‎SCHULTZE Jurgen‎
‎Le XIXè siècle.‎

‎ , Lausanne, Rencontre,1970; in-8 carré, reliure éditeur, 264 pp, une illustration par page Langue: Français ‎

Reference : M11209


‎‎

€15.00 (€15.00 )
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Reference : LCS-4422

‎CATALOGUE D'INVENTAIRE D'OUTILS offerts à la vente vers 1850 par un marchand français. Catalogues d’outils du XIXe siècle entièrement dessiné et mis en couleurs à la main‎

‎Plus de 180 outils et ustensiles dessinés et mis en couleurs vers 1850. Un recueil unique du plus haut intérêt pour l’histoire des techniques et de l’artisanat. France, milieu du XIXe siècle. Grand in-8 oblong de (60) ff. et (7) ff. plus petits reliés à la suite. Quelques déchirures anciennement restaurées, quelques salissures. Relié en pleine basane verte, encadrement d’un filet à froid sur les plats, dos lisse. Reliure de l’époque. 243 x 171 mm. ‎


‎Rare témoignage du commerce des outils et ustensiles dans la France du milieu du XIXe siècle. Recueil unique, regroupant plus de 180 outils et ustensiles répartis sur 67 feuillets au format grand in-8 oblong, présentant l’inventaire des outils disponibles chez un quincailler français dans les années 1850. Il était utilisé comme catalogue de vente par un marchand. Plus de 180 outils, des plus simples aux plus sophistiqués furent ici finement dessinés et coloriés à l’époque par le marchand lui-même. Ces dessins offrent une vision très nette des formes et des couleurs des nombreux ustensiles alors proposés à la vente : tournevis, vis, scies, écrous, têtes de marteaux, burins, chevilles, tenailles, clous, forets, perceuses, mèches, pinces, enclumes, haches, moulins à café, couteaux, truelles, cadenas, limes, ciseaux à bois, manivelles … Presque toutes les illustrations sont numérotées, et certains objets sont disponibles dans différentes couleurs comme par exemple les moulins à café ou encore les perceuses. Le présent recueil, produit vers le milieu du XIXe siècle, est un très intéressant témoignage de la fabrication traditionnelle des outils en France et nous permet d’évaluer l’évolution de leurs formes et de leur efficacité. Recueil unique, entièrement dessiné et mis en couleurs à l’époque par un quincailler français. Il est du plus grand intérêt non seulement pour l’histoire des techniques et du bricolage au milieu du XIXe siècle, mais aussi pour l’artisanat. Quelques annotations manuscrites ajoutées en français par le marchand en marge de certaines illustrations (« fumé rouge », « rouge vif », …) nous confirment l’origine française du présent catalogue de vente.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR12,500.00 (€12,500.00 )

‎SCHENCK, I.‎

Reference : LCS-8900

‎Tarot animalier. Jeu de tarot par un maître cartier allemand du XIXe siècle‎

‎Joli jeu de tarot entièrement colorié à la main à l’époque, inspiré des tarots animaliers exotiques et orientalisants du XVIIIe siècle. Nuremberg, XIXe siècle. Jeu de 78 cartes (complet) au dos marbré noir, contenues dans une boite cartonnée de la fin du XIXe siècle. Pièce de titre en chagrin noir frappée or sur la boîte.Dimensions des cartes : 110 x 58 mm.‎


‎Joli jeu très plaisamment colorié à l’époque, inspiré des tarots animaliers exotiques et orientalisants du XVIIIe siècle. Les figures sont fort bien dessinées et de grandes dimensions. Les enseignes sont cœur, carreau, pique et trèfle, et sur le valet de trèfle on trouve le nom du maitre cartier I. Schenck. Le valet de trèfle a l’attitude accoutumée chez les cartiers allemands ; il est appuyé d’une main sur une hallebarde. En haut et en bas des cartes correspondant aux atouts se trouve un grand chiffre romain indiquant la valeur de la carte ; dans le milieu une scène représente un animal exotique ou imaginaire : dromadaire, licorne, léopard, lion, éléphant, singes, ours… Le roi de carreau indique la ville de fabrication de ces cartes, à savoir Nuremberg. Les 78 cartes ont été gravées sur métal et entièrement coloriées au pochoir à l’époque. Précieux exemple d’un jeu de tarot produit par un maitre cartier allemand au XIXe siècle, complet de ses 78 cartes coloriées à l’époque au pochoir, en très bon état de conservation. Provenance : deux cachets sur l’as de cœur Deutsches Reich – Dreissig Pf., le second non identifié.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR9,500.00 (€9,500.00 )

