P., Fournier, 1835, 2 volumes in 8° reliés dans une modeste reliure d'amateur demi toile, 436 et 507 pages ; portrait en frontispice ; rousseurs et salissures éparses.
Reference : 52447
Exemplaire de travail provenant d'un ancien cabinet de lecture. ...................... Photos sur demande ..........................
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FOURNIER JEUNE H.. 1835. In-8. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos très frotté, Intérieur frais. 437 pages - 1 signet conservé - plats et contre-plats jaspés - dos tres frotté.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
H. Fournier jeune, Paris 1835, 12,5x21,5cm, 3 volumes reliés.
Edition originale. Reliures en demi basane vert Empire, dos lisses décolorés et éclaircis ornés de quadruples filets dorés, traces de frottements sur les dos, plats de papier marbré comportant des épidermures, tranches jaunes, quelques coins émoussés, reliures de l'époque. Ex-donos à la plume d'un précédent proporiétaire de l'ouvrage sur les gardes des volumes, quelques petites rousseurs sans gravité et quelques accrocs sur les coupes. Ouvrage illustré d'un portrait de Maximilien de Lamarque en frontispice du premier volume. Notre exemplaire est enrichi d'une exceptionnelle lettre autographe signée d'une page de Maximilien Lamarque, à l'en-tête de son éta-major, écrite à son quartier général de Nantes en date du 15 Août 1830 et dans laquelle il prend étonamment la défense d'officiers ayant contrevenu aux ordres du colonel du 10ème régiment d'infanterie légère à qui est adressée cette missive et qui ont été jusqu'à déserter : "... quelques uns des officiers qui vous ont quitté sur la route d'Ancenis, craignent d'être mal reçus par vous, par la raison que vous jugerez peut-être, qu'ils ont manqué à la discipline. Je vous préviens que j'approuve en tout leur conduite, que j'aurais fait comme eux si j'avais été dans votre régiment, que je ferai tout ce qui dépendra de moi, pour leur faire avoir des récompenses, et que vous serez à mes yeux responsable de tout ce qui pourra leur arriver de désagréable dans le corps que vous commandez. Il est des circonstances où l'amour de la patrie & de la liberté, où la crainte de faire la guerre à son pays, permetttent de briser tous les liens & de fouler aux pieds toutes les ordonnances. Celles où nous nous sommes trouvés ont à mes yeux de ce nombre. En marge de cette lettre, un observateur fait part de son étonnement à propos de cette lettre antimilitariste d'un héros de la Révolution et de l'Empire. - Photos sur www.Edition-originale.com -