P., Bibliothèque des Lettres Françaises, paginé 113 à 224, in 12 broché.
Reference : 40892
Revue Les Lettres cahier N°3 du 15 Janvier 1914, gérant Gaetan Bernoville. ...................... Photos sur demande ..........................
Librairie ancienne le Bouquiniste Cumer-Fantin
M. Jean Paul Cumer-Fantin
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Grasset, 1943, in-12, 393 pp, broché, bon état, envoi a.s. à Fernand Aubier
"Ce livre offre un grand intérêt au regard de l'histoire de la IIIe République. (...) Ce qui parait le plus extraordinaire dans la vie de Péguy, c'est précisément l'effort tenté par tant de cénacles de la bourgeoisie de s'annexer, en quelque sorte, le fils de la rempailleuse de chaises du faubourg orléanais, l'homme que je revois toujours, à travers tant d'années, le corps enveloppé dans sa longue cape, les lourds souliers aux pieds, la tête osseuse, avec la barbe frisottante et des yeux magnifiques d'audace et de candeur maligne. C'est à travers cet homme, – cet homme petit par la taille, dont le talent est peut-être plus discutable que ne pense M. Daniel Halévy, mais dont la force de volonté fut extraordinaire, – c'est à travers lui que nous pouvons apercevoir, grâce à M. Daniel Halévy, tout un pan de l'histoire de la IIIe République. A coup sûr, M. Daniel Halévy n'est pas tendre à l'égard de celle-ci, mais peu nous importe, et il nous suffit qu'il introduise honnêtement le témoignage de Péguy lui-même pour que nous lui sachions gré de son effort, en vue de faire revivre les milieux humains où a vécu son héros. La politicaillerie dont Péguy s'est dégagé et qui l'a fait souffrir dans son âme et dans son corps, les milieux universitaires, l'école, – si l'on peut dire, – de Georges Sorel, les mouvements littéraires personnifiés par MM. P. Claudel et Romain Rolland, l'École normale du temps de Perrot et de Lucien Herr, la Sorbonne historique et sociologique, et, avant encore, le collège Sainte-Barbe et les milieux populaires d'Orléans, – comme, au terme du livre, et de la vie de Péguy, – l'attente de la guerre de 1914 et ses premières réalités, – jusqu'à la mort de Péguy, le 5 septembre 1914, tout cela défile dans le livre de M. Daniel Halévy, avec les précisions, les références, les discussions utiles. Ainsi ce livre, qui est l'hommage d'un admirateur et d'un ami, est aussi une contribution historique de premier ordre." (Georges Bourgin, Revue Historique, 1943) — "La jeune floraison des Cahiers dura dix ans. De 1910 à 1914, il y aura Péguy et sa grandeur solitaire portée par les Cahiers, mais dressée plus haut qu’eux. De 1900 à 1910, il y eut les Cahiers, c’est-à-dire Péguy dans un entourage, en plein travail et entrain de jeunesse fraternelle. Après avoir quelques mois campé dans la chambre de Jérôme Tharaud, il transporta ses dossiers rue de la Sorbonne, dans une École de Journalisme qu’une agitée du dreyfusisme, Mme Dick May, avait installée là. Les Cahiers eurent une table, un espace réservé au premier étage. À côté des paperasses de Péguy, il y avait celles de Guieysse et de ses Pages libres. L’École de Dick May commença un voisinage qui dura longtemps. En octobre 1901, les Cahiers et les Pages libres, se déplaçant ensemble, s’installèrent, à vingt pas de l’École, dans une boutique dont une inscription rappelle aujourd’hui l’ancien emploi. La boutique, étroite et longue, fut divisée et cloisonnée. On ouvrait la porte : un couloir (plutôt un boyau) menait vers l’arrière boutique, où se tenait Guieysse : à gauche, une porte, et, franchie cette porte, il restait un petit espace qui était le domaine de Péguy. Sa boutique." (p. 102-103)
