Sans lieu, Les Amis du Club du Livre Chrétien [Robert Morel], 1960, in 8° relié pleine toile violette d'après la maquette d'Odette Ducarre, 314 pages.
Reference : 80048
Tirage de 1960 à la reliure sans "plombs de pistolet" incrustés, ni jaquette rodhoïd, mais avec les "intercalaires" de tulle (Robert Morel Inventaire, n°717). ...................... Photos sur demande ..........................
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Paris, Éditions de Minuit, (15 septembre) 1960. 1 vol. (140 x 195 mm) de 314 p., [1], 2 et prière d'insérer. Broché, non coupé, chemise et étui (Buisson). Édition originale. Un des 87 premiers exemplaires sur pur fil (n° 27). Envoi signé : « pour Hubert Gros très cordialement. Claude Simon ».
Hubert Gros est cité dans le volume Claude Simon, une vie à écrire, lorsque sont évoqués les lettres qu'il a reçues, auxquelles il répondait toujours. Celle d'Hubert Gros, « ancien officier de l'armée française, combattant de la guerre d'Algérie » est citée, « émerveillé qu'il fut par la Route des Flandres [...] ma lecture de l'Acacia a également été pour moi un nouveau saisissement. La description de la campagne qui devient champ de mort, c'est l'image que je garde de la guerre fratricide d'Algérie » (lettre du 9 décembre 1993). C'est après avoir rencontré Alain Robbe-Grillet en 1956 que l'auteur intègre le fameux cercle des écrivains du Nouveau Roman. La Route des Flandres consacrera Claude Simon à l'âge de quarante-sept ans et le Nobel de Littérature couronnera son oeuvre un quart de siècle plus tard. Ce roman restitue son expérience de la guerre 1939-1945 avec, en filigrane, le souvenir de son père, officier de l'armée coloniale française tombé à Verdun, dès les premiers combats en 1914. Simon n'y raconte pas la guerre tout entière, mais évoque les sensations dramatiques ou grotesques qui laissent les images mentales composer un jardin de mémoire chaotique et douloureux. Les événements sont présentés de façon à rendre la reconstitution laborieuse, au travers d'une multitude de voix narratives et de lieux : l'histoire est tout d'abord vécue, brute, puis recomposée ; la construction de l'histoire par le lecteur se fait en même temps que celle qui se fait dans l'esprit du personnage principal, la première n'étant pas imaginable sans la seconde : « J'ai essayé de donner une image de l'imbrication des souvenirs les uns dans les autres. On pourrait dire que le livre est construit comme le portrait d'une mémoire, avec ses circonvolutions, ses associations, ses retours sur elle-même » explique-t-il. Ce parallélisme de construction, semblable à « un trajet fait de boucles qui dessinent un trèfle » caractérise ses oeuvres. Habile restauration en marge inférieure du premier plat de couverture.
PUF Ecrivains PUF, Coll. Ecrivains, 1997, 302 p., broché, des traits au crayon à papier dans la marge de quelques pages, dos un peu creusé avec des plis de lecture, une trace d'étiquette sur le second plat, bon état pour le reste.
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Editions de Minuit.1960.In-8 toilé éditeur avec bandes vertes.Ex.226 avec portrait en couleurs exécuté par Yvonne Ducuing.Dédicace de l'Auteur.BE.
Editions de Minuit 1960 1960. Claude Simon: La route des Flandres / Les éditions de Minuit 1960 . bon état
Bon état
Paris : Éditions de Minuit, décembre 1960, édition réservée aux "Amis de l'Express", tirage à 2500 exemplaires numérotés (N°651). Reliure éditeur toilée marron (18,5x14 cm), portrait de l'auteur en couleurs par Yvonne Ducuing en page avant-titre. Envoi de Claude Simon : "hommage de l'auteur à Monsieur Jean-Pierre Nicolas" en page de faux-titre.
La peintre et sculptrice Yvonne Ducuing fut la deuxième épouse de l'écrivain, avec laquelle il vécut 26 ans.