Tours, Université, 1972, grand in 8° oblong broché ; complet du feuillet volant d'addenda ; couverture rempliée illustrée (fanée) ; petite tache sur une tranche
Reference : 13436
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VALINCOUR (Jean-Baptiste-Henry du Trousset de), GROUPE D’ÉTUDE DU XVIIe SIÈCLE DE L’UNIVERSITÉ FRANÇOIS-RABELAIS (TOURS)
Reference : O10683
(1972)
Université de Tours, 1972, np.
Reproduction de l’édition de 1678 (370 pages). Sommaire — Introduction ; note bibliographique ; Lettres à Madame la Marquise*** sur le sujet de la Princesse de Clèves ; Appendice I : Fontenelle, Éloge de M. de Valincour ; Appendice II : Saint-Simon juge de Valincour ; Appendice III : index des auteurs, des ouvrages et des personnages cités par Valincour ; Appendice IV : index du vocabulaire critique.
Paris, Sebastien Marbre-Cramoisy, 1678. in 12, veau brun, dos à nerfs orné, coiffe supérieure usée, coins émoussés, légère épidermure sur le premier plat, tranches mouchetées (Reliure de l’époque). 276 (1)f.-370 pp.-(1)f.
EDITION ORIGINALE. Ce livre suit de quelques mois seulement la publication du roman qu'il critique. Il « est plein d'observations motivées qui prouvent un goût littéraire délicat et un sens critique fort développé. Certes, on rencontre des exagérations et parfois la critique est poussée trop loin [...] Mais il faut retenir des observations justes. » (Ashton, p. 170).Véritable édition originale de Paris, rare, de cet ouvrage qui a suscité de récents et importants travaux, cité comme l’une des œuvres qui contribuèrent à renouveler la critique littéraire au XVIIe siècle. « A travers la fiction d’une sorte de mini roman épistolaire, où il adresse son discours à une marquise insensible à l’amour, le lettré Valincour déploie, quelques mois après la sortie du roman, une critique de La Princesse de Clèves. Proposant pour chaque séquence d’autres versions plus vraisemblables ou plus économiques, il fait scin- tiller à l’horizon du roman de Madame de Lafayette le faisceau de ses possibles » (Christine Montalbetti).Ami du chancelier d’Aguesseau, proche de Boileau et de Racine, Valincour succéda à ce dernier à l’Académie fran- çaise en 1699 ainsi que comme historiographe du roi. Sur cet ouvrage cf., en particulier, l’article fondateur de Gérard Genette, Vraisemblance et motivation, in « Figures II », Seuil, 1969, p. 88-92.(France littéraire, X, 23).
Chez Sébastien Marbre-Cramoisy, à Paris 1678, in-12 (9x15,5cm), (2) 370pp. (1), relié.
Édition originale, rare. Reliure en plein veau blond glacé XVIIIe. Dos à nerfs richement orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Fente en tête au mors supérieur. Deux coins émoussés. Légers frottements. Nom d'un possesseur biffé en page de titre. Note ancienne en page de garde à la plume. Bel exemplaire, bien relié. Ces Lettres paraissent peu après la première édition de La Princesse de Clèves (1678), et elles sont d'une importance cruciale pour l'histoire des Belles-Lettres. Valincourt commence par retracer l'histoire de l'oeuvre, qui était bien connue avant d'être publiée. Il en fait un compte-rendu détaillé, suivant la nouvelle pas à pas, à l'aide de considérations historiques et critiques. Si l'ouvrage de Valincourt est assez laborieux, paraphrasant la nouvelle à l'aide d'un postulat réaliste et interrogeant les possibilités psychologiques, stylistiques et narratives, il n'en reste pas moins qu'on dispose de peu de document de ce genre : un témoignage contemporain sur un livre emblématique de la littérature française. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Bossard, "Collection des Chefs-d'oeuvre méconnus" 1925 1 vol. broché petit in-8 (195 x 138 mm), broché, 276 pp., portrait-frontispice. Deux minuscules taches en pied du plat inférieur de la couverture. Couverture légèrement passée. Sinon très bon état, non coupé. Imprimé sur vélin.
Paris : Sébastien Mabre-Cramoisy, 1678 In-12, 370-(1) pages. Basane de l'époque, dos à nerfs orné.
Habiles restaurations aux coins et coiffes. Ex-libris "Cayrol". Première édition. "C'était une critique […] par un auteur qui souhaitait se comporter en honnête homme et non en spécialiste. Rejetant le panégyrique et le pamphlet, il proposait du livre une lecture mondaine adaptée au goût des dames et des cavaliers. Il avait adopté la forme épistolaire et traité, dans trois lettres successives de la conduite du récit, des sentiments des personnages, du style du roman" (Duchêne). Quérard X, 23 ; Cioranescu III, 65350 ; Barbier II, 1218.