P., Fayard, 1958, in 8° broché, 377 pages ; non coupé.
Reference : 45320
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Librairie ancienne le Bouquiniste Cumer-Fantin
M. Jean Paul Cumer-Fantin
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Fayard, 1958, in-8°, 377 pp, broché, couv. lég. salie, bon état
"Avant de devenir ambassadeur auprès du Vatican, F. C.-R. exerça pendant la première guerre mondiale les fonctions de secrétaire puis de conseiller à l'Ambassade de France auprès du gouvernement italien. Ses souvenirs fournissent des précisions intéressantes sur les relations franco-italiennes, sur les hommes d'Etat italiens et sur la personnalité de Barrère, alors ambassadeur à Rome, pour lequel l'auteur professe la plus grande admiration. Un chapitre très sévère sur Caillaux à propos de son voyage en Italie en 1916." (Revue française de science politique, 1960) — "... on lira avec l’intérêt le plus vif les chapitres relatifs à la première offensive de paix austro-allemande, préparée entre les deux partenaires par une négociation si réellement secrète que nul, chez les Alliés, ne la soupçonna et qu’elle demeura encore inconnue dix ans plus tard quand M. Charles-Roux en révéla l’existence et le détail. (...) M. Charles-Roux apporte ici le témoignage le plus direct, les informations les plus détaillées et les plus précises, qui se trouvent être assez accablantes, sur le séjour à Rome de Joseph Caillaux, ses relations avec des personnages tarés, sa propagande à rebours, ses conversations officieuses, son audience au Vatican, le dépôt en lieu sûr de ses papiers, dont le fameux dossier « Rubicon », projet de prise du pouvoir, de mise en congé des Chambres, de limogeage de tous les commandants d’armée, le commandement en chef étant donné à Sarrail, et d’ouverture immédiate des pourparlers de paix. Sur cette tragi-comédie se greffe la farce des démêlés de Mme Caillaux avec l’ambassade (que Joseph Caillaux n’honorait pas de sa visite, sinon pour y faire viser son passeport diplomatique établi sous un faux nom !) La farce, il est vrai, serait plus drôle si elle n’avait suscité tant de remous, d’embarras et d’interventions. « Barrère et moi, note M. Charles-Roux, nous fûmes surpris et un peu écœurés que, dans la tragédie alors vécue par la France, un président du conseil français crût devoir insister à ce point auprès d’un ambassadeur, pour apaiser les susceptibilités d’une voyageuse dont, après tout, le seul titre personnel à la notoriété était un assassinat prémédité, ce qui n’était pas fait pour lui ouvrir toutes grandes les portes d’une ambassade française... » L’activité romaine du passeur de Rubicon (qui, à la différence de César, n’envisageait pas de sauter le pas à la suite d’une victoire, mais pour mieux assurer une demi-défaite) eut pour conséquence de grandes alarmes chez les alliés, redoutant que la France fût sur le point de les « lâcher ». Plus tard, à Clemenceau qui exprimait devant lui un certain doute sur ce que Cailloux eût « positivement trahi », et qui lui demandait ce qu’il en pensait, M. Charles-Roux fit cette réponse (concernant le seul épisode italien), qui demeure sa conclusion d’aujourd’hui : « Je pense (qu’il) a été l’instrument d’un agent de l’ennemi, Cavallini, qui avait été chargé par la propagande allemande d’aider au succès de la manœuvre pacifiste de décembre 1916. » Le livre relate ensuite les nouvelles tentatives de paix, les ouvertures de l’empereur Charles par l’intermédiaire de ses beaux-frères, les princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme ; puis Caporetto, le redressement italien vigoureusement appuyé par les alliés ; l’armistice, les griefs et les rancœurs de l’Italie, la tension franco-italienne, et le rôle décisif que joua Barrère tout au long de ces diverses crises. Tout empli qu’il soit par les événements dont n’était que trop riche cette période de l’histoire, le livre fait sa place au pittoresque, à l’observation des mœurs et des hommes, aux croquis et aux portraits." (Yves Florenne, Le Monde diplomatique, 1958)
Fayard. 1958. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos plié, Quelques rousseurs. 377 pages.. . . . Classification Dewey : 870-Littératures des langues italiques. Littérature latine
Classification Dewey : 870-Littératures des langues italiques. Littérature latine
Arthème fayard. 1958. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Non coupé. 377 pages - tâches brunes sur les plats.. . . . Classification Dewey : 945-Italie
Classification Dewey : 945-Italie
P., Fayard, 1958, in 8° broché, 377 pages ; non coupé ; couverture légèrement fanée.
Exemplaire du Service de Presse ; prière d'insérer ; on joint une carte "Hommage de l'auteur, absent de Paris".PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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