Paris, NRF, 1966. In-8° broché, couverture imprimée, non coupé. EDITION ORIGINALE. Illustrée d'un portrait de l'auteur en pointe-sèche par Jean Bazaine, numérotée et signée, ainsi que de 3 eaux-fortes de Janine Arland, numérotées et signées. Tirage à 2'600 exemplaires, celui-ci le numéro 85 des 72 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre (2ème papier) les seuls comprenant les illustrations.
Reference : EXECOR-03
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— Paris : Gallimard (impr. Darantière à Dijon), 1966. In-12, 182 x 177 : frontispice, 152 pp., (4 FF. le dernier blanc), couverture imprimée. — Demi-chagrin rouge à larges coins, filets dorés, dos lisse, tête dorée, couverture et dos conservés (Montécot succ. de Lavaux).
Édition originale de ce recueil regroupant la totalité des Carnets de Gilbert parus entre 1931 et 1966. Gilbert est le héros de l’Ordre, roman qui valut à Marcel Arland (1899-1986) le prix Goncourt en 1929. Subterfuge pour ne pas voir disparaître son héros, les Carnets de Gilbert sont présentés ainsi par leur auteur : « Le héros meurt : le roman s’achève. Mais il arrive que le héros n’accepte pas cette fin, et que l’auteur n’en soit pas délivré. Gilbert est le héros de l’Ordre, où je l’ai enseveli avec affection en 1929 ; mais il avait trop longtemps vécu en moi pour que sa présence pût de si tôt s’effacer. Deux ans après sa mort j’ai donc publié ses Carnets. Je les ai repris et augmentés en 1944. J’ai donné d’autres « carnets » en 1960, dans Je vous écris, en les attribuant à un « Personnage ». D’autres encore, en 1965, sous le titre : Qui Parle ?. Et l’on en trouvera ici de nouveau : J’écoute».Un des 28 exemplaires sur Hollande van Gelder (n°3). Il est illustré de 4 eaux-fortes composées d’un portrait de l’auteur par Jean Bazaine et de 3 eaux-fortes originales de Janine Arland, toutes numérotées et signées par leur auteur.Dos très légèrement éclairci.
Un des 19 sur hollande. Six gravures de Georges Rouault Paris, N.R.F., (22 juin) 1931. 1 vol. (190 x 280 mm) de 59 p., [1] et 3 f. Demi-maroquin gris bleu, titre en long, tête dorée, papier à décor sur les plats, couvertures conservées (reliure signée Goy et Vilaine - titrage C. Ribal). Édition originale. Un des 19 exemplaires sur vélin de hollande (n° XXIV). L'ouvrage est illustrée de six gravures : une lithographie signée à pleine page, tirée par Desjobert, et 5 gravures en taille-douce tirées par Paul Hassen.
Gilbert est le héros de L’Ordre, publié deux ans plus tôt et couronné cette année-là par le prix Goncourt. Le personnage créé par l’auteur l’a poursuivi : Gilbert, cet adolescent anxieux face à une société qu’il hait et entend combattre, Arland souhaite continuer de le faire parler : se seront d’abord ces Carnets, qu’il demande à Georges Rouault d’illustrer ; suivront, après une nouvelle édition augmentée en 1944, d’autres carnets (en 1960 et en 1965) qui forment, écrit Jean Duvignaud, un « dialogue saisissant entre le romancier et son héros », lequel deviendra un prête-nom où l’auteur, dans les deux derniers Carnets, sera le seul à parler sans cesser pour autant de convoquer son compagnon de jeunesse à sa parole. « Les Carnets de Gilbert [furent] une sorte de collaboration. De là, à peine un livre, une cinquantaine de pages – mais qui me devinrent précieuses par la grâce d’un nouveau collaborateur. Pourtant, ces planches que composa Rouault, si je les trouvais admirables, je me suis d’abord étonné du sens qu’elles imposaient à mes notes. Je ne m’en étonne plus maintenant que trente ans ont passé. Tandis que j’écrivais en marge d’un roman, Rouault semble avoir prévu une histoire beaucoup plus longue, et sans fiction » (in M. Arland, La nuit et les sources, Paris, Gallimard, 1968, p. 170). Très bel exemplaire, en parfait tirage des eaux-fortes de Rouault, dans un délicate reliure de Patrice Goy titrée par Claude Ribal. Isabelle Rouault et François Chapon, 359 ; Carteret IV, 48 ; Monod 470 ; Skira 314 ; Rauch 151 ; The Artist & the Book, p.181. “Despite frequent descriptions of these color plates as reproductions, they are original etchings, as recorded in the colophon. The single black lithograph and the etching on the title-page demonstrate Rouault’s mastery of black as a positive color value.”
Paris, Gallimard, 1966. 152 pages. (18,5x12cm.). Broché. Couverture imprimée. Salissures. Coins et coiffes légèrement émoussés. Plats tachés. Portrait en frontispice. Exemplaire N.2260 imprimé sur Alfa Calypso. Bon état. Petite déchirure angulaire sur la page 19.
P., Gallimard, 1966, in-12, br., couv. rempliée, non coupé, 160 pp. (M.31*)
Édition originale, sur alfa, celui-ci H.C.Portrait-frontispice de l'auteur par Jean Bazaine. Suivis de : Carnets d'un personnage, Qui parle ? et J'écoute.
Gallimard Broché D'occasion bon état 12/04/1967 160 pages