Saint Etienne, Cahiers intempestifs (Collection "Lieux littéraires"), 2001, in 8° carré broché, couverture illustrée ; jaquette illustrée, 295 pages.
Reference : 61688
Bel exemplaire. Quelques illustrations dans le texte. ...................... Photos sur demande ..........................
Librairie ancienne le Bouquiniste Cumer-Fantin
M. Jean Paul Cumer-Fantin
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France
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[Imprimerie de J.-A. Quillot] - Comité Central Républicain ; BAZE ; BERARD
Reference : 33946
(1848)
1 brochure in-8, Imprimerie de J.-A. Quillot, Agen, s.d. (circa 1848), 7 pp.Rappel du titre complet : Comité Central Républicain. [ Discours du Candidat Bérard, commissaire du gouvernement et candidat républicain en 1848 ] ... "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
Etat très satisfaisant. Très intéressante brochure politique : "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
Genève et New-York, sans nom [Bruxelles, Henri Samuel] [imprimerie de Saint-Hélier], 1853 sur le titre, 1854 sur la couverture. Tirés à part: Jersey, novembre 1852 (Nox), décembre 1852 (Joyeuse vie), janvier 1853 (A l'obéissance passive), 30 novembre 1853 ( L'Expiation). 20 novembre 1853 pour le Discours. 24 février 1854 pour le banquet (Jersey, Genève et New-York). Un volume in-32 & la très rare collection complète des quatre imprimés des pièces extraites de l'édition non expurgée des Châtiments. Elles sont imprimées en une feuille non coupée de 16 pages in-32 y compris le titre Châtiments par Victor Hugo sauf A l'obéissance passive. Nox au-dessous duquel on lit: "Ce grand poète-orateur républicain...". Joyeuse Vie (Titre Châtiments). A l'Obéissance passive (sans titre général). L'Expiation (Titre Châtiments). Broché non coupé à l'état neuf pour les Châtiments avec sa couverture à la date de 1854 comme il se doit (Clouzot), parfait état pour les pré-originales.
Première édition complète des Châtiments en premier tirage. Joint quatre très rares éditions pré-originales parues quelques semaines seulement avant la publication des célèbres Châtiments de Victor Hugo. Ces pré-originales se composent en réalité de quatre plaquettes : "Nox" et "Joyeuse Vie", ainsi que "A l'obéissance passive" et "Expiation" qui ont été publiées séparément et clandestinement durant l'exil de leur auteur à Guernesey. « De l'édition non expurgée [de Châtiments], Hugo fit tirer quatre extraits destinés à être introduits en France par lettre. L'Expiation ; Joyeuse Vie ; À l'obéissance passive & Nox. Les deux premiers de ces extraits, Expiation et Joyeuse Vie ont été tirés à 2 000 exemplaires, les deux derniers A l'Obéissance passive et Nox à un nombre infime (10 ou 12 peut-être ?) sans qu'on en comprenne la raison. Ils sont restés longtemps inconnus » (Clouzot, Guide du bibliophile français, 149). Bien que le nombre d'impressions annoncé par Clouzot soit invérifiable, il n'en demeure pas moins que l'imprimeur belge Samuel indique à Victor Hugo avoir imprimé les deux premières à 2000 exemplaires chacune, alors que la troisième, Joyeuse vie, ne sera en fait imprimée qu'à tout petit nombre, quelques dizaines et la quatrième, A l'Obéissance passive, passera à la trappe. Pas de trace d'exemplaire dans la collection Zoummeroff, inconnu de Carteret et jamais vu par Vicaire, qui ne connaissait de visu que les deux premières. Carteret, Vicaire, IV, col. 312 et 313, Clouzot.