Lausanne, Héliographia S.A., 1957. In-4° en feuilles, portefeuille. Edition hors-commerce, tirée à 300 exemplaires numérotés. 24 dessins hors-texte d'Ernest Biéler.
Reference : EXE00BS19
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Genève, entre 1893 et 1927. Grand album in-folio oblong relié, dos de vélin teinté vert (29 x 44,5 cm); album broché oblong (26 x 35), plus une enveloppe comptant de nombreux dessins et découpages.
Très bel et émouvant ensemble de dessins, caricatures et petits "strips" réalisés par Odette Lemaitre, née Privat, réalisés entre 1893 et 1927, au crayon, à la plume, en couleurs à l'aquarelle et quelques lettres qu'Odette, enfant a adressée à sa mère et des petites fantaisies. L'ensemble a été monté dans un album de dessins oblong du XIXe. Odette Privat relate des événements de la rue, notamment une suite de dessins représentant un incident au boulevard de la Tour où un cortège de grévistes dégénère en pugilat (en 1898); des scènes de bals, un départ au cirque, des scènes de chats, une visite du cousin, etc. Une série de 8 dessins en couleurs figure des soldats allemands (circa 1915). En effet, Odette et son mari, Auguste Lemaitre, qui est pasteur à Liévin (Pas-de-Calais) au début de la guerre de 14 sont confrontés aux événements. "Après un mois de septembre calme, Auguste et Odette sont spectateurs et témoins directs de l’avancée allemande : les "poilus" se replient en pleine débandade, laissant la place aux agresseurs qui s’emparent de la ville dans la nuit du 4 au 5 octobre 1914. Onze mois durant, les époux Lemaitre vivent au milieu des bombardements, de la souffrance et de la douleur, à quelques kilomètres du front, frôlant parfois la mort pour sauver des vies." Christian Liechti, BGE.Une grande représentation des ballets russes en découpage se trouve à la fin. Odette Lemaitre s'est servi d'un album du XIXe pour conserver ses oeuvres, album ou se trouvait déjà 5 grands dessins à la mine de plomb. Un fond important d'archives de son époux Auguste Lemaitre se trouve à la Bibliothèque de Genève.
S.l., s.d. (1906-1909) in-12 oblong (16 x 25 cm), titre, et 37 dessins. toile grise modeste, dos lisse muet, titre dessiné sur le plat supérieur [Claude - Dessins] (reliure de l'époque). Charnières internes restaurées.
Petit recueil d'esquisses et de dessins de navires (et quelques autres sujets annexes), exécutés au crayon de bois, certains coloriés à l'aquarelle, et quelques-uns seulement légendés, datés et signés. Par ailleurs, une table intermédiaire des dessins a été rédigée après le f. 29, et elle donne quelques indications complémentaires de titres et de dates. 1. La forteresse (30 juin 1908). - 2. Le coucher de soleil (5 juillet 1908). - 3. Incendie en mer, 9 septembre 1908. - 4. [Deux navires à voile]. - 5. [Canot avec hommes d'armes à bord] (aquarellé). - 6. [Accostage de bateaux de plaisance]. - 7. [Vue de la mer la nuit] (aquarellé). - 8. [Mer et volcan en éruption]. - 9. [Esquisse inachevée]. - 10. [Voilier avec pavillon français et nom "Calais"]. - 11. [Vue d'une ville portuaire]. - 12-13. [Scènes de chasse]. - 14. [Navires antiques]. - 15. [Peintre avec chevalet]. - 16. [Matelots buvant dans un estaminet] (aquarellé). - 17. [Tigre] (aquarellé). - 18. Mouillage à Kotonou, Afrique occidentale (aquarellé, 2 février 1909). - 19. [Maison