1552 broché - 15.5x22.5 - 749pp - éditions DE FALLOIS - 1988 - ILLUSTRATIONS
Reference : 17776
Bouquinerie70
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Précieux exemplaire à marges immenses (hauteur 175 mm) des bibliothèques Lurde et Ruble. Louvain (Francfort?), 1755. Petit in-8 de (2) ff., 161 pp. Plein maroquin citron, chiffre doré dans les angles des plats, dos à nerfs orné du même chiffre doré et répété, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Motte. 175 x 105 mm.
Édition originale et premier tirage – rarissime - de l’un des chefs-d’œuvre du siècle des Lumières, attaque violente de Voltaire contre la superstition et la religion. Bengesco, i, 478; Le Petit, Éditions originales françaises, pages 546-547; Catalogue de livres rares du baron de Ruble, n°261 (le présent exemplaire); La Pucelle a été condamnée par décret de la cour de Rome du 20 janvier 1757 (Index librorum prohibitorum. Modoetioe, 1850. In-16, p. 262). En septembre 1757, à Paris, huit particuliers, imprimeurs et relieurs, furent condamnés au carcan dans la Grève, et à trois ans de bannissement, par suite de la découverte d’une imprimerie clandestine trouvée dans la rue de Seine, faubourg Saint-Victor, et où, dit Barbier, «il s’agissait de vers contre des personnes constituées en dignités, de la Pucelle d’Orléans de Voltaire, et autres pareils ouvrages». «Longtemps désavoué par Voltaire qui ne s’en donnait pour l’auteur que dans l’intimité, ce poëme, devenu si fameux, parut d’abord en 1755». P. Larousse. «Cette satire ne respecte rien ni personne, témoin la visite de ce moine benêt, Lourdis, au royaume de la Sottise, où se trouvent réunies toutes les bêtises humaines et que le poète décrit minutieusement et avec verve: ainsi que le fameux épisode de la lutte céleste entre saint Denis, qui est pour les Français et saint Georges, qui en tient pour les Anglais. Aucun scrupule d’ordre moral ne trouble l’inspiration allègre de Voltaire; c’est cette désinvolture étincelante, jointe à la vivacité de la satire qui fait de ‘La Pucelle’ un chef-d’œuvre». Dictionnaire des Œuvres. «Le XIe chant et l’épisode de l’âne, le plus scabreux du poème, furent composés de 1738 à 1748; Voltaire, en voyant imprimé l’épisode de l’âne dans l’édition donnée par le capucin Maubert (Louvain, 1755, in-12), poussa les hauts cris et porta plainte au lieutenant de police, disant que c’était une infamie de le persécuter comme l’auteur de ce chant obscène; il est bien certain, cependant, qu’il est de lui, et quand il se plaignait «des vers détestables et des turpitudes révoltantes» dont les copies qui circulaient étaient pleines, il savait à quoi s’en tenir, car il en avait émaillé lui-même ces copies, afin de pouvoir les désavouer. Tout cela ne serait plus excusable aujourd’hui; mais il faut tenir compte de la situation de la presse à cette époque, de l’arbitraire qui la bâillonnait, du pouvoir qu’avait encore le clergé de faire brûler le livre et quelquefois l’auteur. Réduit à se cacher, Voltaire chargeait d’obscénités et de vers l’œuvre qu’il aurait voulu faire seulement badine». P. Larousse. Voltaire avait une affection particulière pour ce livre qu’il appelait «ma Jeanne». La composition de La Pucelle d’Orléans commencée en 1730 se fit progressivement sur une vingtaine d’années. Voltaire envoyait les chants à mesure de leur rédaction à des amis et relations, notamment M. d’Argental, le duc de La Vallière, Frédéric II de Prusse et la marquise de Pompadour, si bien que de nombreux manuscrits se trouvèrent en circulation. Des rumeurs contradictoires coururent: les unes laissaient entendre que Voltaire avait pris à son service des copistes pour produire de multiples manuscrits comportant des vers sulfureux et des turpitudes qu’il insérait à dessein. L’autre version des faits, plus officielle, affirmait que Voltaire était indigné par les altérations inadmissibles apportées à son poème. Cette réputation sulfureuse fit qu’« un véritable marché noir s’organisa et l’ont comptait, d’après les journaux de l’époque, plus de six mille copies donnant souvent un texte falsifié» ( BN, Voltaire, n°331). En 1755 parut enfin l’édition originale en quinze livres (par M. de V***, à Louvain) que Voltaire, par prudence, refusa d’assumer, fidèle en cela à son principe: « Les philosophes doivent être comme les petits enfants: quand ceux-ci ont fait quelque chose, ce n’est jamais eux, c’est le chat qui a tout fait.» La même année sortirent d’autres éditions à des enseignes différentes. La dispersion des lieux d’impression était le seul moyen de pallier la faiblesse de la production et la lenteur des transports. C’était aussi le meilleur moyen de tourner les interdictions. (Rappelons que La Pucelle sera condamnée par décret de la cour de Rome en janvier 1757, et que huit imprimeurs et relieurs furent condamnés la même année au carcan et à trois ans de bannissement! ). Voltaire se résolut, en 1762, à en donner une première édition officielle à Genève chez Cramer. Précieux et bel exemplaire à très grandes marges (hauteur 175 mm) provenant des bibliothèques Lurde et Ruble (Cat. 1899, n°261).
