P., Tallandier, 1946, in 12 broché, 301 pages
Reference : 13525
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Librairie ancienne le Bouquiniste Cumer-Fantin
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GAUTIER Théophile / D'ORLEANS Charles / VION DALIBRAY / JAMMES Francis / DE RONSARD Pierre / TOULET P.J. / DE NERVAL Gérard / DE BAIF Jean-Antoine / VERLAINE Paul / APOLLINAIRE Guillaume
Reference : 105336
(1942)
Odé 1942 Editions Odé, 1942, feuillets libres sous chemise, environ 29x23cm, exemplaire numéroté 178 (l'un des 200 exemplaires sur vélin d'Arches à la forme), lithos et pointes sèches de Hermine David (10 hors-textes), des rousseurs, bon état pour le reste.
Contient : Le premier sourire du printemps de Gautier / Rondeau de Charles d'Orléans / Sonnet de Vion Dalibray / La jeune fille... de Jammes / Genèvres hérissés... de Pierre de Ronsard / Avril, dont l'odeur... de Toulet / Avril de Gérard de Nerval / Aubade de May de Jean-Antoine de Baïf / La bise se rue à travers... de Verlaine / Mai d'Apollinaire. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, publié par J. Hetzel, 1845, 2 volumes in-4 de 275x185 mm environ, xxxii-380 et lxxx-364 pages, cartonnage rouge de l'éditeur avec dos demi-chagrin cerise portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à motifs dorés, plats encadrés d'un double filet doré, tranches dorées, gardes moirées blanches. Première édition, avec 212 gravures hors-texte gravées sur bois d'après Gavarni, à l'exception des 4 dernières qui sont de Bertall et plus de 800 vignettes dans le texte. Frottements sur les coupes et le cuir, trace d'humidité sur les gardes moirées, bon état.
Gavarni, dit Paul Gavarni, pseudonyme de Sulpice-Guillaume Chevalier, né à Paris le 13 janvier 1804, et mort dans la même ville le 24 novembre 1866, est un dessinateur, aquarelliste et lithographe français.Il est le père du peintre Pierre Gavarni (1846-1932) Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
s.l. s.d. [1853], 13,5x8,8cm, une feuille.
Billet autographe signé de Gérard de Nerval adressé à son ami Georges Bell, quatre lignes rédigées au crayon de papier et signées de son prénom "Gérard". Trace de tampon au verso. Deux petits trous d'épingle sans atteinte au texte, deux traces transversales de pliure inhérentes à la mise sous pli du billet. Ce petit mot a été rédigé lors de l'avant-dernier séjour de l'écrivain chez le Docteur Blanche en 1853. Ce billet a été retranscrit dans le tome 3 desOeuvres complètesde Nerval à la Pléiade. Gérard de Nerval fit la connaissance de Joachim Hounau,connu sous lenom de plumeGeorges Bell, chez Joseph Méry, à Marseille en 1843, au retour de son voyage d'Orient. Bell fut un très proche ami de Gérard de Nerval qui, agonisant, l'appelera à son chevet. Les autographes de Gérard de Nerval sont très rares. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris 11 février 1844, 10,4x13,6cm, quatre pages sur deux feuillets.
Trois lettres autographes signées par Gérard de Nerval (2 pages signées «?Gérard?»), Théophile Gautier (1 page) et un troisième scripteur qui n'a pas signé (1 page), adressées à Louis Desessart. La troisième lettre a été rédigée par un certain «?Robert?» (cf. la lettre de Nerval) Louis Desessart, éditeur attitré de Théophile Gautier, publia avec Barba la pièce Léo Burckart de Nerval en 1839. À la suite d'ennuis financiers, il fut contraint de se réfugier «?dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?». Les trois amis rédigent ce courrier à Paris, où ils se sont retrouvés au retour du long voyage en Orient qu'entreprit Nerval?: «?J'ai vu l'Égypte 6 mois?; puis j'ai séjourné en Syrie 3 mois - à Constantinople 4 mois le reste en route. C'est assez beau. Je ne m'amuse plus qu'en voyage et je vis double autant que je puis.?» Ce voyage force l'admiration de Théophile Gautier qui ne se rendra que des années plus tard en Turquie et en Egypte?: «?Je suis à Paris et voudrais être au Caire d'où Gérard arrive.?» L'exotisme des voyages lointains contraste ici violemment avec la tristesse et l'austérité de l'Europe?: «?Quelle tristesse que Paris quand on revient des pays éclairés du soleil.?» (Nerval) D'autant plus que, loin des rêves d'évasion, Paris rime avec travail et mélancolie?: «?Nous sommes comme les gens malades qui ne se trouvent bien nulle part. Je crois que le bon temps est passé et que les bonnes heures d'autrefois où nous disions tant de sages folies ne reviendront plus. À quoi sert de vivre puisqu'il faut travailler et qu'on ne peut ni voir ses amis ni leur écrire ni rien faire de ce qu'on voudrait??» (Gautier) Les deux écrivains sont très compatissants quant à l'exil belge de leur ami, Bruxelles apparaissant ici comme la capitale du spleen?: «?Quoi?! Vous êtes encore dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?! [...] Bruxelles est encore plus noir, pauvre garçon?!?» (Nerval) Cette triple lettre a en réalité été rédigée à l'initiative de «?Robert?»?: «?N'est-ce pas, mon cher ami, que je suis habile à faire oublier mes torts? [...] je trouve le moyen en compensation, de t'envoyer ces autographes de deux de tes [...] camarades, de tes plus doux souvenirs, de deux célébrités qui malgré toutes leurs sympathies, toute leur affection pour toi, ne t'eussent jamais écrit un mot, si je ne leur avais pas taillé leurs plumes, affrété leur papier, comme à de petits enfants boudeurs, et si je ne leur eusse dit?: écrivez tout de suite, tout de suite à l'exilé que vous aimez le mieux.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris s.d. (avril 1841), 13,5x21cm, une page sur un feuillet.
Lettre autographe signée de Gérard de Nerval adressée à Hippolyte Delaunay rédigée à l'encre noire.Nom du destinataire de la main de Nerval au dos du feuillet. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli. Cette lettre a a été retranscrite dans lesOeuvres complètesde Nerval à la Pléiade. Gérard de Nerval est enfin «libre et sorti de la maison Blanche» après y avoir séjourné des suites de sa crise du début printemps 1841. Il ne s'agit toutefois pas d'une sortie définitive mais probablement d'une permission accordée par le docteur Blanche à son patient, ce dernier ne sortira définitivement qu'en novembre 1841. L'écriture, difficilement lisible par endroits, montre la fébrilité de Gérard de Nerval, qui cherche à renouer avec le milieu littéraire: «J'apporte des masses de copie, pour vous et trois ou quatre autres journaux.» Hippolyte Delaunay fut rédacteur en chef de la revue L'Artiste dans laquelle Nerval publia le 11 avril de la même année un article intitulé «Mémoires d'un Parisien, Sainte-Pélagie 1832». - Photos sur www.Edition-originale.com -
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