P., Le Cerf (Collection "La Sainte Bible traduite en français sous la direction de l'Ecole Biblique de Jérusalem"), 1954, in 8° broché, 97 pages ; non coupé.
Reference : 56988
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État : Bon état - Année : 1985 - Format : in 4° - Pages : 167pp - Editeur : Les Orphelins Apprentis d'Auteil - Lieu d'édition : Paris - Type : Cartonnage toile éditeur, jaquette illustrée - Divers : Jaquette très légèrement frottée. Une légère tache en tranche de tête. Coin bas du premier plat de couv un peu "tassé". - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/yves-gosselin/7081-daniel-brottier-homme-de-dieu?lrb
La vie exemplaire de cet homme de Dieu, missionnaire Spiritain au Sénégal, aumônier militaire volontaire pendant la Grande Guerre, artisan de l'Union Nationale des Combattants et annimateur de l'oeuvre des Orphelins Apprentis d'Auteil. Une vie de service pour Dieu auprès des hommes. La geste merveilleuse de Daniel Brottier, homme de Dieu et en son temps. Petite chronique des Orphelins Apprentis d'Auteil. Préface du Cardinal François Marty.
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Reference : 9091
1. Daniel Nadaud chez Lucien Durand, catalogue d'exposition, 1977. In-12, agrafé, non paginé [16 pp.]. Texte de Jean-Louis Pradel.2. Daniel Nadaud chez Lucien Durand, catalogue d'exposition, Paris, 1980. In-12, agrafé, non paginé [21 pp.]. Texte de Bernard Noël. Planches en noir et en couleur.3. Daniel Nadaud & Bernard Noël, Délicat désastre en trente six poses, édité par le Crac à l'occasion de l'exposition de Daniel Nadaud, Un délicat désastre au Musée départemental Albert et Félicie Demard, Champlitte [21 octobre 2007 - 18 février 2008] et au 19, Centre d'art régional contemporain, Montbéliard. In-12 broché, format à l'italienne, 70 pp. Nombreuses planches couleur.4. Daniel Nadaud, L'eau régale, 1991, collection "L'Invité", AAVT, Limoges, 1991, tirage limité à 500 exemplaires. In-12, broché sous couverture rempliée, planches en noir dont une dépliante, texte de Frédéric Valabrègue. Avec un envoi A.S. de Daniel Nadaud au critique d'art Gilbert Lascault.5. Daniel Nadaud, Galerie Fanny Guillon-Laffaille, Paris, 1990. In-8, agrafé sous papier calque illustré, 8 pp. Planches en noir.6. Daniel Nadaud, exposition Centre Culturel communal de Brétigny, 1995. In-8, dépliant [8 pp.] sous couverture illustrée en couleur ; 4 planches en noir.7. Daniel Nadaud, par Bernard Noël et Charles Schaettel, ouvrage publié à l'occasion de l'exposition des oeuvres de Daniel Nadaud à la chapelle Saint-Julien à Laval [1990]. In-8, cartonnage éditeur sous couverture illustrée en couleur, 62 pp. ; nombreuses planches.8. Les balles perdues, Daniel Nadaud : dessins d'une part et coloriages de l'autre, musée départemental de Flandre, Cassel, 2010. In-4, agrafé, avec 14 planches "envahies par de menus détails, extraits d'une guerre qui ne fut pas monstrueuse, démente et ouvrière, qui ne fut pas la dernière et 13 pages à colorier inspirées d'objets épars, reliés à ce chaos, la plupart conservés par le musée départemental de Flandre."9. Daniel Nadaud, Diable !, album à colorier, exposition du musée de l'Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d'Olonne, 2006.