(48 x 34,5 cm), par Pierre-Imbert Drevet en 1739 d’après le tableau de Hyacinthe Rigaud en 1721.
Magistrat français né et mort à Paris (1655-1745), il était le neveu du Maréchal de Catinat. Après quelques campagnes sous les ordres de son oncle, il se fit recevoir sous-diacre à Paris, et devint conseiller clerc au Parlement de Paris (1684). Travailleur et intègre, il obtint l’abbaye de St Léonard de Corbigny et fut nommé membre du Conseil de conscience par le Régent. Il prit le parti des jansénistes et se fit le défenseur des miracles opérés par le diacre Pâris et essaya d’entrainer le Parlement dans ce sens. Il fut désavoué et exilé dans son abbaye. Plus tard il put réintégrer le Parlement. On a de lui des Discours fort rigoureux. Issu d’une famille de Lyonnais (son père Pierre était né à Loire dans le Lyonnais), Pierre-Imbert Drevet, formé par son père artiste-graveur célèbre, devint lui aussi un graveur fort apprécié et se fit une belle réputation pour ses portraits. Son portrait de René Pucelle d’après Hyacinthe Rigaud, est plus riche que le tableau : il a ajouté un décor et les vêtements sont plus nets, enfin il a ajouté les armes de René Pucelle. Ce portrait est probablement l’un des derniers qu’il ait gravé, il est daté de 1739 et Pierre-Imbert Drevet est mort le 27 avril 1739. Une petite éraflure, sinon cuivre en très bon état de conservation.
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A Londre, 1757; in-12, 208 pp., cartonnage de l'éditeur. Plein veau marbré, coiffe du haut manquante mors du premier plat fendu, coins du haut un peu rapés, texte en bon état - Nouvelle editin sans lacune. Augmenté d'une épitre du Per eGrisbourdon à M. de Voltire , & un jugement sur le poème de la pucelle à M.*** (moreau) avec une epigramme sur le même poeme - page de titre bruni et petit salisure avec une gravure (gravé en taille-douce, représentant Voltaire se promenant avec un livre ouvert dans un jardin à la française, ) Ce poème, iconoclaste et sarcastique, composé en décasyllabes dans le style épique imité de l'Arioste, est l'un des chefs-d'oeuvre de Voltaire. Parodie ironique et mouvementée des poèmes chevaleresques dont il conserve la structure, La Pucelle d'Orléans attaque avec vivacité et drôlerie l'héroïne de la guerre de cent ans et montre une Jeanne d'Arc grossière et populaire qui a bien du mal à préserver sa virginité. L'ouvrage est le prétexte de contes licencieux et comiques et d'aventures rocambolesques. Bien que composé avant 1737, le texte ne fut imprimé, contre le gré de Voltaire, qu'en 1755. Mais il en circulait de nombreuses copies manuscrites depuis plusieurs années - Paru deux ans après l'original.
Plein veau marbré, coiffe du haut manquante mors du premier plat fendu, coins du haut un peu rapés, texte en bon état - Nouvelle editin sans lacune. Augmenté d'une épitre du Per eGrisbourdon à M. de Voltire , & un jugement sur le poème de la pucelle à M.*** (moreau) avec une epigramme sur le même poeme - page de titre bruni et petit salisure avec une gravure (gravé en taille-douce, représentant Voltaire se promenant avec un livre ouvert dans un jardin à la française, ) Ce poème, iconoclaste et sarcastique, composé en décasyllabes dans le style épique imité de l'Arioste, est l'un des chefs-d'oeuvre de Voltaire. Parodie ironique et mouvementée des poèmes chevaleresques dont il conserve la structure, La Pucelle d'Orléans attaque avec vivacité et drôlerie l'héroïne de la guerre de cent ans et montre une Jeanne d'Arc grossière et populaire qui a bien du mal à préserver sa virginité. L'ouvrage est le prétexte de contes licencieux et comiques et d'aventures rocambolesques. Bien que composé avant 1737, le texte ne fut imprimé, contre le gré de Voltaire, qu'en 1755. Mais il en circulait de nombreuses copies manuscrites depuis plusieurs années - Paru deux ans après l'original.
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1957 100 pages
Jehanne la Pucelle. 1910. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Non coupé. Paginé de 145 à 160.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Après le procès de Jeanne d'Arc - de l'attitude du Saint Siège de 1431 à 1450 - l'épiscopat et la statue monumentale lettre de l'archevêque de Marianna Brésil - tables lapidaires - Jeanne d'Arc par l'archevêque de Boston - monuments de Jeanne d'Arc effigie de la Pucelle rue Sainte Catherine à Orléans 1542 - bibliographie Renzi, Jeanne d'Arc sa mission et son martyre - histoire inédite de la Pucelle d'Orléans par Edmond Richer ms de 1628 feuille 10. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues