Paris, L. Henry May (Encyclopédie Populaire Illustrée du XXe Siècle), 1900, in 8, 184 pages, relié demi percaline rouge ; nombreux portraits in-texte ; texte sur deux colonnes.
Reference : 3530
Petite encyclopédie socialiste par ordre alphabétique. ...................... Photos sur demande ..........................
Librairie ancienne le Bouquiniste Cumer-Fantin
M. Jean Paul Cumer-Fantin
34 rue Michelet
42000 Saint-Etienne
France
04 77 32 63 69
Paris, Stock, 1904. In-8 broché de 378 pp., couverture rouge imprimée.
Édition originale rare. Définitions - La Commune, premier élément du socialisme fédéral - Les sociétés de travail, deuxième élément du socialisme fédéral - l'Etat, troisième élément du socialisme fédéral ; délimitations - Apologies et conclusions.
Paris, Félix Alcan et Librairie de la Revue socialiste, 1892-1894. 2 vol. in-8 de 469-(3) pp. et 460-(1) pp., couverture imprimée.
Deuxième édition revue et complétée. Ouvrage testamentaire d'une figure majeure du socialisme français. I. Histoire des théories et tendances générales ; II. Des réformes possibles et des moyens. pratique. 1 portrait en frontispice. Benoît Malon (1841-1893) incarne un destin d'exception - le paysan pauvre, parti de son Forez natal ; il fut l'un des dirigeants de la première Internationale, député de la Seine en 1871 et membre de la Commune de Paris, exilé en Suisse et en Italie, fondateur et directeur de La Revue socialiste. Ecrivain et théoricien, inspirateur de Jean Jaurès, de Léon Blum et de plusieurs générations de socialistes italiens, portugais et brésiliens, il s'est voulu « passeur » d'idéaux autant que d'idées. « le socialisme n’est pas seulement la justice économique et la transformation sociale, il est aussi la régénération mentale, la rénovation intégrale de l’humanité progressive, entrant dans un cycle nouveau de civilisation supérieure ». (t. I, p. 448 ).Envoi autographe signé de l'auteur au journaliste Henri Deloncle : A M. Henri Deloncle témoignage affectueux B. Malon. Henri Deloncle (1861-1898), républicain et libre penseur tenta à plusieurs reprises en vain d'obtenir un mandat politique et fonda la fin le journal Les Droits de l'homme pour soutenir la cause dreyfusarde. Del Bo, 69 ; Le Quillec, 1604. Dos fendus.
Paris, nrf Gallimard, 1948. In-8, br, 358p. Table : le socialisme européen de 1815 à 1848 -- Marx et le marxisme -- la première internationale -- la deuxième internationale -- l'après-guerre.Exemplaire terni, rousseurs sur couverture, assez bon état.
Paris, Gustave Sandré, 1850. In-12 de (4)-732-VIII pp., table, portrait, demi-chagrin vert, dos lisse orné, super-libris "G. Bordillon" en pied (reliure de l'époque).
Édition originale. Histoire des idées philosophiques et économiques des sociétés humaines depuis les origines par Ange Guépin qui s'affirme comme le continuateur des idées de Saint-Simon, de Pierre Leroux et de Fourier ; il propose une transformation de la société dans laquelle les communes organisées en associations mettraient progressivement en place différentes œuvres sociales sur le mode sociétaire.« Né le 30 août 1805 à Pontivy (Morbihan), mort à Nantes (Loire-Inférieure) le 21 mai 1873. Homme politique, médecin, Ange Guépin fut saint-simonien mais aussi sympathisant du fouriérisme et du communisme de Cabet. Franc-maçon, attentif au combat du droit des femmes, il fut plus socialiste que républicain et se montra militant enthousiaste de l’association. (…) En 1850 la publication de Philosophie du socialisme lui valut d’être révoqué de son poste de médecin des douanes et d’être traduit devant le Conseil académique présidé par un légitimiste, le recteur Christophe Laënnec. Ce Conseil, jugeant le livre « attentatoire à la religion, à la morale publique et privée, ainsi qu’à l’ordre de la société et de la famille », vota le renvoi de Guépin devant le Conseil supérieur, qui siégeait à Paris. Présidé par le ministre de l’Instruction et des Cultes entouré notamment d’Adolphe Thiers, de Monseigneur Dupanloup et de Montalembert, le Conseil destitua le professeur Guépin de sa chaire de chimie médicale à l’École secondaire de médecine de Nantes, chaire dont il était titulaire depuis 1830. Guépin fut terriblement affecté par cette sanction et n’eut de cesse, vainement, d’être réhabilité. Le procès fait à Guépin était politique, on voulait surtout le réduire au silence » (Michel Aussel).Envoi autographe signé « A mon ami Bordillon aîné, affection, souvenir A. Guépin, 29 juin 1850 » sur le portrait de l'auteur gravé en frontispice par Jourdain d'après Meuret. « Venu à des sympathies saint-simoniennes à travers Jouffroy et la Société de la morale chrétienne, ancien élève de Damiron, Grégoire Bordillon (1803-1867) paraît cependant être resté républicain. Il fut l’un des collaborateurs les plus actifs du Gymnase littéraire de1828. En tant que "membre de la Société industrielle d’Angers", il signa, dans Le Globe du 9 avril 1832, un compte rendu, d’inspiration nettement saint-simonienne, d’un mémoire de Guillory aîné intitulé "Moyens d’améliorer le sort de la classe ouvrière". En 1848, Bordillon fut commissaire du gouvernement provisoire dans le Maine-et-Loire. Il était alors un admirateur de Jean Reynaud » (Philippe Régnier). Ex-libris "Bibliothèque F. Briau" : François Briau (1812-1890) maire de Varades (Loire-Atlantique) de 1857 à 1858, directeur de la Compagnie des chemins de fer nantais (1858). Rousseurs mais très bon exemplaire.Maitron, II, p. 309 ; Walch-Gerits, 212.
A Paris, chez l'Auteur, 1850. In-8 de (4)-350 pp., demi-veau blond, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin noir (reliure de l'époque).
Édition originale. Après des études de droit, les sciences occupent toute l'attention de Lecouturier à partir de 1844. Il publie en 1850 cette Cosmosophie, ouvrage violemment anticlérical dans lequel il prône le nécessaire socialisme dans l'ordre social, par analogie avec le socialisme à l'oeuvre dans la nature. Préoccupé des services que pourrait rendre une publication scientifique à bon marché, à la fois populaire et sérieuse, il fonde en 1856 Le Musée des Sciences et La Science pour tous, puis collabore à La Science pittoresque. Il a fondé en 1857 le Cercle de la presse scientifique avec Louis Figuier. Stammhammer I, 130 ; Caillet II, 9365.