P., PUF (Collection "Magellan"), 1984, in 8° broché, 271 pages ; 18 tableaux et 17 cartes et figures ; couverture illustrée.
Reference : 24539
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Librairie ancienne le Bouquiniste Cumer-Fantin
M. Jean Paul Cumer-Fantin
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Paris, l'Auteur, 1668. 2 parties en 1 vol. in-12 de 221-(7) pp., 2 cartes hors texte et titre gravés, veau brun granité, dos orné à nerfs, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale peu commune en deux parties consacrées à l'Italie et à l'Allemagne illustrées de deux cartes dépliantes établies par le géographe du roi Pierre Duval.La première partie est précédée de son propre titre ainsi libellé : Description de l'Italie, on il est traité de ce qu'elle a de plus remarquable, & de ses passages par les Alpes & par l'Apenin. Avecques plusieurs Observations qui concernent l'Interest de ses Princes, & les Droits du Roy, sur quelques-uns de ses Estats : De l'Italie en général, Des passages en Italie par les Alpes, Des Princes d'Italie, Des parties, régions et provinces d'Italie, Du Piémont, Du Montferrat, Du Milanez, De la Coste de Genes, Du Parmesan, Du Domaine de Venise, Du Trentin, De l'État ecclésiastique, De la Toscane, Du Lucquois, Du Royaume de Naples. La seconde partie consacrée à l'Allemagne présente le Saint-Empire romain germanique après le traité de Westphalie, qui siègeait depuis 1663 à Ratisbonne : son organisation, l'Empereur et les Princes ainsi que les États allemands dont un chapitre consacré à l'Alsace.Pierre Duval ou Du Val (Abbeville 1619- Paris 1683) éditeur et marchand de cartes, neveu de Nicolas Sanson, se spécialisa dans les atlas, jeux de société, jeux de l'oie ou jeux de cartes, destinés à enseigner la géographie.La BnF présente ce même ouvrage de Pierre Duval dans deux notices distinctes : 1. sous le titre de sa première partie Description de l'Italie (notice n°41608374) 2. sous le titre général gravé L'Italie et l'Alemagne, dediées a monsieur de Lamoignon (notice n°30390861), celui-ci permettant de distinguer ce traité de l'autre guide italien de l'auteur paru en 1656 Le voyage et la description d'Italie (Sources, I, 382). Ex-libris manuscrit à l'encre du temps "Dusudre" sur la garde supérieure.Absent de Perret.Bon exemplaire : départ de fente à un mors, coiffes usées.
Paris, Chez J.-J. Fuchs, 1796. In-8 de VII-(1)-376 pp., veau écaille, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Première édition française traduite de l'anglais par François Soulès.A la suite du Voyage en France, Arthur Young partit pour l'Italie d'où il rapporta des anecdotes sur Milan, Bergame, Brescia, Plaisance, Parme, Turin, Florence, Venise, mais surtout des observations agricoles et économiques sur l'état de l'Italie à la fin du XVIIIe siècle. Très bon exemplaire. Quelques piqûres.
Paris, Imprimerie Impériale, 1855. Grand in-4 de (4)-XXVIII-(4)-184 pp., 9 planches hors texte, demi-veau fauve daté en pied, dos orné à nerfs, trois pièces de titre maroquin rouge, vert et noir (reliure de l'époque).