de ville]. - 20. [Deux femmes]. - 20. Dans la grotte : découverte d'un Anglais (aquarellé, 28 janvier 1909). - 21. [Officier devant un vasistas] (colorié au crayon). - 22. Éclaireur (aquarellé). - 23. Naufrage dans les glaces (16 septembre 1908). - 24. Ensemble de navires de différentes époques. - 25. Vers l'Afrique (aquarellé, 10 février 1909). - 26. Coup de vent (aquarellé, 27 février 1909). - 27. Les pêcheurs esquimaux (aquarellé, avec une déchirure latérale, 1er mars 1909). - 28. Bateaux et ballon dans la nuit (décembre 1908). - 29. [Ensemble de pavillons nationaux] (colorié au crayon). - 30. [Scène de naufrage]. - 31. [Officier avec sabre]. - 32. [Navire à vapeur]. - 33. Au marécage (aquarellé, 15 février 1909). - 34. [Paquebot] (colorié au crayon). - 35. [Forteresse en bord de mer]. - 36. Pavillons des côtes de France (colorié au crayon). - 37. Incendie en mer (colorié au crayon, 9 septembre 1906). Rien n'a été trouvé sur ce Claude de La Mortière, mais le style et le thème principal des dessins suggère fortement un adolescent ou un jeune homme fasciné par la mer et la marine. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Un recueil témoignant de l’imagination créative de l’artiste, inventeur de talent du néo-classicisme et dont l’influence dans l’art décoratif serait de première importance à la veille de la Révolution. 6 dessins ou aquarelles de format in-folio, sous maries-louises bleues, regroupés dans une boite-étui en demi-maroquin rouge signée Devauchelle. -Projet de fauteuil en cabriolet vu de trois quarts. Aquarelle, plume et encore noire. 245 x 320 mm. Signé en bas à gauche à la plume « J.D. Dugourc. Inv. Del. Paris », vers 1790. Fauteuil en cabriolet au dossier ovale décoré d’une lionne dans un semis de fleurs. Les accotoirs, dégagés du dossier, sont recouverts d’un motif de palmette, comme le coussin. -Projet de fauteuil de profil et de chaise de face. Plume et encre noire sur papier calque collé sur le support en deux morceaux. 197 x 330 mm. Titre « Fauteuil et chaise pour salle à manger », vers 1790. La chaise décorée d’une lionne est assortie au fauteuil et reprend les mêmes motifs. -Projet de feu à griffons. Pierre noire. Titre « Idées de Bronzes ». 190 x 255 mm. Le feu est orné de deux griffons médaillés, séparés par un autel de feu. Sur l’autel, les initiales des prénoms du Comte de Provence, à qui ces feux étaient destinés. -Projet de girandole à cinq branches. Plume et encre noire sur papier calque collé sur le support. Titre « 24, girandolle ». 225 x 145 mm. Girandole à cinq branches portées par deux grotesques dont le corps terminé en volute est posé sur un socle aux pieds en sabre. Ces figures sont reliées entre elles par des pendeloques de cristal. -Projet de lit à la duchesse. Plume et encre noire, rehaussée de lavis brun et de gouache blanche sur papier calque collé sur le support. Titre « Lit à la duchesse ». 510 x 308 mm. Couronnement décoré de plumets et de petits amours. -Projet de trône. Plume, encre noire et lavis gris. Un aigle, ailes étendues figure au-dessus de l’impériale, un brin de laurier au bec et le pied sur la foudre. Deux pans de rideaux retenus par des trophées tombent de chaque côté du trône aux piétements en forme de sabres courbes entrecroisés ; deux hérons buvant dans une coupe décorent le dossier du trône.
