1985 Ouest France (Université de Mémoire d'Homme), 1987, in 8° broché, 215 pages ; illustrations hors-texte ; couverture illustrée.
Reference : 77604
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M. Jean Paul Cumer-Fantin
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Ouest-France, 1987, gr. in-8°, 218 pp, 50 gravures dans le texte et hors texte, une carte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Cet ouvrage est d'une qualité scientifique remarquable et mérite, à ce titre, d'être signalé. Ses auteurs ne sont plus à présenter; ils nous offrent, dans ces pages, une remarquable synthèse de la question maritime à l'époque moderne. Du XVIe au XVIIIe siècle, le progrès économique a largement reposé sur le développement du grand commerce maritime et dépendait donc des techniques de la voile. Le voilier est devenu un instrument économique majeur et une arme sans cesse perfectionnée. Les Etats d'Europe occidentale et nordique ont opéré leur percée technologique au début de l'époque moderne, mais tout au long de ces trois siècles la domination politique et commerciale des mers s'est faite d'abord grâce au navire de ligne infiniment plus « gros », plus performant, mais aussi plus surchargé d'hommes que le navire de commerce. Cela signifiait un effort financier et technologique sans pareil qui fit des arsenaux militaires avec leurs chantiers de construction navale, les plus puissantes des manufactures – et de loin – de l'ère préindustrielle. L'évolution de la marine se fait cependant dans des sens divergents : alors que le soucis de la rentabilité pousse, pour les navires de commerce, à diminuer l'importance des équipages, celui de la puissance de feu oblige, dans les navires de guerre, à concentrer dans l'espace très restreint d'un bateau, une enorme population humaine. La vie à bord de ces beaux voiliers peut donc se transformer en cauchemar, les hécatombes sanitaires apparaissent lors des longues croisières : au bout de trois mois au maximum, l'épuisement des vivres, la corruption de l'eau, le manque de vitamines créent un complexe destructeur où se cumulent scorbuts, typhus et typhoïdes. Les batailles navales se gagnent donc d'abord par les hasards ou les héritages de recettes sanitaires : bière, choucroute et jus de citron sont déterminants, car seuls, ils permettent les longues croisières aux antipodes. Elles se gagnent plus encore dans la constitution de « stocks » suffisants de matelots. Le moteur « vent » au rayon d'action théoriquement illimité (sa grande supériorité initiale sur la vapeur, tant que ses machines primitives exigent des quantités dramatiques de charbon) est en réalité, un moteur humain pourtant fragile. D'où l'intime mariage entre les marines de commerce et de guerre : la puissance militaire est dépendante du nombre de navires, qui est proportionnel à la fois à la capacité fiscale de l'Etat en cause, comme aussi du nombre des matelots que le pays est susceptible de fournir..." (Henri Legohêrel, Revue historique de droit français et étranger, 1989)
OUEST FRANCE. 1987. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 215 pages - nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Classification Dewey : 386-Marine
Ouest france Université, 1987, 215 pp., broché, légères traces d'usage, état correct.
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