‎SAITO GESSHIN‎

Reference : LCS-13980

‎Edo Meisho zue. (= Illustration des sites célèbres de la ville d’Edo). Édition originale de la meilleure description de la ville d’Edo (l’actuelle Tokyo), la plus grande ville du monde au milieu du XIXe siècle‎

‎Édition originale de la meilleure description de la ville d’Edo (l’actuelle Tokyo) au milieu du XIXe siècle, ornée de plus de 600 gravures sur bois. Précieux exemplaire conservé dans ses élégantes brochures japonaises d’origine. Tokyo, 1834-1836. Tokyo, Suwaraya Ihachi, Tenpo 5- Tenpo 7, [1834-1836].20 volumes in-4 sur papier japonais de riz ou de mûrier. Conservés dans leurs brochures d’origine bleues à motifs gaufrés de branches de pins, pièce de titre sur le plat supérieur de chaque volume, sutures probablement renouvelées. Deux étuis modernes de toile beige. Reliure de l’époque. 258 x 170 mm.‎


‎Édition originale de la meilleure description de la ville d’Edo (l’actuelle Tokyo), la plus grande ville du monde au milieu du XIXe siècle. H. Kerlen, Catalogue of Pre-Meiji Japanese Books and Maps in Public Collections in the Netherlands, Amsterdam, 1996, n 224; V. Béranger, Recueils Illustrés des Lieux Célèbres, Ebisu, Tokyo, 2002, pp. 81-113; T. Screech, The Western Scientific Gaze and Popular Imagery in Later Edo Japan, Cambridge Univ. Press, 1996. “Le genre des Meisho-zue nait au Japon a la fin du XVIIIe siècle. Gravures et texte concourent au recensement de l’histoire locale et du patrimoine des villes traversées par les voyageurs. Destinés à vulgariser l’histoire des lieux, à faciliter l’appropriation topographique et intellectuelle de la géographie du pays, ils connurent un large succès.”(V. Béranger, La réception des Meisho-zu dans la France du XIXe siècle.) « Meisho-zue : dénomination des livres illustrés qui décrivent les paysages et présentent l’histoire des lieux célèbres de Kyôto, Edo et quelques provinces. Ils furent publiés vers la fin de l’époque d’Edo. L’origine de ce genre d’ouvrage remonte aux guides des lieux célèbres (meisho-ki) écrits au début de l’époque d’Edo. Si on compare le meisho-zue au meisho-ki, on remarque que les images y sont plus nombreuses et ont plus d’importance que les descriptions verbales. Les illustrations sont réalistes et ont subi l’empreinte de la peinture de genre… Les Meisho Zue les plus connus sont le ‘Yamato Meisho Zue’, ‘l’Ise Sangu Meisho zue’ et ‘l’Edo Meisho zue’ sur Edo (1836). » (Seiichi Iwao, Dictionnaire historique du Japon, II, 115). Pendant 40 ans, trois membres de la famille Saito qui faisaient partie du gouvernement d’Edo, se sont succédé afin de rassembler les informations nécessaires à la description de la capitale shogunale. Les lieux célèbres d’Edo ne voient vraiment le jour qu’après le terrible incendie qui détruisit la ville antérieure en 1657 car après cette date la ville fut entièrement reconstruite. Saitō Yukio Nagaaki (1737–1799) initia le projet en 1791 mais mourut avant de l’avoir terminé. Son beau-fils, Saitō Yukitaka Agatamaro (1772–1818), entreprit de nouvelles recherches dans la région d’Edo et continua son œuvre. Il mourut aussi avant de terminer le projet. Son fils, Saitō Yukinari Gesshin (1804–1878), rédigera le projet final, une géographie humaine très détaillée, qu’il rendra public en 1834. Le succès de l’ouvrage fut considérable et il devint rapidement un best-seller au Japon. Le texte mélange le chinois et le japonais. L’abondante illustration se compose de plus de 600 gravures sur bois, la plupart sur double page, réalisées par Hasegawa Settan (1778-1843). Ce dernier excelle dans l’illustration de temples, ruines, monuments, foires, festivals populaires, la vie des paysans, négociants de saké, théâtres, lieux de divertissements, maisons closes... Les illustrations, très vivantes sont empruntées à la littérature, à des évènements historiques ou légendaires, et à des scènes de mœurs contemporaines. L’une des illustrations du volume 7 montre la grande statue du Buddha Amida dans son environnement de l’époque. Très bel exemplaire de toute pureté conserve dans ses élégantes brochures japonaises d’origine.‎