Recueil de dessins et aquarelles de projets de mobilier et ornements réalisés par Jean-Démosthène Dugourc, l’un des créateurs du néo-classicisme. Un document passionnant publié par M. Anatole de Montaiglon dans « Nouvelles Archives de l’Art français » (1877, p. 367 à 371) nous révèle la biographie de ce célèbre ornemaniste adulé par les Grands sous Louis XVI. « Dugourc est né à Versailles, en 1749, d'un père qui, depuis plus de vingt ans, était contrôleur ordinaire de la Maison de Mr le Duc d’Orléans, premier prince de sang, et jouissait de beaucoup d'aisance. Il montra dès son enfance des dispositions peu communes. A huit ans il dessinait d’après nature des académies; à dix ans il savoit la géométrie, l’architecture et perspective ; à douze, il commençait sa rhétorique au Collège de Jully, le plus célèbre de ceux des Oratoriens, lorsqu’il fut placé près du duc de Chartres pour partager ses études et ses récréations. Là il apprit la physique de l’abbé Nolet et de Brisson, l’histoire naturelle d’Aubenton, la langue française de Chateaubrun et Foncemagne, tous deux de l’Académie Française, l’histoire et l’éloquence du savant auteur du ‘Jeune Anacharsis’, l’abbé Barthélemy. Avec de tels secours il devint à quinze ans un homme que le Comte de Cani, nommé Ambassadeur extraordinaire à Rome, demanda à son père pour l’y accompagner ; mais à peine y étoit il arrivé que la mort de sa mère le força de retourner en France, ayant seulement entrevu cette ville fameuse et vu quelques moments le célèbre Winckelmann, dont l’enthousiasme lui inspira le goût de l’Antiquité, dont il s’est depuis occupé sans cesse. Revenu dans sa patrie, la fortune de son père s’évanouit par la perte d’un long procès, et, d’amateur qu’il étoit, Dugourc devint artiste. Alors la peinture, la sculpture et la gravure devinrent ses délices pendant quelques années jusqu’à ce que M. de Gribeauval, Inspecteur général de l’Artillerie, l’associât à ses travaux militaires dans son Gouvernement de Valenciennes, servant dans le corps Royal du Génie. Dugourc ne put suivre longtemps cette carrière ; les instances de son père le rengagèrent dans celle des arts. L’Antiquité devint alors le but de toutes ses recherches et, dans un ouvrage publié en 1779, il posa les premiers fondements de la réforme totale des costumes théâtraux. Dans le cours des neuf ou dix années qui précédèrent la Révolution, le premier il donna l’exemple d’employer les genres Arabesque et Etrusque, non seulement dans les décorations d’architecture, mais encore pour les dessins exécutés à Lyon par Pernon, ainsi que tous les bronzes et les bijoux présentés en cette Cour par feu Godon ont été inventés et dirigés par lui. Il peut même assurer que tout ce qui s’est fait à Paris de précieux et de recherché pendant cet espace de temps a été conduit par lui et soumis à son examen. Il partagea toujours avec Belanger, son beau-frère et premier architecte de M. le Comte d’Artois, les soins donnés aux bâtimens du Prince de Paris, Maisons, Saint-Germain et Bagatelle, bâtimens dont la dépense s’élevoit annuellement de trois à quatre millions de livres. Il fit de la même manière pour Laborde, banquier de la Cour, et pour Saint-James, Trésorier de la Marine, les deux plus riches particuliers de France, des maisons de plaisance et des jardins du genre Anglais d’une vaste étendue, et pour Mylord Schelburnn, l’un des membres les plus distingués du Parlement d’Angleterre, les projets d’un Muséum très magnifique. En 1780, il devint Dessinateur du Cabinet de Monsieur, frère du Roi, et dirigea les fêtes et les spectacles donnés à Brunoy pour la Reine et le Roy. En 1781, Dugourc fut chargé par S.M. le Roi de Suède de donner les dessins des décorations et des habits pour monter six opéras pour la salle nouvellement bâtie à Stockholm. En 1782, le Grand-Duc de Russie, depuis