1937 P., Plon (Collection "Présences"), 1937, in 12 broché, IX-334 pages ; qq. piqûres.
Reference : 29805
...................... Photos sur demande ..........................
Librairie ancienne le Bouquiniste Cumer-Fantin
M. Jean Paul Cumer-Fantin
34 rue Michelet
42000 Saint-Etienne
France
04 77 32 63 69
1968 1968. trimestriel de 56 pages avec photos noir et blanc en très bon état d'occasion ; complet et solide sans déchirures ni annotations intérieur propre; peu de pliures sur la couverture Charivari (Le) N° 2 Du 01/01/1968 - Les Juifs Et Le Monde Contemporain Avec Moshe Dayan - Levi Eshkol - H. Rubsintein Et Sammy Davis - Les Juifs La Religion La Morale Et La Culture - Histoire Du Sionisme - Israel A L'heure Des Sabras - Mourir Pour Israel -LES Juifs et l'Allemagne- les Juifs et la Russie
Bon état
La Pensee Sauvage Grenoble 1980 In-8 ( 225 X 140 mm ) de 377 pages, broché sous couverture imprimée. Bel exemplaire.
Seuil 2000 2000. ouvrage broché 409 pages TRES BON ETAT complet et solide sans déchirures ni annotations intérieur propre et frais pas de pliures sur la couverture De 1791 - l'année de leur émancipation par l'Assemblée nationale - jusqu'aux troubles du nouvel antisémitisme des années 2000 les juifs ont connu en France des relations contrastées avec l'État et la société globale. Cet ouvrage a pour objet l'étude de ces relations tantôt heureuses tantôt néfastes ; souvent silencieuses et indifférentes parfois dramatiques. À cette fin il revisite des épisodes majeurs de l'histoire nationale (l'affaire Dreyfus les lois antisémites dans la France de Vichy les répercussions dans l'Hexagone de la guerre des Six Jours). Il met en perspective des débats récents et moins récents (le cas Jean-Paul Sartre l'affaire Faurisson et le négationisme). Il éclaire également d'un jour nouveau des aspects plus méconnus de cette histoire (le statut des juifs d'Algérie par exemple) et analyse la complexité du grand malaise des années 2000. La France est-elle antisémite ? C'est aussi à cette question surgie de l'actualité que ce livre veut répondre
Très bon état
Edition originale de ce texte important concernant l’un des actes majeurs de la lutte des Juifs quant à l’obtention de la citoyenneté française. [Révolution]. Exceptionnelle réunion de 2 brochures sur la question juive en Alsace au début de la Révolution française. [Godard, Jacques]. Pétition des Juifs établis en France, adressée à l’Assemblée Nationale, le 28 janvier 1790, sur l’ajournement du 24 décembre 1789. Paris, Prault, Imprimeur du Roi, 1790. Brochure in-8 de (1) f. de titre, iv pp., 108 pp. numérotées de 3 à 107. Cousue, sous couverture de papier, non rognée. Dos absent. [Avec:] Adresse des Juifs Alsaciens au Peuple d’Alsace. S.l.n.d. Brochure in-8 de 6 pp., (1) p. bl. Non rognée et non coupée. 220 x 149 mm.
I/ Edition originale de ce texte important concernant l’un des actes majeurs de la lutte des Juifs quant à l’obtention de la citoyenneté française. Szajkowski (Emancipation, 52) attribue ce texte à Jacques Godard. Jacques Godard (1762-1791), auteur du présent mémoire, fut avocat et député français à l'Assemblée législative. Il fut un des principaux militants pour que les Juifs de l'Est obtiennent la citoyenneté française. La présente pétition émane des juifs alsaciens et lorrains, sous la signature (imprimée) de Cerf-Berr, ci-devant Syndic Général des Juifs, Mayer-Max, Ber-Isaac-Berr, David Sintzheim (le futur Grand-Rabbin, par ailleurs gendre de Cerf Berr), Théodore-Cerf-Berr, Lazare-Jacob et Trenelle père. Elle est précédée d’une lettre au président de l’Assemblée, signée Mayer-Marx, Ber-Isaac-Berr, etc., députés, Cerf-Berr, ci-devant Syndic-général des Juifs. «On se rappelle que l’Assemblée nationale, en accordant aux non catholiques qui auront rempli les conditions d’éligibilité le droit d’être élus dans tous les degrés d’administration, et de posséder les emplois civils et militaires comme les autres citoyens, déclara par le même décret qu’elle n’entendait rien préjuger sur les juifs, sur lesquels elle se réservait de statuer. C’est sur cet ajournement indéfini, qui laissait en sus-pens le sort de cinquante mille juifs établis en France, que leurs députés viennent, en leur nom, de présenter cette pétition à l’Assemblée nationale [...] Si quelque chose peut avancer l’époque de cette délibération, et préparer la décision de cette grande cause de la justice et de l’humanité, c’est sans doute le mémoire qui vient d’être présenté à l’Assemblée nationale par les juifs établis en