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EUR19,500.00 (€19,500.00 )

Reference : LCS-14866

‎PEINTURE CHINOISE EN ROULEAU REPRÉSENTANT UN CORTÈGE DE MARIAGE. Cortège d’un mariage luxueux sur rouleau chinois du XIXe siècle‎

‎Superbe peinture chinoise en rouleau horizontal représentant le cortège d’un mariage luxueux. Chine, dynastie Qing, seconde moitié du XIXe siècle. S.l.n.d. [Chine, dynastie Qing, seconde moitié du XIXe siècle].Rouleau horizontal peint sur soie et papier traditionnel chinois. Encre de Chine et lavis coloriés. Baguette d’enroulement en bois sombre ornée d’une bande de soie bleue. L’axe central du rouleau a un diamètre de 2 cm environ. Couverture décorée de soie multicolore. Dimensions du rouleau : environ 3,85 m de longueur x 0,36 m de largeur.‎


‎Superbe peinture chinoise en rouleau horizontal représentant le cortège d’un mariage luxueux. Le rouleau offre une palette de couleurs très variée, et en particulier de superbes violets, roses et verts traditionnels. La scène est également rythmée par l’emploi du rouge qui occupe une place importante dans ce thème festif. Il est intéressant de noter que les couleurs de peau sont codifiées selon les types de personnages. De nombreux rehauts d’or et d’argent ponctuent la scène et lui donnent du relief.On peut déduire du caractère luxueux de la peinture qu’elle fut commandée par une famille noble, puissante et aisée, comme en témoignent les inscriptions visibles sur la peinture, les somptueux trousseaux de la mariée, contenus dans un coffre d’une grande richesse décoré d’un dragon, symbole de puissance... Les nombreux détails du rouleau : les palanquins élégants, les magnifiques lanternes et boites de cadeaux, les bannières, soulignent l’importance et la richesse de la famille, sans jamais révéler son identité. La peinture porte trois inscriptions : 1. Sur une bannière : Deng Ke, 登科, signifiant qu'un membre de la famille (probablement le père déjà décédé) a été reçu aux examens impériaux, au niveau le plus élevé, ouvrant la voie à une haute fonction dans le gouvernement impérial, 2. sur une boîte: 登科, la même inscription que sur la bannière, mais en caractères stylisés, 3. sur une autre bannière (le deuxième caractère est à moitié caché): Shi Jia, せ家, signifiant qu'il s'agit d'une famille de “Mandarins” (les personnes de la famille, de génération en génération et depuis des temps anciens, ont toujours été des hauts fonctionnaires du gouvernement impérial). 76 personnages sont représentées sur la peinture. Le cortège se compose essentiellement de six groupes, définis selon des règles strictes de l'époque: a. la mère de la mariée, portée sur un palanquin, (le père, probablement décédé, n'est pas représenté sur le rouleau), b. un premier groupe de musiciens, c. un groupe de personnages porteurs de cadeaux, d. un deuxième groupe de musiciens, e. la mariée en tête d'un groupe de jeunes femmes, membres de la famille ou amies proches de la mariée, f. les porteurs du magnifique trousseau. Les deux groupes de musiciens, se composant de 8 et de 12 instrumentistes, accentuent l'atmosphère festive. Les instruments de musique représentés sont d'un grand intérêt pour les historiens de la musique chinoise: une cithare, plusieurs cornets, cymbales, flûtes, tambours ou tambourins, un lute et deux instruments dont on ne connaît pas l'équivalent en Europe et qui pourraient être des instruments de percussion. Les visages des 76 personnages sont expressifs et, contrairement à de nombreuses peintures chinoises, sont individualisés et peints avec une grande minutie. Les vêtements, aux couleurs particulièrement vives, sont élégants, en conformité avec la fête. Superbe peinture chinoise sur rouleau, mettant en scène le cortège de mariage d’une famille aisée sous la dynastie Qing, somptueusement mis en couleurs dans des tons vifs et chatoyants avec de nombreux rehauts d’or et d’argent.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR25,000.00 (€25,000.00 )