Grasset, 1941, in-12, 393 pp, broché, bon état. Edition originale sur papier courant (achevé d'imprimer du 12 mars 1941)
"Ce livre offre un grand intérêt. (...) C'est à travers la vie de Péguy que nous pouvons apercevoir, grâce à M. Daniel Halévy, tout un pan de l'histoire de la IIIe République. A coup sûr, M. Daniel Halévy n'est pas tendre à l'égard de celle-ci, mais peu nous importe, et il nous suffit qu'il introduise honnêtement le témoignage de Péguy lui-même pour que nous lui sachions gré de son effort, en vue de faire revivre les milieux humains où a vécu son héros. La politicaillerie dont Péguy s'est dégagé et qui l'a fait souffrir dans son âme et dans son corps, les milieux universitaires, l'école de Georges Sorel, les mouvements littéraires personnifiés par Claudel et Romain Rolland, l'École normale du temps de Perrot et de Lucien Herr, la Sorbonne historique et sociologique, et, avant encore, le collège Sainte-Barbe et les milieux populaires d'Orléans, – comme, au terme du livre, et de la vie de Péguy, – l'attente de la guerre de 1914 et ses premières réalités, – jusqu'à la mort de Péguy, le 5 septembre 1914, tout cela défile dans le livre de M. Daniel Halévy, avec les précisions, les références, les discussions utiles. Ainsi ce livre, qui est l'hommage d'un admirateur et d'un ami, est aussi une contribution historique de premier ordre." (Georges Bourgin, Revue Historique, 1943) — "La jeune floraison des Cahiers dura dix ans. De 1910 à 1914, il y aura Péguy et sa grandeur solitaire portée par les Cahiers, mais dressée plus haut qu’eux. De 1900 à 1910, il y eut les Cahiers, c’est-à-dire Péguy dans un entourage, en plein travail et entrain de jeunesse fraternelle. Après avoir quelques mois campé dans la chambre de Jérôme Tharaud, il transporta ses dossiers rue de la Sorbonne, dans une École de Journalisme qu’une agitée du dreyfusisme, Mme Dick May, avait installée là. Les Cahiers eurent une table, un espace réservé au premier étage. À côté des paperasses de Péguy, il y avait celles de Guieysse et de ses Pages libres. L’École de Dick May commença un voisinage qui dura longtemps. En octobre 1901, les Cahiers et les Pages libres, se déplaçant ensemble, s’installèrent, à vingt pas de l’École, dans une boutique dont une inscription rappelle aujourd’hui l’ancien emploi. La boutique, étroite et longue, fut divisée et cloisonnée. On ouvrait la porte : un couloir (plutôt un boyau) menait vers l’arrière boutique, où se tenait Guieysse : à gauche, une porte, et, franchie cette porte, il restait un petit espace qui était le domaine de Péguy. Sa boutique." (p. 102-103)
ICT. 1993. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 136 pages. Quelques rares annotations dans le texte.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Publié par l'Institut Catholique de Toulouse. Supplément au 'Bulletin de Littérature ecclésiastique'. Sommaire: Avant-propos, La CHRONIQUE. Péguy et la France de son temps, Brigitte QUILHOT. Péguy lecteur de Renan, Jean SAROCCHI. Charles Péguy et l'Eglise de son temps, Jean LYON. Charles Péguy et les Cahiers de la Quinzaine, Jean-Claude MEYER. Péguy et Emmanuel Mounier, Maurice MONTABRUT. Péguy socialiste mis en croix, Jean BASTAIRE. Péguy poète chrétien, Clément DELMAS. Une Sainteté de la Terre, Yves DENIS. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Éditions Gallimard, 1947, broché, 337 pages.
Bon état. Petites déchirures sans manque en haut et en bas du dos au niveau des mors, plats en très bonne condition, intérieur frais et pages non coupées.
Phone number : 04 96 21 81 64
Paris, 1947, in-8, 337pp, broché, Très bel exemplaire de l'édition originale du service de presse! 337pp