Aubanel , 1964 , in8 br , 140 pp non coupé. Envoi. Langue: Français
Reference : M14634
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Michel Magne
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France
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Il s'agit d'un ouvrage majeur de la littérature illustrée de la dynastie Qing (1644-1912). Chine, Pékin, 1696. In-folio de (52) pp. Trace d’une petite galerie de vers anciennement restaurée. L’ensemble est monté sous forme de dépliant « à l’accordéon » (Leperello). Cachet rouge en tête du volume. L’album est protégé par deux plats en bois massif. Il est conservé dans sa rare reliure du XVIIIe siècle, identique à celle de la Bibliothèque Nationale, Département des Estampes. Pièce de titre en papier sur le plat supérieur. 348 x 282 mm.
Edition originale de cet album commandité par l’empereur chinois Kangxi en 1696, comportant ses poèmes et ses sceaux. Il y eut plusieurs tirages de cette édition et le présent exemplaire ne présente pas le tout premier tirage des bois. Il s'agit d'un ouvrage majeur de la littérature illustrée de la dynastie Qing (1644-1912) que le savant Yao Shi commenta de la façon suivante : « Que ceux qui verront cet album ne le regardent pas à la légère ». L’ouvrage présente 46 poèmes composés et calligraphiés par l'Empereur de Chine, Kangxi 康熙. Cet empereur, contemporain de Louis XIV, régna de 1662 à 1722. C’était un souverain tolérant qui laissa la Chine ouverte aux influences bouddhistes et chrétiennes en utilisant les connaissances mathématiques, géographiques et astronomiques des Jésuites. L’album est orné de 46 superbes gravures sur bois de grand format (24 x 24 cm) qui illustrent chacun des poèmes de l’empereur. Elles représentent les travaux des champs et la vie quotidienne des paysans chinois au XVIIe siècle. Ces gravures furent réalisées à partir de peintures sur soie de Jiao Bingzhen. Après avoir commandité la publication du présent album réunissant ses poèmes, Kangxi ordonna la gravure de répliques fidèles sur des planches de bois des superbes peintures sur soie de Jiao Bingzhen, 焦秉貞 (1689-1726), afin de les diffuser sous forme d'imprimé. A cette époque, la sériciculture n'était plus la technique secrète jalousement gardée. Les peintures originales sur soie sont aujourd'hui perdues, et le présent ouvrage est une reproduction xylographique ordonnée par l'empereur Kangxi en 1696. Les poèmes de l'empereur, imprimés dans l’espace laissé vide au-dessus des gravures, furent traduits par Bernhard Fuehrer, célèbre sinologue de l'université de Londres. Les 46 illustrations sont les suivantes: Première partie: Les travaux des champs : 1. Le trempage des semences ; 2. Le labour ; 3. Le hersage ; 4. Le hersage en profondeur ; 5. Le nivellement ; 6. Les semailles des pousses ; 7. La poussée des jeunes plants ; 8. L'amendement ; 9. L'extraction des jeunes plants ; 10. Le repiquage ; 11. Le premier sarclage ; 12. Le deuxième sarclage ; 13. Le troisième sarclage ; 14. L'irrigation ; 15. La moisson ; 16. La mise en meules sur l'aire ; 17. Le battage ; 18. Le pillonage ; 19. Le criblage ; 20. Le vannage ; 21. Le passage à la meule ; 22. L'engrangement ; 23. L'offrande aux esprits. Deuxième partie: Les travaux de la soie : 24. Le bain des graines ; 25. Le deuxième sommeil ; 26. Le troisième sommeil ; 27. Le grand réveil ; 28. Le filage ; 29. La répartition des claies ; 30. La cueillette des feuilles de mûrier ; 31. La montée sur les litières ; 32. Le chauffage des claies ; 33. Le délitage ; 34. Le triage des cocons ; 35. L'enfouissement des cocons ; 36. Le trempage de la soie ; 37. Les papillons ; 38. L'offrande de remerciement ; 39. La trame ; 40. Le tissage ; 41. Le travelage ; 42. La chaine ; 43. La teinture ; 44. Le tissage à ramages ; 45. La coupe de la soie ; 46. La confection des vêtements. Précieux exemplaire de ce superbe ouvrage commandité par l’empereur chinois en 1696, conservé dans sa rare reliure du XVIIIe siècle constituée de deux plats de bois massif. Nous avons pu localiser 3 exemplaires de ce rare ouvrage : à la B.n.F. (Département des estampes), Oxford Library et Amsterdam.