France. Il est divisé en quatre parties. La première est destinée à établir les principes qui réclament pour les juifs le droit de citoyen. – La seconde, à prouver que l’intérêt de la France est de leur accorder ce droit. – La troisième, à rétracter et combattre les objections qu’on oppose au rétablissement de leurs droits civils. – La quatrième, à démontrer que le droit de citoyen doit être accordé aux juifs sans restriction et sans retard; c’est-à-dire, qu’il serait à la fois injuste et dangereux de vouloir les préparer à le recevoir par des améliorations graduées, et qu’il y aurait aussi de l’injustice et du danger à ne pas les en revêtir avec la plus grande promptitude [...]. Les juifs prouvent donc que la France doit, par justice et par intérêt, leur accorder les droits de citoyen, parce qu’ils sont domiciliés dans cet empire, qu’ils y vivent comme sujets, qu’ils servent leur patrie de tous les moyens qui sont en leur pouvoir, qu’ils contribuent à l’entretien de la force publique comme tous les autres citoyens du royaume, indépendamment des taxes onéreuses, avilissantes, arbitraires, que d’anciennes injustices, d’anciens préjugés, soutenus par l’ancien régime, ont accumulées sur leurs têtes: il n’y a, disent-ils, il ne peut y avoir que deux classes d’hommes dans un Etat; des citoyens et des étrangers; prouver que nous ne sommes pas étrangers c’est prouver que nous sommes citoyens [...]. Cette pétition, écrite avec philosophie, éloquence et sensibilité, a été rédigée par M. Godard, et est digne, sous tous les rapports, du talent dont il a donné des preuves dans toutes les circonstances où il a consacré sa plume aux intérêts de l’humanité». (Réimpression de l’Ancien Moniteur, III, 1860, pp. 368-369). II/ «Les Juifs alsaciens publient une «Adresse» au peuple d’Alsace dans laquelle ils tendent fraternellement la main aux Alsaciens. Dans l’intérêt des deux parties, ils espèrent que leur appel recevra un accueil fraternel». Szajkowski, Emancipation, 120. Exceptionnelle réunion de brochures sur la question juive en Alsace au début de la Révolution française.
Bordeaux, Le Courrier d'Aquitaine, 1984, in-8 br. (14,5 x 20,5), 317 p., "Les Cahiers de l'I.A.E.S. - N° 5", traduit de l'anglais par Jean Cavignac, un portrait d'Abraham Furtado, bon état.
Cet ouvrage est centré sur une petite communauté de juifs français, les juifs de Bordeaux. Ils ont été les premiers juifs en Europe à avoir dû faire face aux exigences d’un Etat-nation en formation et à avoir été reconnus par cet Etat comme citoyens égaux à part entière. Les sépharades de Bordeaux n’étaient représentatifs ni de la majorité des juifs de France ni de celle des juifs de l’Europe de l’Ouest. Ils étaient arrivés en France comme nouveaux-catholiques et ce n’est qu’après plus d’un siècle d’adhésion formelle au catholicisme que leur communauté fut officiellement reconnue comme juive. Néanmoins leur assimilation, leur conformité aux modèles de la société française comme leur attachement au judaïsme, constituent un legs pour le judaïsme français et un modèle pour le développement des juifs modernes. L’auteur veut montrer comment les sépharades de Bordeaux ont réussi à léguer leur héritage aux juifs de France. Frances Malino analyse ainsi les imbrications entre la politique de Napoléon et la question des juifs de France tout en soulignant l’apport et la spécificité des juifs de Bordeaux au sujet de l’émancipation. Elle rappelle que de la même façon que les sépharades avaient cherché à prouver leur utilité, tous les juifs de France devaient désormais justifier leur admission au sein de l’Etat français en devenant des citoyens utiles et productifs. Comme les juifs sépharades avaient dépouillé le judaïsme de son héritage rabbinique, désormais tous les juifs de France devaient confesser un judaïsme dépouillé de sa dimension nationale, vidé de ses rêves messianiques et subordonné à la loi laïque et à la vie politique françaises. Enfin, l’auteur rappelle que le reste des juifs de Bordeaux a rejoint les ashkénazes ; ensemble pour la première fois, ils entreprennent d’achever la transformation des juifs de France. En dépit des compromis qu’ils ont passés avec le judaïsme et leur engagement pour adopter la France pour patrie et les Français pour concitoyens, les juifs de France ont continué à être des marginaux. Si d’un côté la coercition légale avait bien disparu, une pression sociale qui n’était pas moins ressentie comme une véritable humiliation a longtemps persisté. Voir le sommaire sur photos jointes.