Édition originale rare de l'ouvrage fondateur de Victor Coste (1807-1873) « le père de l’aquaculture et surtout de l’ostréiculture modernes » (Jean-Pierre Corlay).L'illustration comprend 9 planches hors texte avec leur explication : 5 sur l'industrie du lac de Comacchio (un grand plan dépliant de la lagune en noir, un grand plan dépliant théorique de la lagune de Comacchio en couleurs, une planche dépliante en couleurs du labyrinthe, une planche double présentant les différentes opérations de production et une planche du matériel d'exploitation) ; 1 plan aérien et 1 planche technique sur l'industrie du lac Fusaro ; 1 plan de l'anse et d'1 planche technique en noir sur l'industrie de la baie de l'Aiguillon.« En 1852, face au déclin de la pêche huîtrière en France, Napoléon III demande à Victor Coste, professeur d’embryologie au Collège de France, d’effectuer une mission en Italie et sur certains secteurs côtiers français afin d’étudier les méthodes d’élevage des huîtres. De retour à Paris, il publie, en 1855, la première édition de son Voyage d’exploration sur le littoral de la France et de l’Italie, qui sera suivie d’une deuxième édition en 1861, à la demande de l’Empereur. Il devient alors le "maître à penser" de l’ostréiculture en France et le conseiller du gouvernement en matière d’implantation et de développement de cette nouvelle activité appelée à « enrichir les côtes françaises ». Multipliant les expériences dans son laboratoire du Collège de France et dans le laboratoire de Concarneau qu’il a créé, il cherche à en mesurer les applications sur de nombreux secteurs côtiers, interpellant fréquemment le gouvernement afin d’obtenir les moyens matériels et les crédits pour développer l’élevage des huîtres à grande échelle. Très sensible à ses travaux, l’Empereur lui rend visite au Collège de France le 10 mars 1858 afin d’observer des fascines recouvertes de naissain d’huître et l’assure de son appui en créant pour lui le poste d’Inspecteur général des pêches maritimes, fonction qui disparaît avec lui. (…) en ce milieu du XIXe siècle, les travaux de Coste s’inscrivent dans un vaste mouvement de recherches et d’expérimentations qui se déroulent un peu partout en France et à l’étranger pour « cultiver la mer », mais l’action du savant, la place qu’il a occupée dans cette grande entreprise et le retentissement de ses écrits, font de lui le père de l’aquaculture et surtout de l’ostréiculture modernes, même si les effets de ses recherches et de ses préconisations ne se font sentir qu’à partir des années 1880, c’est-à-dire quelques années après sa mort » (Jean-Pierre Corlay).Bel exemplaire à grandes marges. Quelques très pâles rousseurs, petite épidermure en pied de dos.Jean-Pierre Corlay, Voyage d’exploration sur le littoral de la France et de l’Italie (Victor Coste, 1861), ou Prométhée au pays d’Ostrea in Cahiers Nantais, 2001, n° 55-56, pp. 289.-307.
Publications de la Sorbonne, Karthala, 1981, in/8 broché, 403 pages. Photographies en noir.
"La Méditerranée fasciste fut une grande ambition mussolinienne, issue du mythe de la Renaissance de Rome. Elle devait conduire l'Italie à la conquête de son "espace vital" jusqu'en Afrique et au Moyen-Orient. Ce projet expansionniste, qui heurtait de plein fouet les intérêts coloniaux de la France en Méditerranée, ne pouvait qu'aggraver le contentieux entre les deux pays, déjà important depuis l'avènement du fascisme en Italie. Avec la Seconde Guerre mondiale et l'appui de l'axe Rome-Berlin, les visées mussoliniennes ont semblé se réaliser intégralement. Au coeur de cette tourmente : la Tunisie, "prolongement de la Sicile en terre d'Afrique", verrou de la Méditerranée commandé par le port de Bizerte, charnière entre le Maghreb et le Machrek, pivot nécessaire à une étroite liaison Italie-Libye. Dans cet ouvrage, Juliette Bessis apporte aussi des informations, nombreuses et inédites, sur le Mouvement national tunisien d'entre les deux guerres, ses chefs historiques, ses rapports avec le pouvoir français et le régime mussolinien. Son ouvrage est à ce titre une contribution importante à l'histoire de la Tunisie et, plus largement, du Maghreb et des pays méditerranéens."
, , 1847. Ensemble 5 lettres manuscrites décachetées de 8 à 20 pp. au format in-8 et in-4 d’une écriture fine mais lisible. La plus volumineuse (20 pp.) est brochée sous couverture sable muette de l’époque.