Castil-Blaze, Adoufe Dumas, Jan Reboul, Paul Giéra et Toussaint Poussel. Avignon, J. Roumanille, 1865.In-12 de 263 pp., (1) p. Relié en demi-chagrin bordeaux, dos à nerf, non rogné, couvertures imprimées conservées. Reliure postérieure.184 x 118 mm.
Edition originale de ce très rare recueil réunissant 74 poèmes par cinq membres importants du Félibrige : Castil-Blaze, Adoufe Dumas, Jan Reboul, Paul Giéra et Toussaint Poussel.Talvart 1890.Paul Giéra, dit Glaup, est un poète français de langue provençale, né et mort à Avignon. Il fut l'un des sept membres fondateurs du Félibrige avec Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Jean Brunet, Anselme Mathieu et Alphonse Tavan.Toussant Poussel était un médecin avignonnais membre du Félibrige. Très proche de Roumanille, il publia quelques textes et poèmes en provençal.Jean Reboul, né à Nîmes le 23 janvier 1796 et mort le 28 mai 1864, est un poète provençal. Il est l'auteur du célèbre L’Ange et l’enfant, paru en 1828. Parmi ses autres poésies, Le Dernier Jour fut de celles qui lui assurèrent une place honorable parmi les poètes français. Chateaubriand lui rendit visite à Nîmes et le félicita pour ses travaux. Lamartine, Alexandre Dumas et d'autres célébrités de l’époque comme Andersen vinrent aussi lui rendre visite. Jean Reboul était un actif protecteur des félibres.Né dans le département du Vaucluse, le 18 décembre 1805, Adolphe Dumas à vécu de l'autre côté de la Durance, à Cabannes, proche du pays Mistralien.Après avoir écrit de nombreux poèmes et plusieurs pièces, souvent retirées de l'affiche pour faire place à celles d'Alexandre Dumas, il se fait nommer le 14 juin 1855 pour "recueillir les poésies populaires de nos provinces régionales". En février 1856 il rencontre Frédéric Mistral à Maillance. En août 1858 il le présente à Lamartine, dont il est le secrétaire; Cela lui vaudra d'être nommé « le père des félibres ». Ami de Frédéric Mistral, Il fut, par beaucoup, considéré comme le « père des félibres ». « Quant à vous, vous savez ce qu’il en est de nous: vous êtes le père des Félibres. Nous vous aimons à outrance. » (Lettre de Frédéric Mistral à Adolphe Dumas, 28 décembre 1859).Castil-Blaze, de son vrai nom Joseph Blaze est né à Cavaillon le 1er décembre 1784. Chroniqueur musical et compositeur exilé à Paris, Castil-Blaze n'a jamais oublié sa Provence natale et fut, comme Adolphe Dumas - lui aussi exilé à la capitale - un porte drapeau de la langue provençale de laquelle il était si fier. La majorité de son œuvre a principalement été publiée après sa mort, par ses amis félibres.Ce sont Roumanille et Mistral, deux autres félibres, qui rassemblent et publient ces poèmes à Avignon en 1865. Ils dédient le recueil à la comtesse Maria Lamsdorff (1835-1866).L’ouvrage est composé de cinq parties rassemblant 74 poèmes de ces cinq auteurs provençaux:· De Paul Giéra : Li galejado, A bigand, Li mau partejado, Li mau parteja, Trefoulimen, ...· De Toussaint Poussel : Lis avignounenco, Lou guerbe-fio, L’aigo-boulido, Janeto, La campano d’argent, Margarido, ...· De Jan Reboul : A moun ami M. G. de Labaumo, Meste Matieu, ...· De Castil-Blaze : Lou renaire, L’amo danad, La liouno dou ventour, Liso, Lou Vioulounaire, Lou Vin de tavèu, Li Pipaire, Cansoun d’ibrougno, Revihet, Tasten-Lou, L’Ome prepauso, Moun Espitau, A l’asard, bautezar, Lou Grand bal, A Benedit, Er d’intrado de Figaro, La Calounnio, Madaleno, A Margarido, Lou Luberoun, Lou Musician, · D’Adoufe Dumas : Mi regret de Prouvenco, A Roumanillo em’a Mistral, mi bons ami,Retournarai, Souveni, Oumèro, Lauro, Bono Annado, A Napoleon III, A Moussu brun, A Noste Sant Paire, A mi bravi Felibre, Nouvé, Lou cavaire, Lou mau dou pais, ...Bon exemplaire de ce très rare recueil de poésies provençales, relié avec les couvertures conservées.Localisation des exemplaires : 4 seulement dans les Institutions publiques françaises.
