P., Constant Chollet, 1895, in 12 broché, 124 pages.
Reference : 45234
Ouvrage poursuivi en cours d'Assises à Paris le 29 aout 1895. ...................... Photos sur demande ..........................
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Paris, C. Chollet, impr. Chiron à Niort, Paris, C. Chollet, impr. Chiron à Niort1895 ; in-12, bradel, demi-percaline bleue, dos orné. (Cart. de l’époque). 124 pp.Seconde édition en partie originale. Cet ouvrage qui prône le contrôle des naissances au moyen d’une sexualité inféconde a été écrit dans le but malthusien et purement philanthropique de limiter la misère. “Chaque travailleur étant capable de produire beaucoup plus qu’il ne consomme, l’augmentation continuelle du nombre amène forcément une surproduction qui déprécie la main d’œuvre et met l’ouvrier dans l’impossibilité de gagner sa vie [...] La machine aidant, il y a des bras de trop...” Mais la controverse qu’il suscita enflamma toute la société française avec d’innombrables articles dans la presse et un procès retentissant. L’identité de l’auteur de ce traité demeure controversée. La première édition a paru en 1893 à Melle dans les Deux-Sèvres. Selon une plaquette en défense de l’ouvrage intitulée Histoire du célèbre ouvrage Amour et Sécurité... Paris, Montel, s. d. (1895), l’auteur, pensant que les réactions hostiles étaient dues à des règlements de compte personnels, serait venu à Paris en 1895 pour faire paraître cette seconde édition loin de ses adversaires. Mais cette nouvelle édition produisit l’effet inverse, déchaînant l’hostilité du clergé et entraînant des poursuites aux Assises le 19 août 1895, procès où les jurés déclarèrent l’ouvrage légal et dépourvu de tout caractère immoral. Il connut dès lors de nombreuses éditions.L’essentiel de l’ouvrage est constitué de conseils d’hygiène ou matrimoniaux, principalement adressés aux jeunes hommes, leur conseillant d’être attentifs aux désirs de leurs épouses. Les passages scandaleux ne sont jamais explicites, l’auteur ne nommant jamais les organes ou les actes, il a recours pour les désigner à des métaphores alambiquées qui produisent souvent un effet comique, sans doute involontaire. Papier jauni.