Correspondance de Louise et Jean en voyage en Italie au printemps 1847 adressée à leurs parents Monsieur et Madame Fremyn 11 rue de Lille à Paris. Les premières lettres datées Rome 27 avril 1847, Naples 4 mai 1847 et Catane 20 mai 1847 sont surtout écrites pour rassurer leurs destinataires restés à Paris et leur faire part des étapes et des conditions du voyage : Nous avons traversé la Sicile sans brigands sans aventures en voiture de poste (…) Nous ne regrettons pas notre voyage de Palerme à Catane par terre… l’Etna est magnifique… De Catane nous nous sommes embarqués pour aller à Siracuse, Civita Vecchia Ile de Malte… J’ai quitté Lavalette dimanche soirJe suis à Naples depuis quelques heures. Les deux dernières lettres, plus développées, rédigées respectivement par Louise (Venise 24 juin 1847, ma bonne mère depuis ma dernière lettre il m’a été vraiment impossible de vous écrire plus tôt) et Jean (Turin dimanche 4 juillet 1847 Depuis Florence nous avons fait bien du chemin) relatent le voyage dans son ensemble depuis leur arrivée à Gênes puis Livourne, Rome, Naples, la Sicile, Florence, Bologne, Ferrare, Padoue, Venise, Milan et Turin. Aussi je crois que nous avons fait un voyage complet. Extraits : [Gênes] Cette ville à mi-côtes se déployant en amphithéâtre devant vous avec des maisons peintes extérieurement de diverses couleurs et rangées comme par gradins jusques au bord de la mer, offre un panorama magnifique ; les villas des grands seigneurs et des gens riches sont en aile des deux côtés et se prolonge en demi-cercle également le long de la mer… Nous avons visité le Pont de Carignan qui joint deux collines dans le milieu de la ville… les Palais de Brignole, Galbi, Spinola et Durazzo… [Rome] ville triste très sale mais très curieuse et renfermant des monuments magnifiques. L’enceinte de Rome est immense, elle comprend les sept collines… les belles ruines sont sur le mont Palatin… nous avons assisté à toutes les cérémonies curieuses que bien d’autres n’ont pas vu… je me contenterai de détailler les principales qui sont Les Ténèbres à la Chapelle Sixtine avec le Miserere chanté par les voix extraordinaires dont vous avez entendu parler, la petite bénédiction Jeudi saint, La Cène, la Messe arménienne… La magnifique fête de Pâques dans l’Eglise St Pierre la Bénédiction Urbi et Orbi sur la place St Pierre au bruit du canon et des cloches au milieu d’une foule immense. Mais c’est l’importante description patrimoniale de Florence qui occupe la plus grande place du récit avec l’inventaire dressé et détaillé par le voyageur. Déjà le chemin que nous avions suivi de Livourne à Florence en côtoyant les bords de l’Arno nous avait paru délicieux. 1. Le Palais Vieux (Palazzo Vecchio) 2. La charmante Loggia dei Lanzi 3. L’Eglise cathédrale, sa campanile, et le baptistère sur la place Large Del domo (Piazza Del Duomo, Cathédrale santa Maria del Fiore, Campanile de Giotto, Porte du Paradis, Baptistère Saint-Jean 4. L’Eglise St Michel bâtie primitivement pour servir de halles curieuse par le maître hôtel de forme gothique (L'église Orsanmichele) 5. L’Eglise Santa Maria Novella 6. L’Eglise Santa Maria Maddalena dei Pazzi 7. L’Eglise de Santa Croce remarquable par les monuments funéraires qu’elle renferme 8. L’Eglise de l’Annunciata (La basilique de la Santissima Annunziata) 9. Chapelle de St Laurent (basilique San Lorenzo) «c’est la merveille de Florence » 10. La Bibliothèque St. Laurent bâtie par Michel Ange (Bibliothèque Laurentienne) Cette bibliothèque renferme des quantités de manuscrits très rares… les Oeuvres d’Aristote… la Géographie de Ptolémée… Une copie des ouvrages d’Homère faite à la main avec arabesques admirables de 1400 Une copie des Odes d’Horace possédée par Pétrarque 11. Le Musée d’Histoire naturelle où se trouvent trois tableaux faits en cire par l’abbé Lumbo représentant la peste à Florence 12. L’Académie des Beaux-Arts 13. Oratorio dello Scalzo (Chiostro dello Scalzo) couvent dépendant de l’Académie… fresque superbe d’André Del Sorte… représentent l’histoire de St Jean Baptiste… deux fresques fort belles de Francabigio 14. Le Palais Pitti résidence du grand duc qui renferme une superbe galerie de tableaux et une seule statue bien belle la Vénus de Canova… J’ai pris note des plus beaux tableaux ou du moins ceux qui m’ont le plus frappé (LISTE d'une cinquantaine de tableaux dont Le Tintoret, Rubens, Raphael etc.) 15. Le Jardin du Palais Pitti dit Boboli 16. La Galerie Médicis qui vaut celle de Pitti pour les tableaux qui en plus contient de magnifiques statues… comme je vous rapporte le livret de cette galerie je me contenterai de vous énoncer ici les plus saillants 1rere en fait de sculptures (6) 2. en fait de tableaux (15) 17. Enfin le Cascine ou Laiteries du GrandDuc. Intéressante relation et précieux témoignage de deux amateurs éclairés sur l'Italie de 1847, à la veille du Risorgimento.