Édition originale du premier recueil de poèmes d’Apollinaire. Paris, Mercure de France, 1913. In-12 de 1 f. bl., faux-titre, titre, texte des pp. 7 à 200, 2 ff. de table, achevé d’imprimer, 1 f. blanc. Dans une riche reliure signée de Paul Bonet datée de 1962, couverture bi-partie, un tiers en box vert, deux tiers en box blanc, séparés verticalement. Un élégant décor vertical en box cache la séparation des peaux : ce décor abstrait est mosaïqué par de petites pièces où alternent le noir, le gris, le rouge, l’orange et le jaune. De chaque côté de ce motif sont mosaïquées de façon symétrique des petites formes géométriques variées : tons chauds (rouge, orange, jaune et blanc) sur le fond vert, et tons froids (noir, gris et vert) sur le fond blanc. Les deux plats sont ornés du même décor, de façon symétrique par rapport à l’axe du dos ; le box blanc est donc à droite sur le premier plat et à gauche sur le deuxième. Les doublures sont en daim blanc, les gardes en daim vert. Tranches dorées, couvertures spéciales de teinte brique conservées. Chemise de demi-maroquin vert à bandes et étui vert. Dimensions de la reliure : 184 x 115 mm.
Édition originale du premier recueil de poèmes d’Apollinaire. Le recueil est composé de textes pour la plupart éparpillés dans diverses Revues et qui offrent le reflet mêlé de la poésie d’Apollinaire entre 1898 et 1912. Au cours de la correction des épreuves, le poète a systématiquement supprimé toute ponctuation de ses textes, procédé qui fut considéré comme une innovation importante et qui fut vivement critiqué ; « Le rythme même de la coupe des vers, voilà la véritable ponctuation. », expliquait Apollinaire en 1913. (Collection littéraire Lagarde et Michard, XXe siècle, p. 41 ; Histoire de la Littérature Française, Hatier, XXe siècle, p. 86). Parue après la rupture de la liaison d’Apollinaire avec le peintre Marie Laurencin, cette œuvre assura la gloire du poète et exerça une influence considérable sur la poésie de la première moitié du siècle. « Dans Alcools, la poésie d’Apollinaire atteint sa cime la plus haute et la plus pure, tant on sent de sincérité, d’authenticité dans l’émotion, même dans les morceaux qui peuvent paraître d’une drôlerie artificielle ou relevant du pur caprice de la fantaisie ». (Dictionnaire des Œuvres, I, p. 75). « L’univers d’ « Alcools » est un univers de fuite, d’éloignement, de disparition : c’est l’eau qui coule, les bruits qui meurent, l’amour qui se défait, les êtres qui passent, le temps qui nous sépare de nous-mêmes... La gravité, la tendresse, l’ironie, le jeu verbal composent le visage multiple de la poésie ». Cet exemplaire est unique car il est conservé dans ses couvertures spéciales d’origine, de teinte brique, portant, imprimée au bas du premier plat, soulignée et encadrée de noir, la mention suivante : « Collection particulière de l’imprimerie E. Arrault et Cie. Cet exemplaire ne peut être vendu ». C’est en effet chez E. Arrault et Cie, à Tours, que fut imprimé l’édition, tandis que la couverture ne fut pas imprimée par cette maison mais à Poitiers chez G. Roy ; c’est la couverture jaune que l’on connait, portant la mention : « avec un portrait de l’auteur par Pablo Picasso ». Cette mention ne figure par sur la couverture du présent exemplaire, non plus que le portrait, bien entendu, en regard de la page de titre. L’imprimerie Arrault fit donc tirer cette couverture pour son propre exemplaire d’archives, qui se présente ainsi, aujourd’hui, comme une curiosité bibliophilique exceptionnelle. La somptueuse reliure de cet exemplaire unique fut réalisée par Paul Bonet en 1962. Ce relieur renommé utilisa ici sa technique de