Couverture rigide Jean de Bonnot, 1966. 3 volumes in-8 reliure cuir havane, plats et dos décorés d'un motif floral et d'un écusson dorés, tête dorée Langue: Français
Reference : M11634
Nord - Sud
Michel Magne
3 Rue du Souvenir
56700 Kervignac
France
06 98 91 56 56
conformes aux conditions de la profession. Port du. Expédition à reception du règlement<br />.
Genève, J. Barbezat, 1829. 4 volumes in-8 de [4]-XXXVI-384 / [4]-404 / [4]-424 / [4]-XIV-1 ff. d’errata-570 pages, 1 ff. d’avis au relieur, cartonnage de papier marbré (un peu frotté), étiquettes de titre oranges.
Edition originale de ces mémoires parus simultanément à Genève et Paris (chez Moutardier). Le cartonnage laissant prévoir la modestie de la bourse du premier acquéreur de ce livre (le papier étant moins cher que le cuir... ), il n’a pas acheté les portraits et fac-similé qui, se vendant séparément, pouvaient orner le livre. Seul un portrait de l’auteur figure au tome IV. Ces mémoires sont d’un grand intérêt par le rôle que joua l’auteur dans les menées royalistes qui eurent lieu sous la Révolution et l’Empire. Fameux agent secret, dévoué sans réserve aux Bourbons, il fut l’intermédiaire entre le Prince de Condé, Pichegru, Barras, Moreau. Plusieurs fois emprisonné, Bonaparte lui rendit la liberté sur les instances du roi de Prusse sous lequel il servit. Ces mémoires remplis de curieuses révélations sont d’un attrait particulier pour l’étude de la Police sous le Directoire et l’Empire. Fauche-Borel fut imprimeur à Neuchâtel sous la Révolution et publia notamment la Déclaration de Pilnitz. Ses mémoires sont une source capitale pour l'histoire de la contre-révolution. (Fierro, 530. Tulard, 526. Bertier, 391).
Cologne, Pierre du Marteau, 1666 et 1668. Les 4 vol. reliés en plein maroquin brun kaki, dos à nerfs, double filets sur les coupes, dentelles dor. int. Reliures signées Lemardeley.
Seconde édition des mémoires. Le second titre "Ambassade du Mareschal de Bassompierre en Suisse l’an 1625" est ici en première édition, mais il manque deux volumes concernant l’Espagne et l’Angleterre. Néanmoins, joli ensemble. "François de Bassompierre (1579-1646), marquis issu d’une noblesse lorraine ancestrale, colonel général des Suisses (1614), maréchal de France (1622), plusieurs fois ambassadeur extraordinaire, est emprisonné le 25 février 1631 dans l’élan des règlements de compte qui suivent « la journée des Dupes » (10 et 11 novembre 1630). Libéré seulement après la mort de Richelieu, il est donc resté douze ans enfermé à la Bastille. C’est là qu’il a écrit ses « mémoires », en fait un manuscrit qu’il a choisi d’intituler "Journal de ma vie"." Christian Jouhaud, « Les « mémoires » du Maréchal de Bassompierre et la prison », Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques, 39, 2007, 95-106.
ENGEL Samuel; TSCHIFFELI Johann Rudolf; TAVEL Franz Jacob; KONIG Siegmond Friedrich; TSCHARNER Niklaus Emanuel; BERTRAND Elie; GRAFFENRIED Emanuel; MANUEL Fried. Karl Ludwig; TSCHARNER Vinzene B.; ITH Daniel Rudolf; MIRABEAU; SEIGNEUX DE CORREVON Gbriel; PAGAN ABR.;MOCHARD; RITTER E.; CARRARD B.; GRUNNER G. S.CHESEAUX Ch.; BRISSON:
Reference : 8335
Zuric [puis] Berne, Heidegguer [puis] chez la Société typographique aux dépens de la Société Oeconomique, 1760 - 1773. 21 volumes in-8, demi veau fauve à coins, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, tranches teintées en rouge. Quelques rousseurs, parfois plus marquées en p. de titre, mouillure pour l'année 1771. Bel ensemble en reliure uniforme, chaque volume portant la signature de H. L. Roux en page de titre.
