P., NRF, Gallimard, 1942, in 12 broché, 277 pages ; couverture illustrée (légèrement fanée).
Reference : 17868
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29/02/1888 Belle lettre dans laquelle Gounod recommande les compositions musicales de Georges Palicot, (pseudonyme de Marie Schneckenburger, pianiste spécialiste du piano-pédalier. Gounod lui écrivit plusieurs pièces...Faites-moi, et faites-vous le plaisir d'entendre trois morceaux pour Chant et Piano (Valse chantée, le Mousseron et le Drapeau) que Palicot vient de me montrer et dont je suis très content... Il ajoute au sujet de Palicot, ...Il faut l'encourager et le pousser ; je crois que ce qu'il vous portera est de vente et je serai heureux que ce fût acheté par votre maison ; cela ne vous ruinera pas, et cela me semble une bonne affaire, au point de vue du succès...Fils de l'éditeur de musique Jean Hartmann, Georges Hartmann devient éditeur en 1868. À partir de 1870, il est l'éditeur exclusif des opéras de Jules Massenet. Il édite les grands compositeurs d'opéras, Gounod, Georges Bizet, et aussi la musique de César Franck, Camille Saint-Saëns, Paul Lacombe. Il crée les concerts Colonne. Sa maison d'édition sera rachetée par Heugel. La Danse roumaine et la Suite concertante furent écrits par Gounod pour Marie Schneckenburger.
Éloge et biographie de Charles Gounod : …Il y a dans lhistoire de lart des noms quil suffit de prononcer pour en justifier la gloire : le nom de Gounod est un de ceux-là. Les œuvres qui lont consacré demeurent présentes à toutes les mémoires parce quelles correspondent à toutes les aspirations, à tous les sentiments, à toutes les émotions de notre cœur. Elles en stimulent les élans vers lidéal avec la même puissance quelles lintéressent aux passions de la terre, et lon ne sait, en face dun art à la fois aussi entraînant et aussi raffiné, ce quil faut admirer le plus de son élévation ou de sa souplesse ; de la grâce pénétrante avec laquelle il nous persuade ou de lempire quil exerce de haute lutte sur les imaginations les plus jeunes, comme sur celles que lâge semblerait avoir rendues les moins promptes à lenthousiasme…Charles Gounod, grand compositeur français du XIXème siècle, obtint le prix de Rome en 1839. Lauteur de la notice, Henri Delaborde (1811-1899), était un critique dart, un conservateur et un historien de lart. Il commença sa carrière dans la critique en publiant des articles dans la Revue des deux Mondes et dans la Gazette des beaux-arts. Napoléon III lui proposa notamment le poste de ministre des Beaux-arts, quil refusa. Néanmoins, il fut le secrétaire perpétuel de lAcadémie des Beaux-arts de 1874 à 1898.
20 NOV 1855 TRES BELLE LETTRE.LA CREATION DE SA MESSE SOLENNELLE DE SAINTE CECILE.Gounod s'adresse à un mécène et à un bienfaiteur : ...Je croirais manquer à l'efficace et bienveillant patronage que vous avez daigné accorder à notre grande Solennité Chorale du Dimanche 25 9bre, si je ne venais vous demander, comme dernière faveur, de bien vouloir honorer de votre présence cette cérémonie dont votre puissante recommandation vient d'assurer le succès... Il lui adresse donc 6 places comme ...humble marque du prix que j'attache à votre précieux intérêt... et lui demande encore une faveur, ...persuadé que près de vous (...) la confiance doit porter bonheur. J'ai composé récemment, sur la demande du Comité de l'Association des Artistes Musiciens, une Messe Solennelle à grand orchestre, qui doit être exécutée le Jeudi 29 9bre dans l'Eglise de St Eustache à midi, à l'occasion de la fête de Ste Cécile, et au bénéfice des Caisses de Secours et pensions destinés (sic) aux artistes pauvres. Oserais-je espérer (...) que vous voudrez bien vous intéresser à cette œuvre ? Je serais aussi fier que reconnaissant de votre présence et de votre suffrage... assure Gounod.Dédicacée A la mémoire de J. Zimmermann, mon Père (en fait son beau-père) la Messe solennelle pour soli, choeurs, orchestre et orgue obligé, composée par Gounod reçue un accueil enthousiaste, en particulier de la part de Camille Saint-Saëns qui écrivit : "L'apparition de la Messe Sainte Cécile (...) causa une sorte de stupeur. Cette simplicité, cette grandeur, cette lumière sereine qui se levait sur le monde musical comme une aurore, gênaient bien des gens (...). C'était par torrents que les rayons lumineux jaillisaient de cette Messe."
