P., Hachette (Collection "Les Grandes Ecrivains Français"), 1891, in 12 relié pleine toile noire, 224 pages ; portrait en frontispice ; cachets et étiquette de bibliotèque.
Reference : 58393
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Séduisant exemplaire conservé tel que paru à toutes marges dans ses brochures d’attente, l’un des plus grands connus. Hambourg, s.n., 1782. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ xiv pp., (1) f., 366 pp., (1) f. d’errata ; II/ 237 pp., ff. du premier cahier intervertis, cachet humide d’une bibliothèque religieuse répété sur le titre, la p. 121 et en dernière page de chaque volume. Conservé non rogné dans ses brochures d’attente de papier dominoté, étiquettes avec titre aux dos, boite de plexiglass. Brochures de l’époque. 217 x 142 mm.
Edition originale du virulent ouvrage de Mirabeau écrit pendant sa détention au donjon de Vincennes et s’élevant contre le despotisme. Graesse, IV, 535 ; Einaudi 3932 ; Cioranescu 45191 ; Conlon 82 ; Bûcher 573. Mirabeau (1749-1791) est le fils de l’économiste Victor Riquetti de Mirabeau. Homme politique français, il est l’un des personnages les plus marquants de la Révolution et l’orateur de plus brillant de l’assemblée constituante. Il a des relations très difficiles avec son père et mène une vie de débauche où il accumule de nombreuses dettes. Pour le soustraire à ces dernières, il sera enfermé par lettres de cachet en prison sur demande de son père à plusieurs reprises. Mirabeau rédigea les Lettres de cachet dans le donjon de Vincennes où il resta enfermé pendant 3 ans et demi, au même moment que le Marquis de Sade. Œuvre éloquente où il flétrit énergiquement les abus du pouvoir arbitraire, Les Lettres de cachet sont un véritable réquisitoire débutant par une histoire du droit pénal français ; Mirabeau poursuit par l’organisation de l’administration pénitentiaire à la fin de l’Ancien Régime, qu’il dénonce violemment. « ‘Des Lettres de cachet’ n’est pas seulement une éloquente protestation contre le despotisme, un plaidoyer chaleureux en faveur de la liberté individuelle, mais encore un véritable travail d’érudition rempli d’exemples historiques, et qui suppose d’immenses lectures ». (Barbier). « C’est par l’histoire et par la raison que Mirabeau combat les détentions arbitraires » (P. Negrin). « Des Lettres de cachet mérite de grands éloges. Les principes du droit naturel, base de toute société et de toute civilisation, y sont exposés et développés avec autant de force que de netteté. Mirabeau s’y montre déjà grand publiciste et l’écrivain y fait pressentir l’orateur ». (A. de Montor). « Cet ouvrage, nouvelle dénonciation du pouvoir arbitraire, plaidoyer en faveur de la liberté individuelle, défense de la justice et de l’humanité contre le despotisme, eut un tel retentissement à l’époque, que Vergennes demanda à la Prusse d’arrêter la publication de cet écrit licencieux, de le saisir et de détruire le manuscrit… » (H. Aureole, Bibliographie sur Mirabeau). Superbe exemplaire conservé tel que paru, à toutes marges car non rogné, dans ses brochures d’attente de papier dominoté. L’un des plus grands exemplaires connus (hauteur : 217 mm). Le second volume est considéré comme rare car il aurait été détruit par les autorités prussiennes, à la requête du gouvernement français. Provenance : l’exemplaire provient de la bibliothèque de Mr. Bidault, Gentilhomme du Comte d’Artois, futur Charles X.
Exemplaire unique de l’édition originale érotique de Mirabeau imprimé en 1802 orné de 8 dessins érotiques, 10 estampes érotiques en couleurs du XVIIIe siècle et 21 gravures érotiques, reliée en maroquin de l’époque. À Paris, chez L. Duprat, Letellier et Cie, 1802. 4 tomes en 2 volumes in-8 de: I-II : (8) pp. , xx, 304, (4) (dont les 2 dernières blanches); (4) pp. (dont la dernière blanche), 273, (3) (dont la dernière blanche), en tout 1 portrait, 1 frontispice, 1 frontispice en couleurs, 3 dessins, 15 planches en noir et blanc et 7 planches en couleurs / III-IV : (4) pp. (dont la dernière blanche), 243, (3) (dont la dernière blanche); (4) (dont la dernière blanche), 293, (3) (dont la dernière blanche), en tout 4 dessins en noir et 1 dessin à l’encre rouge, 13 planches en noir, 2 planches en couleurs. Maroquin rouge à grain long, double filet estampé à froid encadrant les plats avec anneaux d'angles, dos lisses filetés, filet ondé doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées, quelques rousseurs. Reliure de l’époque de Lefebvre. 202 x 123 mm.