Paul Ier, étant à Paris, lui fit les propositions les plus brillantes pour l’emmener ; mais, marié depuis peu, Dugourc n’accepta point les offres de ce prince, pour lequel il fit depuis les dessins d’une grande galerie pour la Palais de Camenoïstrof, comme il fit, pour l’Impératrice Catherine II, les projets d’un palais pour le Général Lanscoy, l’un de ses confidents, dont la mort subite empêcha l’exécution. En 1783, la direction des décorations et des costumes de l’Opéra lui fut confiée. En 1784, il devint Dessinateur du Garde-meuble de la Couronne et Intendant des Bâtimens de Monsieur. Enfin, à l’époque de la Révolution, la place d’Inspecteur général des Manufactures de France lui était offerte, et il balençoit à l’accepter parcequ’il préféroit celle de Directeur particulier des Bâtimens du Roi, Jardins, Arts et Manufactures Royales, que la Reine vouloit créer en sa faveur pour soulager d’une partie du travail du Département Mr d’Angivillier, qui en étoit Ordonnateur Général ». Fondateur du néo-classicisme par ses références constantes à l’Antiquité, Dugourc allait insuffler des idées novatrices aux décorateurs, étendre son champ d’investigation à des domaines très divers en faisant aussi bien des suggestions aux bronziers (son projet de feu à griffons) qu’en proposant des modèles aux ébénistes (ses projets de chaise, fauteuil, lit, trône...) et en créant lui-même des motifs de décoration pure. Son projet de fauteuil illustre le génie de Dugourc qui mêlait ainsi intimement références antiques dans les lignes ou les motifs, aux sujets très nouveaux à thème de feuillage ou animalier puisés dans la nature. Un recueil témoignant de l’imagination créative de l’artiste, inventeur de talent du néo-classicisme et dont l’influence dans l’art décoratif serait de première importance à la veille de la Révolution.
1851-1858. In-8 oblong (21,4x27,6 cm) demi-percaline maron.
44 dessins au crayon, parfois rehaussés de lavis, de gouache ou d'aquarelle. Le premier dessin daté de juillet [18]50, le dernier (contrecollé) [18]58. Tous (sauf un) ont une légende (quatre n'ont pas été déchifrés): Aïre (3x); au Vallon; Grange Bonnet (3x); Grange Falquet; Ruine Tronchin; Entrée des ruine des Allinges du côté du midi; Allinges (3x); Landecy; Céligny (2x); La Cure de l'église, Céligny; Tour de Bossey (ancienne prison); Courtenau; M. Bouillane pêcheur, bord du lac, près de Crans; Thonex (2x); Pont de Sierne; Château Blanc; Montbrillant; Cologny; Hauts-Crêts; Église de Chêne, Thonex; Boissière; Beauregard; Bois de Coudré; Yvoire (2x); Église des Eaux-Vives; Chêne-Bourg [et son église Saint François de Sales]; Sismondi; Tour de Bellecombe [contrecollé]. Deux dessins plus "fantaisiste" : Jocelyn! après lecture; et Estrade [procession peut-être Vevey, en couleurs].Au recto du premier feuillet de garde on trouve une table des lieux, rédigée à l'époque, à l'encre. Et plusieurs notes récentes, au crayon attribuent ces dessins à John Mussard-Claparède ( 1783-1870). Après avoir travaillé 20 ans dans le commerce à Lyon, revient à Genève, et fit des aquarelles, tableaux à l'huile, dessins et lavis dans la manière de Guigon et de Calame. Neuweiler, La peinture à Genève, 1700 à 1900. Mors fendu, plats frottés, rousseurs.
Lausanne, Cahiers de la Renaissance Vaudoise, 1967. 6 volumes in-8 sous étui toilé, soit 5 volumes brochés et une chemise contenant la page manuscrite et les planches.
5 dessins de Gérard de Palézieux, dont un portrait de l'auteur, à raison d'un par volume. Ces dessins sont repris en suite accompagnant la page manuscrite, sous chemise blanche imprimée en noir et rouge. Tirage limité à 1529 exemplaires numérotés à chaque volume, celui-ci un des 103 sur vélin d'Arches (93), signés par l'artiste et l'auteur au justificatif. A l'état de neuf, les volumes de texte sont non coupés.