Paris, Au Sans Pareil, 1919. In-8°, reliure à la bradel vélin; dos titré; doublures et gardes de papier violet; couverture & dos conservés, étui. Édition Originale. Illustrée de deux compositions inédites à pleine page par André Derain, ainsi que d’une sur la couverture. Tiré à 125 exemplaires, celui-ci sur Hollande Van Gelder. Envoi autographe au célèbre marchand des Surréalistes : “ A Pierre Loeb comme j’ai commencé, au glissant de la rampe d’Igitur votre ami André Breton”. Breton, dans son envoi fait référence au poète Stéphane Mallarmé, avec son conte “Igitur ou la folie d’Helbehnon” qui commence notamment par cette note “ Ce conte s’adresse à l’Intelligence du lecteur qui met les choses en scènes, elle même”. Il s’agit du premier livre d’André Breton. Notons que cette reliure a sûrement été exécutée par le relieur attitré de Paul Eluard, Alphonse-Jules Gonon.
Reference : EXE-742
Bel exemplaire
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Reference : 11412
Avignon, Seguin, 1843, 1 br., couverture muette. in-8 de 75, 30, 62 (paginées (5)-82 à 138), 17, 80 (paginées (3)-34 à 111), 16, 79 pp. ;
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Paris, P. G. Simon & N. H. Nyon, 1785 in-4, 17 pp., avec une annotation manuscrite de l'époque à l'encre p. 1 résumant le litige ("Monts de piété, comme édifice public, excepté de la loi générale qui fixe la hauteur des bâtimens. Ainsi jugé par arrêt du 21 mars 1785 rendu sur les conclusions de M. Joly de Fleury, avocat général"), broché sous couverture d'attente de papier rose.
Intéressante résolution d'un litige opposant les propriétaires des immeubles de la rue de Paradis (dont l'église des Blancs-Manteaux) au Mont-de-Piété (rétabli en 1777 seulement à la demande de Jean-Charles Lenoir, et installé rue des Blancs-Manteaux) pour la limitation de la hauteur d'une construction engagée par cet établissement. Il s'agit évidemment non pas de l'actuelle rue de Paradis (dans le Xe arrondissement), mais de l'ancienne Rue de Paradis-au-Marais, qui conduisait de l'actuelle rue des Archives à la rue Vieille-du-Temple dans le prolongement de la rue des Francs-Bourgeois dont elle a pris le nom sous le Second Empire seulement. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Le Cherche Midi, 1993, gr. in-8°, 216 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
Depuis 1777, le Mont-de-Piété a soulagé les misères, discrètes ou criantes, des parisiens. Toutes les classes y ont déposé les objets les plus divers, hues ou précieux. Aussi, le Mont-de-Piété est-il le meilleur observatoire possible de la société dans son ensemble. À travers ces gages souvent très évocateurs, il est le lieu géométrique final des passions comme des déboires, des espérances autant que des désillusions. "Le cœur de paris a toujours palpité chez ma Tante", a-t-on écrit. l'histoire du Mont-de-Piété, institution financière (devenue le Crédit municipal de Paris), carrefour de l'art par le nombre des beaux objets qu'il ne cesse de voir défiler, dépositaire d'innombrables secrets, baromètre ultra-sensible de l'économie, est le vrai roman de Paris et des Parisiens, de la fin de l'Ancien Régime à celle du XXe siècle.
Paris : P. G. Simon, 1779 In-4, 4 pages. Broché, extrait d'un recueil.
Marseille, Imprimerie Jules Bayle, 1853 in-8 broché. 206 pp. (Petits accidents en bordure de la couverture, dos fendu).
Bien complet des 7 plans dépliants (8 tableaux).