Édition originale de la « traduction libre » du Décaméron par Honoré-Gabriel Riquetti de Mirabeau. Exemplaire tiré sur papier vélin. En regard de certaines des nouvelles de Boccace, Mirabeau a placé les contes en vers que Jean de La Fontaine a composés d'après celles-ci. L'éditeur a ajouté 4 contes tirés du persan et de l'arabe, dont un traduit par l'orientaliste Louis Langlès, et les autres extraits des Mille-et-une nuits. L’exemplaire est orné de 8 planches gravées sur cuivre hors texte d'après les dessins de Clément-Pierre Marillier par divers artistes sous la direction de Nicolas Ponce. Exemplaire unique exceptionnellement enrichi de 40 pièces érotiques: - 8 dessins érotiques du 18ème siècle. Soit 7 à la mine de plomb et un à l'encre rouge à la plume. - estampes galantes des contes du Boccace. Soit 10 planches gravées sur cuivre rehaussées de couleurs, dont le titre, toutes réemmargées de papier vergé et collées en marges intérieures du volume. - estampes galantes des contes du Boccace. Suite de 21 planches gravées sur cuivre, soit un titre et 20 compositions d'après Hubert Bourguignon d'Anville dit Gravelot, distribuée à la demande pour compléter des exemplaires de l'édition illustrée de Londres du Décaméron (1757-1761). - portrait de Boccace d’après Gravelot, gravé par Jean-Baptiste-Michel Dupréel pour l’édition de 1801 du Décaméron. Mirabeau, surnommé «l’Orateur du peuple» et «la Torche de Provence», reste le premier symbole de l’éloquence parlementaire en France. Bien que membre de la noblesse, il se distingue en tant que député du Tiers état aux États généraux après avoir été rejeté par l’ordre de la noblesse. En 1776, Mirabeau publie son Essai sur le despotisme, qui dénonce l’arbitraire du pouvoir royal: « le despotisme n’est pas une forme de gouvernement […] s’il en était ainsi, ce serait un brigandage criminel et contre lequel tous les hommes doivent se liguer. » Mirabeau est emprisonné au donjon de Vincennes de 1777 à 1780. Il y rencontre Sade, qui y est enfermé à la même époque. Il y écrit beaucoup : des lettres, notamment à Sophie de Monnier, publiées en 1792 sous le titre de Lettres à Sophie, chef-d’œuvre de la littérature passionnée, ainsi qu’un virulent libelle contre l’arbitraire de la justice de son temps, Des Lettres de cachet et des prisons d'État, mais aussi une œuvre érotique particulièrement crue. Proche du philosophe juif alsacien Cerf Beer, Mirabeau fait paraître en 1787 Sur Moses Mendelssohn, sur la réforme politique des Juifs, inspiré du travail de l'auteur allemand J. Ch. Dohm qui publie Über die bürgerliche Verbesserung der Juden (De la réforme politique des juifs) en 1781 (puis traduit en 1782). Il fait partie en 1788, entre autres avec Brissot, Clavière et Condorcet, des fondateurs de la Société des amis des Noirs, créée pour l'abolition immédiate de la traite des Noirs et progressive de l'esclavage dans les colonies. Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque en maroquin signée de Lefebvre.
Kleffer et Aug. Caunes, impr. de Plassan, à Paris, coll. « Les Orateurs Français » 1820 3 tomes. In-8 14 x 21,5 cm. Reliures demi-chagrin vert foncé, dos à 5 nerfs, auteur et titre doré. LX + 533 - 576 - 541 pp. Manque la page de titre au Tome I. Coupes frottées. Coins très émoussés et frottés. Coin de tête du deuxième plat de couverture du Tome III usé. Intérieurs en bon état. Tome I : Portrait de Mirabeau en frontispice gravé par Le Mire ainé et Dequevauviller. Fac similé d'une lettre. Avertissement des éditeurs. Notice sur Mirabeau. Oraison funèbre. Mirabeau et le cardinal de Retz. Jugements. Etats de Provence. Etats-Généraux. Tome II : Assemblée Nationale. Tome III : Assemblée Nationale.
Etat correct d’occasion
P., sn. 1798 3 volumes in-8, plein veau blond marbré, dos lisse richement orné, pièces de titre et tomaison rouge et vert, encadrement à la grecque, 4- XIX- 375- 4-393- 4-388 pp. 2 portraits d'après Antoine Borel : Mirabeau en frontispice gravé par Etienne Claude Voysard et Sophie Monnier gravé par Jean-Louis Delignon, 13 figures hors-texte gravées sur cuivre par Elluin et Dupréel d'après Borel et Marillier. Reliure un peu passée, coifes usées, mors fendillés.
Seconde édition illustrée de la traduction de Mirabeau. Les tomes I et II contiennent les Elégies, le tome troisième des Contes et nouvelles. Bon état d’occasion
Paris, Plon-Nourrit et Cie 1903 In-8 23 x 14 cm. Reliure demi-basane bordeaux, dos lisse orné d’un grand fer doré, III-463 pp., notes et pièces justificatives, dictionnaire des noms propres, table des matières. Exemplaire en bon état.
Bon état d’occasion