1960 P., NRF, Gallimard (La Bibliothèque Idéale), 1960, in 12 broché, 275 pages ; 15 planches ; couvertue illustrée.
Reference : 35161
...................... Photos sur demande ..........................
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Heilbron (John L.), Seidel (Robert W.) and Wheaton (Bruce R.) on Ernest Lawrence
Reference : 100486
(1981)
University of Calfornia, Berkeley , Office for History of Science and Technology and Lawrence Berkeley Laboratory Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1981 Book condition, Etat : Bon paperback, editor's brown wrappers, illustrated by a figure In-4 1 vol. - 106 pages
numerous illustrations, photographs and figures Reprinted, 1981 Contents, Chapitres : Preface, Introduction, Contents, Preface to Part 1, xxvi, Text, 506 pages - A new lab for a new science - The headmaster and his school - A productive error - Deflecting physics for war - The Calutron - Demobilized physics - Machine made mesons - Cold War in science - A Neutron foundry - Bumper crop - Strange and contrary particles - The end of the beginning - Ernest Orlando Lawrence, né le 8 août 1901 à Canton, dans le Dakota du Sud, et mort le 27 août 1958 à Palo Alto, est un physicien américain. Il est lauréat du prix Nobel de physique de 1939 « pour l'invention et le développement du cyclotron et pour les résultats obtenus avec cet instrument, spécialement ceux qui concernent la production d'éléments radioactifs artificiels ». Il a aussi participé au projet Manhattan. Il eut une longue carrière comme professeur de physique à luniversité de Californie à Berkeley. Lélément chimique 103 est appelé lawrencium en son honneur. - En 1928, il est nommé professeur associé de physique à luniversité de Californie à Berkeley, et est titularisé deux ans plus tard, devenant ainsi le plus jeune professeur du campus de Berkeley. On le surnomme le « briseur datomes » (« Atom Smasher »), lhomme qui « tenait la clé » de l'énergie atomique. « Il voulait faire de la Big Physics (comme on dit Big Science), des travaux de grande envergure impliquant beaucoup de personnes » affirme Herbert York, le premier directeur du Radiation Laboratory. - À l'automne 1930, Lawrence propose à un étudiant, Milton Stanley Livingston, de construire ce qu'il appelle un « cyclotron ». Celui-ci réalise un cyclotron de 4 pouces de diamètre (10 cm) qui produit des ions d'hydrogène moléculaire à 80 keV sans beaucoup de difficultés. C'est le premier d'une série de cyclotrons de puissance croissante construits dans le laboratoire de Lawrence. « Sans aucun doute, la plus grande réussite de Lawrence a été dinventer le cyclotron, dit York. Le cyclotron a eu un impact important sur les avancées scientifiques qui lont suivi. » En 1936, Lawrence devient directeur du Radiation Laboratory et le reste jusquà sa mort. En 1937, il est lauréat de la médaille Hughes. En novembre 1939, il reçoit le prix Nobel de physique « pour l'invention et le développement du cyclotron et pour les résultats obtenus, particulièrement les éléments radioactifs artificiels ». Durant la Seconde Guerre mondiale, Lawrence participe avec ardeur aux recherches américaines sur la possibilité de réaliser une arme basée sur la fission nucléaire. Son Radiation Laboratory devient un des principaux centres de recherches sur ce sujet, et cest Lawrence qui introduit Robert Oppenheimer dans ce qui va devenir le Projet Manhattan. Très tôt favorable à la méthode de séparation électromagnétique pour enrichir luranium, Lawrence fabrique ses « calutrons » (un type spécial de spectromètre de masse) pour l'importante usine de séparation de Oak Ridge, dans le Tennessee. (source : Wikipedia) near fine copy, no markings, complete of the errata folio
[Thomas Edward Lawrence, dit Lawrence d’Arabie ] Lawrence T.-E
Reference : 128311
(1948)
Gallimard, NRF 1948 In-8 broché 22,3 cm sur 14. Couverture écornée, dos avec pliure, papier bruni. Bon état d’occasion.
Exemplaire de Service de Presse avec une dédicace de la traductrice Yassu Gauclère qui est une femme de lettre et critique littéraire Bon état d’occasion
Albin Michel, 1955, in-8°, 411 pp, un portrait en frontispice, 4 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Point n'est besoin de romancer la vie de Lawrence, car elle est plus près du roman que de la réalité. C'est un héros de Stendhal... (...) Dans un souci d'impartialité, je me suis efforcé, dans cet essai sur la vie de Lawrence, de m'appuyer surtout sur des documents puisés à des sources britanniques pour tantôt exalter, tantôt critiquer ce fascinant personnage. Des Anglais qui ont été témoins de sa vie ont bien voulu m'aider de leurs renseignements et de leurs conseils..." (Jean Béraud Villars, préface) — "Dans la galerie des grands hommes, Thomas Edward Lawrence – le Colonel Lawrence – est l'un des rares, peut-être le seul, à avoir été à la fois un chef de guerre et un artiste. Il y a de grands soldats écrivains, de Xénophon à Napoléon en passant par César, Joinville, Bernard Diaz et Montluc, mais aucun n'était ce que nous appelons un artiste avec ce que cela comporte de mystère, d'inspiration, de déséquilibre, de force, de faiblesse, d'impossibilité à s'adapter aux règles d'une société conventionnelle, en somme de monstruosité. L'Art et l'action guerrière semblent antinomique. Lawrence était génialement doué pour l'un et pour l'autre, d'où sans doute la courbe étrange de sa vie intérieure et celle, non moins exceptionnelle, de son destin. L'artiste c'est l'égocentrisme, le soldat c'est le sacrifice et l'oubli de soi. Deux philosophies aussi contraires existant chez le même homme ne peuvent qu'entraîner des porte-à-faux et des déchirements. Point n'est besoin de romancer la vie de Lawrence, car elle est plus près du roman que de la réalité. C'est un héros de Stendhal et il s'apparente de si près aux deux personnages les plus typiquement stendhaliens : Julien Sorel et Lucien Leuwen, que l'on a par moment l'impression d'un pastiche. Comme ses prédécesseurs de la fiction, il a l'esprit plein de réminiscences littéraires. Il construit sa vie à force de volonté sur un plan abstrait, il veut mener la vieille lutte de l'intelligence, du caractère, de l'égotisme, contre le conformisme. Son orgueil est immense et ses ambitions sans limite. Le naufrage de sa destinée ne lui fera faire aucun examen de conscience, ne lui laissera aucun doute sur lui-même, le plongera seulement dans un amer mépris des hommes et de la vie. Il est inhumain à force de rigueur, poursuit obstinément un absolu qui le fuit, son existence montre à la fois le triomphe et la faillite de l'intelligence pure, de la volonté tendue à l'excès. Il l'organise en mathématicien ; n'est-il pas un mandarin d'Oxford comme Julien était un fort en thèmes de séminaire, Lucien un demi-polytechnicien ? Lui aussi était obsédé par la pensée de Bonaparte. Toutes les réalités de cet étrange personnage sont plus captivantes que sa légende, mais il faut se hâter de le saisir, car ceux qui peuvent nous renseigner de façon directe sur son existence sont de moins en moins nombreux. La Guerre de 1914 n'est plus un événement contemporain. Elle bascule dans cet océan de légendes, de mensonge et d'indifférence qui s'appelle l'Histoire. Il eût été dangereux de laisser ce livre devenir une polémique anglo-française. Dans un souci d'impartialité, je me suis efforcé, dans cet essai sur la vie de Lawrence, de m'appuyer surtout sur des documents puisés à des sources britanniques pour tantôt exalter, tantôt critiquer ce fascinant personnage. Des Anglais qui ont été témoins de sa vie ont bien voulu m'aider de leurs renseignements et de leurs conseils. Je désire ici leur exprimer mon amitié et ma reconnaissance en insistant toutefois sur le fait que j'ai gardé mon entière liberté d'appréciation et d'expression et qu'ils n'ont aucune responsabilité dans les jugements que j'ai portés sur les événements et les hommes." (Jean Béraud Villars, préface)
S.n., s.l. 1974, 62x45cm, une affiche.
