1866 P., Librairie Achille Faure, 1866, in 12 broché, 329 pages et catalogue de la librairie Faure ; couverture fanée.
Reference : 60327
Edition Originale avec mention fictive d'édition sur la couverture. ...................... Photos sur demande ..........................
Librairie ancienne le Bouquiniste Cumer-Fantin
M. Jean Paul Cumer-Fantin
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42000 Saint-Etienne
France
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Paris, Achille Faure [Imprimerie générale de Ch. Lahure], 1866 in-12, [2] ff. n. ch., 328 pp., [2] ff. n. ch., sans le catalogue "in fine", mais exemplaire truffé de 39 dessins à l'encre de Chine, contrecollés, de grand format en regard du début de chacune des nouvelles, de petit format dans les interstices du texte, demi-chagrin cerise, dos à nerfs orné de filets et caissons dorés, tête dorée, couverture et dos conservés (rel. de la fin du XIXe).
Édition originale du premier ouvrage signé par l'auteur (car L'Argent était paru sous le couvert de l'anonymat), regroupant ses plus longs articles publiés de 1857 à 1865, presque tous dans le Figaro. Le titre est trompeur : comme il est précisé en liminaire, le sujet n'en est pas le refus de la conscription et son développement considérable sous le Premier Empire, mais le refus des normes sociales en général. Ses réfractaires sont des bohèmes littéraires, devenus marginaux. À noter l'étonnant chapitre, intitulé "Les Victimes du livre", où se déroule une analyse de la lecture et de ses effets sociaux et idéologiques, catégorie par catégorie. Vicaire, VII, 947-48. Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, G. Charpentier, 1881 in-12, [2] ff. n. ch., 303 pp., un f. n. ch. de table, soulignements et surcharges manuscrits au crayon de bois, demi-basane marine, dos à nerfs, chiffre R.C. poussé en queue du dos (reliure de l'époque). Rousseurs.
La première édition est de 1866, et ce fut alors le premier ouvrage signé par l'auteur, regroupant ses plus longs articles publiés de 1857 à 1865, presque tous dans le Figaro. Le titre est trompeur : comme il est précisé en liminaire, le sujet n'en est pas le refus de la conscription et son développement considérable sous le Premier Empire, mais le refus des normes sociales en général. Ses réfractaires sont des bohèmes littéraires, devenus marginaux. À noter l'étonnant chapitre, intitulé "Les Victimes du livre", où se déroule une analyse de la lecture et de ses effets sociaux et idéologiques, catégorie par catégorie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, G. Charpentier [Imprimerie E. Capiomont et V. Renault], 1881 in-12, [2] ff. n. ch., 303 pp., un f. n. ch. de table, broché.
La première édition remonte à 1866, et ce fut alors le premier ouvrage signé par l'auteur, regroupant ses plus longs articles publiés de 1857 à 1865, presque tous dans le Figaro. Le titre est trompeur : comme il est précisé en liminaire, le sujet n'en est pas le refus de la conscription et son développement considérable sous le Premier Empire, mais le refus des normes sociales en général. Ses réfractaires sont des bohèmes littéraires, devenus marginaux. À noter l'étonnant chapitre, intitulé "Les Victimes du livre", où se déroule une analyse de la lecture et de ses effets sociaux et idéologiques, catégorie par catégorie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Dunod Broché 1926 In-8 (17 x 24,5 cm.), broché, 413 pages, illustrations noir et blanc in-texte ; mors antérieur fendu, menus manques aux coiffes, plats un peu défraîchis, intérieur frais, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
S.n., Paris s.d. [1865], 13,5x21cm, deux pages sur un double feuillet.
Elogieuse lettre autographe signée de Jules de Goncourt, signée E&J de Goncourt, adressée à Jules Vallès qui vient de faire paraître son ouvrage polémique "Les réfractaires" dans lequel il exalte notamment le prolétariat, 51 lignes à l'encre noire, deux pages sur un double feuillet. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Jules de Goncourt ne cache pas son enthousiasme et son admiration pour le travail du sulfureux et terrible Jules Vallès : "Nous avons eu bien souvent, ces temps-ci, la démangeaison de mettre nos sympathies pour vous au bout de notre plume, de vous écrire combien nous avions eu de plaisir à accrocher un article, une page, vingt lignes signées de votre nom, de votre marque d'artiste ; uner bête de pudeur, l'embarras de vous jeter notre poignée de main au nez, nous a retenus...[...] vous ne douterez pas du profond et vif intérêt que nous avons pris à cette étude poignante, sévère et chaude, impitoyable et vibrante..." qui a dépeint à merveille la tourmente du bas-peuple : "Il passe dans toutes vos pages, cette amertume généreuse et mélancolique que donne aux âmes tendres et hautes le spectacle des misères sociales. Vous montrez des coins de martyrs dans les grotesques de la Bohême... Vous avez le souffle et la fièvre de ce temps-ci..." Les frères Goncourt voudraient bien écrire quelque chose à ce sujet : "... malheureusement bien des choses nous manquent en ce moment pour écrire sur le Réfractaires, un article digne d'eux, de vous. le temps d'abord, puis le journal, puis encore l'habitude de lire un livre pour le juger... un livre surtout qui nous prend comme celui-ci par les entrailles, qui nous touche à fond par toutes sortes d'affinités secrètes..." et Jules lance une invitation à Jules Vallès pour la première de leur pièce Henriette (qui sera créée le 5 Décembre 1865) : "Nous serons heureux de voux avoir à la première d'Henriette... vous voudrez bien être libre ce soir-là..." Les lettres manuscrites de Jules de Goncourt, mort à 40 ans, sont rares. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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