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Daniel Dezeuze, La lumière blanche du printemps, poème de Daniel Dezeuze illustré de cinq collages peints originaux de Daniel Dezeuze inspirés de la calligraphie extrême-orientaliste, Rivières — Sète, avril 2006, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 8 double f., 12,5x12cm + emboîtage éditeur. XII exemplaires, tous uniques. Exemplaire V/XII signé par l’artiste au colophon. Papier d’Arches. Édition originale. Il s'agit du 435e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiées en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de Pierre André Benoit, dans la continuité de la philosophie éditoriale de l'artiste alésien, et le 2e de Daniel Dezeuze chez cet éditeur, le 1er en tant qu'auteur et illustrateur. Magnifique poème et collages peints uniques de Daniel Dezeuze, inspirés de la calligraphie extrême-orientaliste : "Des sombres futaies longent la rivière. A l'orée viennent les perdreaux attirés par les volières d'un grand mas. Mais ils repartent à tire-d'aile au ras des cistes cotonneux. L'averse se débobine en fuseaux grisâtres et enjambe les bosquets. Qu'égale la pluie qui glisse en biais sur les taillis luisants ? Des sources dégorgent sous les cressons charnus. Le secret de l'herbe ressurgit dans une recrudescence drue et très dévote. Toutes les sèves se nébulisent pour former la lumière blanche du printemps. Les mauvaises herbes pourchassées par le feu et le poison ont caché leurs graines dans les fentes et les replis. Bientôt entre chien et loup vont venir les hirondelles hâtives Et puis quelques chauves-souris, peaux de chamois froissées sur les fusains de la nuit. L'ombre sans cesse talonne le jour qu'elle roule dans un fourreau de sommeil. Les insectes divaguent dans des nuits mi-blanches mi-bleues. Les rêves aussi hors chrysalides. Au loin : des pignons vernissés et des balcons prognathes au-dessus des piscines azurées-chlorées. Plus loin encore : la mer, lame d'acier trempée dans chaque soleil naissant." Né en 1942 à Alès, dans le Gard, Daniel Dezeuze passe sa jeunesse à Montpellier où il étudie à l’école des Beaux-Arts. Entre 1961 et 1967, il voyage au Canada, au Mexique et aux Etats-Unis où il découvre les œuvres des peintres abstraits de l’après-guerre ainsi que les cultures indienne et nomade. De retour en France, il s’installe à Paris et démarre alors sa véritable carrière artistique avec la série des Châssis, qui témoigne d’une recherche commune aux démarches plastiques de l’époque, à savoir la déconstruction des supports et des matériaux traditionnels de la peinture. À partir de 1968, il est l’un des fondateurs du groupe Supports/Surfaces et il crée l’année suivante avec Vincent Bioulès, Louis Cane et Marc Devade la revue Peinture, Cahiers théoriques, revue de référence pour les membres du groupe et le débat critique de ce temps. Tous travaillent à la « déconstruction » du tableau, appréhendé en tant qu’objet. Ils mettent en avant le matérialisme des œuvres, l’importance du processus de création et remettent en cause l’idéalisme pictural. Les oeuvres de Dezeuze, comme en témoigne son intervention dans le livre de PAB, L’espace à l’avant, que nous présentons ici, sont composées de matériaux pauvres, hétéroclites et parfois inattendus : treillages, filets à papillons, valises, trombones ici, évacuant la figure. Daniel Dezeuze a réalisé vingt livres d’artiste pour les Éditions de Rivières sur des textes originaux de sa composition, de PAB, René Pons, Gaston Puel, Francine Marc, Claude Minière et Bernard Teulon-Nouailles. Tous sont présentés dans notre catalogue et témoignent du foisonnement de ses recherches plastiques. De toute rareté.
Daniel Rops. "Qu'est-ce que la Bible ?" "Qu'est-ce que la Bible ?" est un ouvrage écrit par Daniel-Rops, un auteur et historien français renommé pour ses travaux sur l'histoire religieuse. Publié pour la première fois en 1955, ce livre vise à offrir une introduction complète et accessible à la Bible, tant pour les croyants que pour les non-croyants. Contenu du Livre : Introduction à la Bible : Daniel-Rops commence par expliquer ce qu'est la Bible, son importance dans la culture occidentale, et pourquoi elle a été une source d'inspiration et de débat pendant des millénaires. Il aborde aussi la nature divine et humaine de la Bible, considérée comme Parole de Dieu et œuvre littéraire. Structure et Composition : Le livre détaille la structure de la Bible, divisée en l'Ancien Testament et le Nouveau Testament. Daniel-Rops présente les différents livres, leur ordre, et leur rôle dans la