Chauny, Baticle, 1950, in 8° broché, 119 pages ; couverture imprimée (effrangée).
Reference : 72327
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Chauny (Aisne), Baticle, 1950, gr. in-8°, 119 pp, biblio, reliure demi-chagrin fauve, dos à 5 nerfs soulignés à froid et orné de fleurons dorés, couv. conservée, bon état, bel exemplaire
Fondé par la bourgeoisie de la Contre-réforme, il devient collège royal pris en charge par les Jésuites qui, expulsés, firent place peu après aux bénédictins de Saint-Corneille. Jusqu'à la Révolution l'Eglise y donne comme partout un enseignement gratuit. La laïcisation fut progressive. Le collège Louis-Napoléon prospère depuis le Second Empire et se mue en lycée Pierre d'Ailly. Pierre Henrion a été professeur d'histoire au lycée de Compiègne. — "Fondé en 1571, le collège, de Compiègne devint « Collège royal » en 1654 et fut alors confié aux Jésuites qui le conservèrent jusqu'à la suppression de leur Compagnie en 1762. Repris quelques années par des séculiers, il passa aux Bénédictins de l'abbaye Saint-Corneille en 1772. C'est l'un, d'eux, dom Lalondrelle, professeur dès 1772 et principal en 1781, qui, en se pliant aux nécessités politiques du moment,, parvint à le faire subsister au cours de la Révolution. Incorporé à l'Université après 1802, le collège connut des difficultés au temps de la Restauration, à cause du remplacement du personnel laïque par des ecclésiastiques plus ou moins liés aux Jésuites. Ce n'est qu'après 1840 qu'il fut en plein essor. Sous le Second Empire, les séjours de la Cour à Compiègne lui valurent, avec quelques faveurs, le nom de « Collège Louis-Napoléon ». Après la redoutable épreuve des deux guerres mondiales, le collège fut transformé en Lycée en 1949. L'ouvrage de M. Henrion retrace ces différentes périodes de la vie du collège, en y recherchant surtout les aspects économiques et sociaux de son histoire. Mais les renseignements sur les études et sur la vie religieuse n'y manquent point. Les archives du collège ayant été détruites en 1918, il s'appuie sur celles de la ville, de l'ancienne Académie d'Amiens (aux Archives de la Somme) et de la Compagnie de Jésus à Rome, et sur les travaux publiés par les érudits locaux." (R. Limouzin-Lamothe, Revue d'histoire de l'Église de France, 1950)