Avallon, Editions de Civry (Collection "Pierre écrite"), 1981, in 8° broché, 316 pages ; illustrations ; couverture illustrée en couleurs.
Reference : 42709
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Avallon, Editions de Civry, 1981, in-8°, 316 pp, 76 gravures, portraits et cartes, broché, couv. illustrée à rabats, qqs rares marques au stylo, bon état
"Intéressante monographie. Après un historique de l'exploitation minière, le livre est surtout une chronique pittoresque et animée des temps forts de la saga locale : les exploits de la « bande noire », les grandes grèves de 1899 et 1901. Figure dominante, celle de Léonce Chagot, gérant de la Compagnie des mines, premier maire de la nouvelle commune, constructeur et maître de « Chagotville ». Il est situé dans la mouvance du christianisme social..." (Emile Goichot, Archives de sciences sociales des religions, 1982) — "Proche du Creusot, la ville de Montceau-les-Mines a toujours vécu dans l'ombre de sa célèbre voisine, et la dynastie des Chagot, qui y régna longtemps, a été éclipsée par la puissante famille des Schneider. Le livre que le docteur Beaubernard consacre à l'histoire des premières années de cette ville industrielle mal connue, dépasse largement le cadre strictement régional qu'il s'est fixé et prend valeur nationale, dans la mesure où nous assistons à la naissance d'une grande entreprise capitaliste et parallèlement à celle d'une cité ouvrière. Au XIXe siècle, Montceau-les-Mines fut un laboratoire social, comme le souligne le titre, à la fois pour le patronat et pour la classe ouvrière. D'un côté, le patronat s'y livre à une certaine expérimentation ; les fondateurs lancent l'entreprise capitaliste et pratiquent un paternalisme teinté de christianisme social, la génération des technocrates-productivistes arrive ensuite, qui quadrille la population pour la mieux mettre au travail. De l'autre côté, la classe ouvrière commence à se constituer en un groupe homogène et à réagir contre les attitudes patronales successives, avec la Bande noire, anarchiste, puis en fondant un syndicat qui anime des grèves longues et dures. La classe ouvrière montcellienne ne se forme que peu à peu. D'origine agricole, les premières générations de mineurs le demeurent un certain temps, combinant les deux activités : « Le mineur reste un cultivateur et s'absente sans vergogne pour les travaux des champs. » Paysan, l'ouvrier l'est aussi par son mode de vie, qui ne s'adapte que lentement aux mœurs de la société industrielle qui s'imposent dans sa région. « La population de Blanzy était une population essentiellement cosmopolite et flottante. Le monde des mineurs... était alors un monde qui incessamment se renouvellait et se déplaçait. » Comme dans beaucoup de bassins miniers, la main-d'œuvre de Montceau est instable et le patronat a du mal à enraciner et à former une classe ouvrière sur laquelle elle puisse compter pour assurer une production régulière. Mais petit à petit les mineurs deviennent un groupe social particulier, ils s'écartent de plus en plus de leurs origines rurales et de la totale dépendance, économique et morale, dans laquelle ils vivaient vis-à-vis de la compagnie. Après une période de gestation et de soumission, pendant laquelle les révoltes seront exceptionnelles, la classe ouvrière va réagir à la pression qu'exerce sur elle la compagnie. La Bande noire, qui fut responsable, entre 1882 et 1885, dans la région de Montceau, d'un certain nombre d'attentats dirigés contre les ingénieurs, les notables, les mouchards et les églises, est une société secrète d'inspiration anarchiste, qui regroupe une centaine de personnes dont beaucoup de mineurs. Décapitée, c'est dans sa mouvance que naît le syndicat, qui prend la relève dans la lutte contre la compagnie. Deux grandes grèves marquent ce tournant, 1899 et 1901. Celle de 1901 laisse de nombreuses familles dans une misère totale ; le syndicat se trouve incapable de leur venir en aide. Montceau portera longtemps les marques de cette défaite. Le livre de Beaubernard s'arrête au lendemain de la grève en 1901... Si l'auteur nous présente assez minutieusement les différents membres de la dynastie Chagot, nous n'apprenons pas grand-chose concernant les mentalités, les conditions de vie et de travail des ouvriers du bassin. Cet ouvrage n'en demeure pas moins riche d'informations sur une communauté méconnue. Signalons enfin la très importante iconographie sur Montceau-les-Mines et ses habitants, dont la variété constitue un des grands attraits de ce livre." (Diana Cooper-Richet, Esprit, 1983)
Bourg-en-Bresse, Editions de la Taillanderie (« Histoire en Régions »), 1990. in-8°, 239 pages, ill. in-t. N&B, notes, biblio, broche, couverture illustree- ISBN 2876290642
Bel exemplaire. (CA29/6) [CA29-6]
Editions de Civry Pierre écrite Relié 1981 In-8 (16,5 x 22 cm), reliure demi-peau, dos à 5 nerfs, pièce de titre, couverture illustrée conservée, 316 pages, illustrations en noir et blanc ; très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Editions de Civry. 1981. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 316 pages - couverture contrepliée - nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 908.444-Régionalisme : Bourgogne
"Collection "" Pierre écrite "". Classification Dewey : 908.444-Régionalisme : Bourgogne"
Paris Editions de Civry, coll. "Pierre écrite" 1981 1 vol. broché in-8, broché, couv. illustrée, 316 pp., reproductions en noir dans le texte. Très bon état.