P., Plon, 1940, in 8° broché, 127 pages ; couverture illustrée (fanée) ; quelques passages soulignés.
Reference : 21657
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Librairie ancienne le Bouquiniste Cumer-Fantin
M. Jean Paul Cumer-Fantin
34 rue Michelet
42000 Saint-Etienne
France
04 77 32 63 69
1983 Editions NEL, Nouvelles éditions latines - 1983 - In-8, cartonnage imitation cuir blanc, sous jaquette illustrée en couleurs - 282 pages
Bon état - Jaquette légèrement insolée, présentant des traces de scotch au dos
1944 Imprimerie Générale, Grenoble - 1941 - 1 plaquette brochée - Dimensions 21 x 13 cm - 4 pages - Illustration photographique en noir & blanc en couverture
Bon état - Papier un peu jauni -
Un lot de 6 documents, revues et disques concernant le Maréchal Pétain : - N° 124 - 4 août 1951 de "Paris Match" : "Le Maréchal Pétain cahier spécial" (le reportage complet de ses obsèques, les meilleures photographies de sa vie, sa dernière lettre). - N° Hors série (1965) de "Le Monde et la Vie" : "Pétain vingt ans après serait acquitté". - Portrait officiel cartonné du Maréchal Pétain (245 x 335 mm) couleurs avec support de fixation. - disque 33 tours "Philippe Pétain Maréchal de France" (collection XSERP "Hommes et Faits du XXe siècle". - N° 5096 (9/11/1940) et 5101 (14/12/1940) de l'Illustration avec à la une de chacun le Maréchal Pétain : "L'entrevue historique du 24 octobre 1940" et "Le Maréchal Pétain visite deux grands ports Méditerranéens".
6 documents, portraits, disques, revues
Phone number : 04 74 33 45 19
3 pages dactylographiées sur papier pelure ; Compte-rendu de presse d'époque sur l'Entrevue de Saint-Florentin entre le Maréchal Pétain et le Maréchal Goering [ 3 pages dactylographiées ] "Cette entrevue avait été provoquée par le gouvernement du Reich, qui désirait connaître la position exacte de la France en politique extérieure en prévision des graves événements qui allaient se dérouler dans le Pacifique" [ le document évoque la conversation, puis détaille le mémorandum glissé par Pétain dans la poche de Goering, qui avait refusé à deux reprises de le prendre ... ] "Dans son mémorandum, le Maréchal Pétain rappelle au Chencelier Hitler qu'à la suite de l'entrevue de Montoire, et des conversations diplomatiques qui avaient précédé ou qui ont suivi, il avait été convenu que les prisonniers seraient libérés, que la ligne de démarcation serait supprimée, que les prélèvements de l'Armée allemande sur l'économie française seraient réduits, et que dans une certaine mesure l'armée française d'armistice, en particulier l'armée d'Afrique du Nord serait réarmée. Aucune de ces conditions n'a té complètement réalisée" [ ... ] "Le maréchal indique également dans son mémorandum que la somme payée au titre des frais de l'armée allemande d'occupation dépasse déjà cnsidérablement, avant toutes discussions et fixations d'indemnité de guerre, les sommes que l'Allemagne a payées au total après sa défait de 1918" [ ... ]"En racontant cette entrevue à notre ami et en lui lisant son mémorandum, le maréchal Pétain a tenu à préciser qu'il n'avait jamais cédé sur le chapitre des concessions territoriales à faire par la France à l'Allemagne, qu'il n'avait pas cédé ni pris un engagement, ni un semblant d'engagement quelconque pour la question d'Alsace et Lorraine qui reste absolument entière" [ ... ]
Intéressant document provenant d'un lot d'archives d'un imprimeur bordelais (à l'intention d'un journal bordelais du temps).
Gallimard, 1931, pt in-8°, 136 pp, broché, non rogné, couv. lég. salie, bon état. Edition originale, un des 570 exemplaires numérotés sur Vélin pur fil.
"Lorsque le Maréchal parut, en grande tenue bleu horizon, entre ses deux parrains, MM. Paul Bourget et Maurice Paléologue, – celui-ci remplaçait M. Louis Barthou, empêché au dernier moment par la crise ministérielle, – un silence d'église parcourut la salle comble des grands jours. Tout le monde évoquait la figure géniale, d'imperturbable audace et de bonhomie puissante, qui était là il y a dix ans, et dont la mâle présence allait dominer les discours. Ce n'était plus l'ivresse des premiers jours de la victoire: c'était le souvenir, l'admiration et l'amour. Le sentiment des deuils récents se mêlait à la gratitude pour le chef, qui venait à son tour partager tant de gloire. Rarement on sentit atmosphère plus émue. L'impassible soldat y fut gagné lui-même : le sang colorait son masque de marbre légendaire. Aux premiers mots de son remerciement, qu'il cherchait à tenir dans une note impersonnelle, sa voix se brisa sur le mot « armée ». Les applaudissements éclatèrent. (...) M. Paul Valéry répondait au maréchal Pétain. L'Académie aime ces jeux de la gloire et du hasard, où la Muse répond à l'Église, la diplomatie à l'histoire et la poésie à l'épée. Le poète de la Jeune Parque a montré qu'il excelle à ces exercices, dont aucun ne déconcerte sa virtuosité..." (Louis Gillet, Revue des Deux Mondes, 1931) — Belle édition relatant l'entrée à l'Académie Française du Héros de Verdun avec sa gloire encore intacte. Le 20 juin 1929, Philippe Pétain est élu à l’unanimité membre de l’Académie française, au 18e fauteuil, où il succède au maréchal Foch. Le 22 janvier 1931, il est reçu à l'Académie française par Paul Valéry, dont le discours de réception, qui retrace sa biographie, rappelle et développe une phrase sur laquelle insistait Pétain, « le feu tue » et comporte des considérations sur la façon dont « la mitrailleuse a modifié durablement les conditions du combat à terre » et les règles de la stratégie. Le discours rappelle aussi les désaccords, dans le respect mutuel, entre Pétain et Joffre. Le discours de réception du maréchal Pétain est un hommage au maréchal Foch auquel il succède. Philippe Pétain sera exclu de l'Académie française en 1944 suite à sa peine de dégradation nationale. Toutefois l'Académie s'abstiendra d'élire un remplaçant de son vivant, égard dont bénéficiera également Charles Maurras...