Affiche originale réalisée par Karen Horowitz numérotée 145/200, datée 1974 et signée au crayon, représentant une photographie de concombre surmontée d'une citation de Justine de Lawrence Durrell?: «?The world is like a cucumber - today it's in your hand, tomorrow up your ass?» («?Le monde est comme un concombre - aujourd'hui, il est entre tes mains, demain dans ton cul.?») Quelques très infimes piqûres. Dédicace manuscrite de Lawrence Durrell réalisée au feutre noir à gauche de la citation?: «?Buttons dear Attention?! Larry Durrell. 1978?» Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuir Chypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de ses romans Bitter Lemons of Cyprus et Justine, il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «?maison Tartès?», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante «?Jany?» (Janine Brun), Montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «?Buttons?» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «?Buttons?», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes sur un menu de restaurant et à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. Cette affiche fut donc offerte à cette jeune amante qui, à Sommières comme à Paris, égaya ses journées solitaires à la fin des années soixante et soixante-dix. Janine Brun fut ainsi décrite par le biographe de Durrell, Ian McNiven?: «?She was almost thirty but she looked much younger, with a girl's small-breasted figure, as dark-haired as Claude Kiefer was blonde, and not languorous but tremendously energetic?» («?Elle avait presque trente ans mais avait l'air bien plus jeune, avec une silhouette de jeune fille aux seins menus, aussi brune que Claude Kiefer [une autre de ses amantes, femme d'un chirurgien suisse] était blonde, pas tant langoureuse qu'extrêmement énergique?» Lawrence Durrell?: A Biography). La relation de Jani/Buttons avec l'écrivain se prolongea jusqu'à la fin des années 1970, la jeune fille apparaissant à l'occasion dans les uvres de Durrell (et notamment le poème «?Vaumort?», Collected Poems?: 1931-1974) et dans la fameuse correspondance de l'écrivain avec Henry Miller?: «?that little demon Buttons [...] turned up for a New Year TRINC and stayed the night with me finally, in my eternal little Room 13 at the Royal?» («?Buttons ce petit démon arriva pour trinquer à la nouvelle année et passa enfin la nuit avec moi, dans mon éternelle petite chambre 13 du Royal?», lettre de Durrell à Miller, 6 janvier 1979). Elle reçut également des lettres et cartes postales pleines de sollicitude, d'allusions intimes et de conseils de lecture de la part de Durrell et de son grand ami Henry Miller, ainsi que des uvres d'art originales signées par Lawrence Durrell lui-même. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Bernard Giovanangeli, 2005, in-12, 143 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Biographies express)
Ses exploits militaires dans le désert valent à T. E. Lawrence de devenir de son vivant une légende de la Grande Guerre, sous le nom de Lawrence d'Arabie. Ce "roi sans couronne" choisira pourtant de s'effacer sous l'identité d'un simple soldat. Il n'aura de cesse de brouiller les pistes, jusqu'à cette mort mystérieuse sur une route de la campagne anglaise. Comme les chats, Lawrence d'Arabie a eu plusieurs vies. Petit Gallois grandi en France, boursier oxfordien piqué de Moyen Age et de Moyen-Orient, archéologue devenu espion, puis chef de guerre de la révolte arabe, enfin auteur de ce classique de la littérature anglaise Les Sept Piliers de la sagesse... qui est-il au juste ? Le sait-il lui-même, ce "rêveur de jour" prisonnier d'une vision idéalisée d'une Arabie renouvelée, donc fatalement opposée au Grand jeu britannique ? Son histoire n'est-elle pas celle d'un homme blessé qui expie on ne sait quelle trahison et qui porte comme un fardeau ses désillusions et sa légende ? Au miroir d un Moyen-Orient toujours complexe, Raphaël Lahlou nous entraîne dans le rêve de Lawrence d'Arabie en faisant revivre ce héros, dont la presse et le cinéma ont fait un mythe.