narration globale de la Bible. Il explique également les diverses traductions et versions existantes. Histoire et Contexte : L'auteur plonge dans l'histoire de la rédaction de la Bible, explorant les contextes historiques, culturels, et géographiques dans lesquels les différents livres ont été écrits. Il examine les auteurs présumés et les époques de composition, ainsi que les principales étapes de la formation du canon biblique. Thèmes et Messages : Daniel-Rops explore les thèmes centraux de la Bible, tels que la création, le péché, la rédemption, l'amour divin, la justice, et l'espérance. Il analyse comment ces thèmes se manifestent à travers les récits, les prophéties, les psaumes, et les enseignements de Jésus. Interprétation et Influence : Une partie importante de l'ouvrage est consacrée à l'interprétation biblique. Daniel-Rops examine les différentes approches exégétiques et herméneutiques utilisées au fil des siècles. Il aborde également l'impact de la Bible sur la théologie, la philosophie, l'art, la littérature, et la société. Réflexions Personnelles : Enfin, Daniel-Rops partage ses réflexions personnelles sur la signification de la Bible dans le monde moderne. Il invite les lecteurs à découvrir ou redécouvrir ce texte fondamental avec un regard neuf, tout en respectant sa profondeur spirituelle et historique. Style et Approche : Daniel-Rops est connu pour son style clair et engageant, rendant des sujets complexes accessibles à un large public. Son approche est à la fois académique et pastorale, combinant rigueur historique et sensibilité spirituelle. Il s'efforce de rendre la Bible compréhensible et pertinente pour les lecteurs contemporains. En somme, "Qu'est-ce que la Bible ?" de Daniel-Rops est une introduction riche et informative qui aide les lecteurs à comprendre la richesse et la profondeur de la Bible, tout en situant ce texte sacré dans son contexte historique et culturel. vol relié pleine toile, 215x140, 216pp, bel exemplaire exemplaire numéroté , tirage limité Club Français du Livre 1955
HOFSTRA (Jan Willem) écrivain, poète aux multiples activités dont celles d’acteur, chanteur et traducteur néerlandais. Il fut également un présentateur de télévision et l’un des critiques littéraires et théâtraux néerlandais les plus influents (1907-1991)
Reference : 109C26
Longue et étonnante correspondance dans laquelle Hofstra évoque à la fois son travail, ses activités, son regard sur Paris et la France mais surtout sa véritable admiration et son attirance pour son ami Daniel Dreuil. Cette admiration rédigée avec infiniment de tendresse, nous livre par quelques indiscrétions, une certaine ambiguïté sur leur relation sulfureuse, certes compliquée à cette époque d’après-guerre, mais attestant d’une véritable correspondance amoureuse. A cette période Daniel Dreuil habitait rue Mazarine, chez Youki Desnos. « Oh Daniel, Je vous attends chaque soir » confesse-t-il, « chaque soir à 9 heures, je cours et trouve les Champs-Elysées vide, car tu n’es pas là…. ». Il est amoureux et cet amour l’amène à plaisanter « Ça aura été bien rigolo et amusant pour vous de me voir frétiller au bout de votre baguette à pêcher ». 1946 est aussi l’année où il assure en tant qu’animateur, des émissions pour la Radiodiffusion française. Il est en place et prêt à animer son émission. « Ce matin j’ai rencontré chez mes amies, un jeune journaliste hollandais, qui me parlait de mes amis que j’ai laissé à la Haye, et j’étais très étonné de ne pas sentir le moindre goût pour partir avec lui. Tout en Hollande me semble très petit et trop étroit pour moi. Je suis seulement avec un homme avec un peu de talent, qui peut écrire quelques livres pas si mauvais, mais ici j’espère trouver quelque chose ou que quelqu’un qui sera l’occasion de me déployer dans une manière inouïe. La Hollande et la guerre m’ont ôté de ma force et c’est ici que j’espère de guérir de cette maladie d’esprit. Goethe a fuyé Weimar quand il avait 39 ans et c’était pour le mieux. ». Il espère beaucoup de la France, de Paris et « beaucoup d’un petit français, que j’avais rencontré il y a un mois seulement, mais qui a vécu dans mes pensées, et mon cœur ». Il lui avoue être trop triste de ne pas avoir souvent de nouvelles et lui assure que c’est trop difficile d’écrire à un ami qui se tait. « Ah cher Daniel l’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent ; il éteint le petit ; il allume le grand ». Il lit et admire Cocteau et Gide, et n’hésite pas à lui en citer quelques extraits des poèmes qui l’ont particulièrement séduit. Il parlera à la radio du livre qu’il