prédilection, le mosaïquage, auquel il donna une vitalité nouvelle en créant une opposition subtile entre des peaux aux tons et aux formes extrêmement variés. Paul Bonet expliquait d’ailleurs en 1933. « Ma conception de la reliure : Au point de vue technique : me servir de tous les acquis ; rechercher constamment de nouvelles constructions dans la structure du corps d’ouvrage ; employer tous les matériaux ; ne pas se borner à un procédé, chercher et innover sans cesse... Au point de vue décoratif : dans la limite du possible, le décor d’une reliure doit être la synthèse décorative du livre ; se tenir entre l’abstrait et le concret, faire en sorte qu’une reliure tente d’exprimer l’âme du livre... ». Yves Devaux. L’Univers de la bibliophilie, p. 406. Cette reliure symbolise effectivement de façon abstraite les thématiques de l’eau et du feu, celle de la mort et de la renaissance développées dans Alcools. Paul Bonet les exprime ici par l’opposition des tons chauds et des tons froids, par une composition subtile et abstraite hautement symbolique. Unique exemplaire conservé dans ses couvertures d’origine spécialement conçues pour lui, afin de devenir l’exemplaire d’archives de l’imprimerie Arrault en 1913.
Édition originale de Voir de Paul Eluard, l’un des 44 premiers exemplaires sur vélin pur chiffon. Paris, 1948. Paris, Genève, Éditions des Trois collines, 1948.In-folio de (2) ff.bl., 147 pp., (1) f., (3) ff.bl., avec 32 planches en couleurs comprises dans la pagination, reproduisant un tableau de chaque artiste. Relié en box noir orné sur le dos des prénom et nom de l’auteur ainsi que du titre de l’ouvrage répété neuf fois en petites capitales poussées à l’oeser alternativement vert métallisé et bleu métallisé, séparés par un point à l’oeser rouge ; doublures et gardes de papier gris, tête dorée, tranches lisses, couverture illustrée. Etui. Reliure de Pierre-Lucien Martin, 1965. 342 x 242 mm.
Édition originale des 44 poèmes de Paul Eluard consacrés à Picasso, Marc Chagall, Juan Gris, Jacques Villon, Fernand Léger, Georges Braque, Giorgio de Chirico, Paul Klee, Max Ernst, Joan Miro, Yves Tanguy, André Masson, André Beaudin, Man Ray, René Magritte, Salvador Dali, Balthus, Léonor Fini, Oscar Dominguez, Félix Labisse, Fautrier, Dubuffet, Chastel, etc., illustrée de 64 reproductions dont 32 en couleurs, d’œuvres de 32 peintres. A l’occasion de la sortie de ce livre, une exposition des œuvres qui y sont reproduites fut organisée à la Galerie du Pont Royal.Un des 44 exemplaires numérotés (n°XX) sur vélin pur chiffon, seul tirage sur grand papier, comportant chacun un manuscrit autographe signé d’un des poèmes et une épreuve de la gravure originale sur cuivre de Raoul Ubac qui a été reproduite en couverture. Le poème autographe du présent exemplaire est consacré à Juan Gris (1 page et demie in-folio), poème qui figure page 24 du livre.
Paris Ve Perronneau , Cerioux aîné 1817 In 16 Reliure pleine basane havane de l'époque . Dos lisse avec 2 pièces auteur -titre , tomaison , bordées de filets , entrecoupés de fleurons . Bon intérieur en général . Volume 8 petit manque en dos : Henriade et poémes historiques . Volume 9 , 2 feuillets déreliés . Pucelle , Guerre de Genève , Epitre à Uranie . Volume 10, Discours en vers sur l'homme , poèmes , épitres . Volume 11 , Stances , Odes , Contes en vers , Satires , Poésies mélées . Quelques rousseurs éparses . Voir nos photos . - ( Nombreux autres volumes sous même reliure , taper le nom de l'éditeur en mot-clé dans notre catalogue ) . Poésie . - 454 p. + 456 p. + 566 p. + 552 p. , ensemble de 1 kg 700 gr.
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