Paris, Les Oeuvres Françaises, 1938, in 8, broché, 117 pages ; non coupé.
Reference : 6459
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Les Oeuvres Françaises, 1938, pt in-8°, 116 pp, broché, état correct
« Dans l'horreur du cachot qu'habite le silence / Un autre chant sonore et fluide s'élance » (Charles Maurras) — 11 textes par Léon Daudet, Robert Brasillach, Lucien Corpechot, Jean Martet, Henry Bordeaux, Abel Bonnard, etc. — Le 13 février 1936, passant en automobile à proximité du cortège des funérailles de l’historien Jacques Bainville, boulevard Saint-Germain, à Paris, Léon Blum est pris à partie par d’anciens camelots du roi : la Ligue d’action française, les camelots et la Fédération nationale des étudiants d’action française sont dissous par le gouvernement intérimaire, dirigé par le radical Albert Sarraut. Maurras réagit en menaçant Léon Blum pour « le jour où sa politique nous aura amené la guerre impie qu’il rêve contre nos compagnons d’armes italiens. Ce jour-là, il ne faudra pas le manquer. » Déjà, dans L'Action française du 9 avril 1935, Maurras écrivait à propos de Léon Blum : « C’est un monstre de la République démocratique. […] C’est un homme à fusiller, mais dans le dos. » Le 21 juillet 1936, il est condamné à huit mois de prison ferme et effectue sa peine à la prison de la Santé. Les maurrassiens s'indignent d'une condamnation qu'ils jugent politique. De fait, Maurras reçoit de très nombreuses marques de soutien dont celui du pape Pie XI... Le 8 juillet 1937, entre quarante à soixante mille personnes, viennent rendre hommage à Maurras à l’occasion de sa libération au Vélodrome d’Hiver en présence de la maréchale Joffre.
P., Les uvres Françaises, 1938 ; petit in-8 broché. 116 pp.-2 ff. Exemplaire très frais, non coupé.
Un des 10 exemplaires sur japon, premier grand papier.