vient d’acheter, un ouvrage « de Jean Coteau ou bien sur Jean C. ». Il a également acheté un livre de Stefan Zweig, pour lui. « Marcelline Desbordes Valmore - Tu la connaitras sans doute cette poétesse ardente, légère, douloureuse et un peu sentimentale dans un sens que j’aime. Je te l’enverrai le plus tôt possible. Adieu cher âme, je pense à toi beaucoup, beaucoup....». Il se plaint d’un mal de gorge, « et il faut me soigner à cause de ma voix, pas pour chanter malheureusement (c’est impossible de trouver un pianiste) mais pour parler dans la Radio ». Un après-midi, il s’est rendu dans la galerie Charpentier, où il a pu apprécier des œuvres de Picasso, Renoir, Cézanne, « et d’autres encore. C’était ravissant ! Un Picasso d’une couleur tellement tendre, un rose et vert si nuancé, que j’étais vraiment ravi. Un grand artiste même si je ne comprends rien de tant de tableaux qu’il a fait. Il me semble que Henri Michaud Sir John Perse et Picasso ont la même manière, non pas la même manière, mais assurément la même tendance dans leurs œuvres… ». Sa passion pour la danse l’a amené à assister une nouvelle fois aux ballets, « c’était une déception - mais j’y suis allé à cause de la Spectre de la Rose (pour Le Spectre de la Rose, ballet en un acte créé par les Ballets russes de Serge de Diaghilev en 1911), et vraiment, c’était à pleurer. Jean Babilée est une étoile du premier ordre. Cette poésie pure, cette histoire vraiment enfantine mais d’une gentillesse et sincérité adorable. Et de penser que sur ces planches Nijinski a dansé cette même mélodie et a dansé encore plus beau que Jean B. Les Forains c’est du Music-Hall et les Capriches trop Would-be Spanish. Je n’aime pas ce pêle-mêle du ballet classique et ballet mimé acrobatique même je suis la Spectre de la Rose ! Tu l’as vu ? J’ai rêvé et pensé à toi… ». A ce propos, il lui a écrit un poème. « Je suis le Spectre de la Rose, et si tu veux l’accepter, c’est pour toi Daniel. Je ne le peux pas traduire, c’est trop difficile et je n’ai pas de dictionnaire. Mon choix des mots est si étroite est mauvaise […] J’ai réfléchi dans cette nuit terrible. Vraiment terrible. N’oublies pas Daniel, ce que j’ai souffert en attendant ta première lettre - et j’étais tellement jaloux que Henri [Henri Demay ?] t’as vu chaque jour pendant cette maladie horrible [….] Pardonne-moi, mille fois pardon, mais crois-moi : j’ai un cœur qui ne bat que pour toi en ces moments de détresse et de désir - désir de te voir, de t’écouter, de te toucher et de t’embrasser. Je suis trop ardent, je le sais… ». Il a enfin reçu des lettres de Daniel, et elles « m’ont fait tant de bien que mes amies disaient : Mais vous avez ôté votre tristesse comme un chapeau - vous l’avez encore dans la main, mais vous avez l’air joyeux et content. C’est l’effet de tes paroles… ». En se promenant dans Paris, il a pu admirer la statue de Balzac. « Il est effroyable et magnifique ; avec quel air de dédain il voit sur tous qui se promènent sous ses yeux fiers. Il nous hait et veut écrire nos petites histoires, nos amours, nos victoires, nos méchancetés et je suis convaincu que personne ne sait comment il a inspiré l’humanité et aimé cette même humanité en même temps. J’avais peur de lui. Il y 20 ans que je l’ai vu dans le Louvre - si mystérieux comme un homme magique, un gouverneur des âmes non touchables ou visibles. Seulement dans les livres il pouvait laisser les monter jusqu’à la surface de ces pages imprimées. Mais maintenant en plein jour il nous déteste et c’est lui seul qui existe. Je n’osais pas acheter du pain dans la boulangerie - j’ai pris des gauffres (sic) Balzac était un gourmet et gourmand ! Vous aimez Cousine Bette ?… ». Il a assisté à la pièce de Racine « Britannicus » et Renée Faure, « qui est une tragédienne extraordinaire m’a touché le cœur. J’ai pleuré-moi qui a déjà vu tant de spectacles ; moi, un acteur qui connaît son métier ». Il est certain que cette actrice « aura un avenir éblouissant - Sarah elle-même a débuté dans cette rôle ». Il lui avoue qu’un certain soir, il était fou de nervosité et de chagrin, et « que j’ai couru pendant ces deux journées comme un imbécile et je ne savais pas où je pouvais aller. Je courrais et courrais dans les rues pleines de gens satisfaits et aimants leurs amants et moi, j’ai pensé à toi, mon âme, d’une façon si intense que je suis sûr que tu l’as senti dans ton lit… ». Il lui retrace les deux poèmes de Cocteau qu’il a lu. « Je n’aime pas dormir quand ta figure habite la nuit, contre mon cou….Un jour ne plus entendre auprès de mon oreille ton haleine et ton cœur… ».