Illustré de 29 planches hors-texte dépliantes et de très nombreux tableaux dépliants. De 1763 à 1773, les pages de titre sont entièrement gravées par J. R. Holzhalb. De 1760 à 1766, chaque année est composée de 4 parties en 2 volumes, à partir de 1767 à 1773, chaque année est en 2 parties reliées en 1 volume. Quelques notes manuscrites intéressantes dans la seconde partie de 1762 (p. 137, et suivantes). Pour 1764, on trouve une table générale des matières et une des auteurs. Dès 1763, c'est Fortuné-Barthelémy de Félice, à Yverdon qui fut l'imprimeur. "Les sociétés économiques furent créées en tant que sociétés savantes pendant la révolution agricole dans la seconde moitié du XVIIIesiècle. Se référant tant à la physiocratie qu'à une notion plus large de l'économie, elles avaient pour objectifs la discussion, la diffusion et la concrétisation des connaissances en vue d'accroître la production, notamment dans l'agriculture, mais également dans le commerce, l'artisanat, les mines et l'industrie. Elles établirent des descriptions topographiques et des relevés statistiques des conditions économiques, organisèrent des concours, publièrent des manuels d'instruction pour la population des campagnes, ainsi que des ouvrages consacrés à l'éducation du peuple, créèrent des exploitations modèles et encouragèrent la formation professionnelle. Elles permirent la constitution de réseaux d'experts éclairés et la diffusion de leurs connaissances. Leurs membres provenaient essentiellement des élites politiques et intellectuelles urbaines. La Société économique de Berne, créée par Johann Rudolf Tschiffeli en 1759, fut la première association de ce genre en Europe continentale. Elle avait des sections dans la partie alémanique, mais surtout dans la partie romande de la République et acquit une renommée internationale sous la présidence d'Albert de Haller (1708-1777). Son organe Mémoires et observations recueillies par la Société œconomique de Berne paraissait en allemand et en français." Emil Erne in DHS. Importante publication du cénacle helvète de la Physiocratie. "Théorie économique et politique née en France dans la seconde moitié du XVIIIes., la physiocratie entendait réagir contre le mercantilisme et réduire au minimum les interventions de l'Etat. Pierre Samuel Du Pont de Nemours, qui forgea l'expression dans son ouvrage Physiocratie ou constitution naturelle du gouvernement le plus avantageux (1767), François Quesnay et le marquis Victor de Mirabeau furent les principaux représentants de la physiocratie française. Selon eux, seule l'agriculture, et non le commerce, constituait la branche économique susceptible de pouvoir rapporter un produit net; c'est de ce secteur que les propriétaires fonciers devaient tirer au moins la moitié de leurs revenus. La physiocratie encouragea une modernisation fondamentale du secteur de production. Son idéal résidait dans une agriculture mécanisée, basée sur le fermage, avec un fort investissement en capital, inspirée du modèle anglais. La physiocratie trouva rapidement des partisans en Suisse. La Société économique de Berne, fondée en 1759, joua un rôle pionnier en établissant un réseau de correspondants dans toute la Suisse. Grâce à ses concours, elle émit des propositions d'amélioration qui furent publiées dans les Mémoires et observations recueillies par la Société œconomique de Berne. Ces articles portaient sur des domaines variés, comme l'apiculture, les fourrages, l'irrigation ou le drainage; les récompenses étaient aussi attribuées à des paysans. […] Le service mercenaire introduisit une note spécifiquement suisse dans le discours physiocratique. Responsable d'une baisse constante de la population, celui-ci était accusé d'affaiblir la Confédération et de la conduire à son déclin; par conséquent, les paysans devaient être soutenus. Les "patriotes économiques" exercèrent aussi une grande influence au sein de la Société helvétique (1761-1797), qui comptait parmi ses membres d'éminents partisans des idées physiocratiques, tels Isaak Iselin et Niklaus Emanuel Tscharner. La "conversion" d'Iselin à la physiocratie remonte à 1770. Son ouvrage Träume eines Menschenfreundes (1776), et le mensuel édité par ses soins Ephemeriden der Menschheit (1776-1782) sont, avec les écrits de l'économiste Jean Herrenschwand, les œuvres théoriques les plus ambitieuses de la physiocratie suisse." Fabian Brändle in DHS.
Paris, Clamann-Lévy, 1924. In-8 broché de [6]-III-[1]-360-[2] pages. couverture rempliée imprimée en rouge et noir (légèrement insolée).
Jolie édition imprimée sur beau papier vélin du Marais numérotée. Première édition française (?) de ces mémoires narrant l'adolescence de l'auteur. "Nous allons le voir, dans ce volume, faire son apprentissage de la vie. Quelle nature merveilleusement organisée pour sentir la souffrance! Quelle délicatesse! Quelle richesse d'instincts purs! Tout va le froisser, le heurter, le meurtrir. Il verra, de près, des friponneries, des hypocrisies révoltantes, il subira le contact d'êtres faisant le mal par amour du mal, de gens stupides, brutaux, ivrognes, et quand, par hasard, ils raisonnent, tenant des propos d'un mysticisme nébuleux, pessimiste, antisocial. Ah! la Russie, quel excellent terrain pour la floraison des sophismes les plus délirants, et lorsqu'on lit ces Mémoires, comme on s'explique le succès des bolchéviks!" avant-propos du traducteur. Joli tampon de possesseur au verso du premier feuillet.
0 Librairie contemporaine Hardcover
Mémoires de Bourrienne, Ida Saint-Elme, Betsy Balcombe, Fouché Reliure moderne, couverture cartonnage, 240 x 170 mm, Tome premier :La vie Privée de Napoléon 457 pp, avec 40 illustrations d'après les estampes et les tableaux de l'époque Tome deuxième :La courtisane de la grande armée,119 pp, Tome troisième : Souvenirs d'une petite amie de napoléon : 116 pp Quatrième Tome : Mémoires de Fouché : 156 pp en bon état