‎MOROKOSHI MEISHO ZUE.‎

Reference : LCS-17804

‎唐土名所図絵 (= Description illustrée des lieux célèbres de la Chine). Très rare édition originale de la meilleure description des lieux célèbres de la Chine au tout début du XIXe siècle, ornée de plus de 250 gravures sur bois.‎

‎Très rare édition originale de cette superbe description des lieux célèbres de la Chine sous la dynastie Qing. Ōsaka, Kawachiya Kichibei, Bunka 3 [1806] année du tigre, 文化三年丙寅. 6 volumes in-4 imprimés sur papier japonais de riz. Les tomes sont chiffrés en chinois. Le texte est imprimé en sino-japonais avec des notations afin de faciliter la lecture aux Japonais. Cachet rouge de propriétaire au début de chaque volume. Conservés dans leurs brochures beiges japonaises d’origine avec titres d’origine, un titre imprimé et la table des matières de chaque volume collés sur les plats supérieurs, sutures probablement renouvelées. Défauts mineurs aux couvertures. Etui de protection japonais moderne de toile bleue. Reliure de l’époque. 255 x 183 mm.‎


‎Très rare édition originale de cette superbe description des lieux célèbres de la Chine sous la dynastie Qing. H. Kerlen, 1996, Catalogue of Pre-Meiji Japanese books and maps in public collections in the Netherlands, n°1077, E. Kraft, Japanische Handschrift und Traditionelle Drucke aus der Zeit vor 1868, I, 1982, n°511 et II, 1986, n°360; Bibliotheca Wittockiana, Western Travelers in China Discovering the Middle Kingdom (2009), n°54; Beijing in Ancient Maps, 2010, pp. 132-145, (Compiled by the National Library of China, Surveying and Mapping Press). “Le genre des Meisho-zue nait au Japon a la fin du XVIIIe siècle. Gravures et texte concourent au recensement de l’histoire locale et du patrimoine des villes traversées par les voyageurs. Destinés à vulgariser l’histoire des lieux, à faciliter l’appropriation topographique et intellectuelle de la géographie du pays, ils connurent un large succès.”(V. Béranger, La réception des Meisho-zu dans la France du XIXe siècle.) « Meisho-zue : dénomination des livres illustrés qui décrivent les paysages et présentent l’histoire des lieux célèbres de Kyôto, Edo et quelques provinces. Ils furent publiés vers la fin de l’époque d’Edo. L’origine de ce genre d’ouvrage remonte aux guides des lieux célèbres (meisho-ki) écrits au début de l’époque d’Edo. Si on compare le meisho-zue au meisho-ki, on remarque que les images y sont plus nombreuses et ont plus d’importance que les descriptions verbales. Les illustrations sont réalistes et ont subi l’empreinte de la peinture de genre…» (Seiichi Iwao, Dictionnaire historique du Japon, II, 115). L’abondante illustration se compose de plus de 250 gravures sur bois, dont 170 sur double-page, réalisées par les artistes japonais Okada Gyokuzan (1737-1812), Oka Yugaku (1762-1833), et Ohara Toya (1771-1840). Très variées, elles représentent des plans des villes, des cartes des provinces chinoises, des vues topographiques avec les sites archéologiques, les sites sacrés (les quatre montagnes sacrées du bouddhisme...), les monastères, les palais... D’autres illustrations, très vivantes sont empruntées à la littérature classique, à des évènements historiques ou légendaires, et à des scènes de mœurs contemporaines. On trouve aussi parmi ces nombreuses gravures des instruments de musique et d’astronomie, des armes ainsi que des costumes. Les figures sont accompagnées de poèmes et de notices explicatives. La taille des personnages sert de guide au lecteur pour évaluer les dimensions des édifices et des sites décrits. Parmi ces nombreuses illustrations, nous citerons tout particulièrement: une très belle carte de la Chine et de la Corée, un plan de Pékin (Beijing), une vue de la Cité Interdite, l'observatoire astronomique de Pékin fondé par les Jésuites Johann Adam Schall et Ferdinand Verbiest, plusieurs illustrations de globes et d'instruments de mesure introduits par les Européens, les cartes et vues de la grande muraille, hérissée de fortins, de tours de guet et de nombreuses portes... Très bel exemplaire de cet ouvrage très rare, le plus rare de la série des “lieux célèbres” publiée au Japon à partir de la fin du 18ème siècle, de toute pureté conserve dans ses élégantes brochures japonaises d’origine.‎

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