Le compositeur répète La Colombe à lOpéra-Comique et se présente à lAcadémie des Beaux-Arts...tu nas pas idée de la complication de ma vie en ce moment. Après les visites du Candidat, il me faut refaire celles de lAcadémicien, puis me rendre à une foule dinvitations, puis recevoir une masse de visites, puis veiller aux répétitions de ma Colombe à lOp. Comique, et je ne sais où trouver le tems de prendre la plume. Jai bien de la peine à te fixer un moment où je sois chez moi dici à q.q. jours. Veux-tu venir avec Jenny déjeuner un de ces matins ? Il faut bien quon mange ! Nous nous sauverions après, toi à ton atelier, moi au théâtre. Soyez à la maison à 11 h, le jour que vous voudrez...La Colombe est un opéra-comique en deux actes de Charles Gounod, sur un livret en français de Jules Barbier et Michel Carré, d'après la fable Le Faucon de Jean de La Fontaine.Il est créé dans une version en un acte le 3 août 1860 au Théâtre municipal de Baden-Baden1, où ont été données quatre représentations. L'œuvre a été montée par l'Opéra-Comique le 7 juin 1866 à la Salle Favart (Paris) dans une version en deux actes contenant des pages supplémentaires écrites par Gounod.Jules Richomme, fils du graveur Théodore Richomme, est né et mort à Paris (1818-1903). Peintre, dessinateur et graveur, il peignit essentiellement des scènes de genre, des tableaux historiques ou religieux. Il partagea avec Camille Corot la décoration des chapelles de la Vierge et de Saint-Nicolas pour léglise de Ville dAvray. Il signe également plusieurs décorations déglises dont celle de Saint-Séverin à Paris. Il fit des décorations pour la Ville de Cherbourg. Son atelier se trouvait 15 Cité Pigalle à Paris. Jules Richomme entretient une correspondance remarquable pendant toute sa vie avec son ami le musicien Charles Gounod dont des éléments furent publiés par son gendre André Beaunier.
BELLE LETTRE À SON GRAND AMI LE PEINTRE JULES RICHOMME, QUE GOUNOD CONSIDÉRAIT COMME UN FRÈRE.Charles Gounod a reçu de son cher ami un petit tableau qui lenchante : ...Ta chère femme nous a apporté de ta part un amour de petit tableau qui, je me rappelle, avoit attiré mon attention toute particulière dans ton atelier lannée passée. Jai eu le regret de ne pas me trouver à la maison quand ta femme y est venue ; jaurois voulu lui dire en personne combien javois de plaisir à me savoir désormais possesseur de cette ravissante petite pastorale ; cest donc toi directement que jen remercie, cher bon ami ; et je laurois fait beaucoup plus tôt si depuis trois jours, je navois été toute la journée et même le soir hors de la maison. Je suis ravi, enchanté ; et tu peux bien penser que ce petit bijou là ne me sera pas le moins cher de ceux qui comptent déjà mon tout petit musée : nous allons lenvoyer de suite au cadre, et lui faire aussitôt après dans notre salon une place dami : je veux quon le voie bien parce que je suis sûr quon aura un véritable plaisir à le regarder.Merci, cher bon, pour ma femme et pour moi : mille affectueux souvenirs à ta bonne mère et à ta femme, et pour toi lassurance de ma vieille amitié.... ça commence à prendre des années de bouteille, sais tu ?...Jules Richomme, fils du graveur Théodore Richomme, est né et mort à Paris (1818-1903). Peintre, dessinateur et graveur, il peignit essentiellement des scènes de genre, des tableaux historiques ou religieux. Il partagea avec Camille Corot la décoration des chapelles de la Vierge et de Saint-Nicolas pour léglise de Ville dAvray. Il signe également plusieurs décorations déglises dont celle de Saint-Séverin à Paris. Il fit des décorations pour la Ville de Cherbourg. Son atelier se trouvait 15 Cité Pigalle à Paris. Jules Richomme entretient une correspondance remarquable pendant toute sa vie avec son ami le musicien Charles Gounod dont des éléments furent publiés par son gendre André Beaunier.