Actes Sud, 1995. In-8 br. Coll. " Voir et Dire ", dirigée par Christian Caujolle. Texte d'H. Guibert, photographies de H. G. Berger. E.O.
Reference : L14568
la Librairie Les Autodidactes
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Payot, 1996, in-8°, 337 pp, traduit de l'anglais par Mrs Ross, présentation et notes de Christophe Pincemaille, préface de l'édition française de 1879, broché, couv. illustrée, bon état
Une femme de lettres chez les fellahs. Rongée par la tuberculose, Lady Lucie Duff-Gordon (1821-1869) a scellé comme un pacte personnel avec l'Égypte, où elle s'installe définitivement en 1862 sur le conseil de son médecin. On la devine anglaise jusqu'au bout des ongles, mais elle est de ces Anglaises que l'insularité étouffe et qui ne s'épanouissent vraiment qu'en partant à la découverte du monde. A Louqsor, elle se définira elle-même comme une Orientale immergée dans l'univers du peuple. Elle apprendra l'arabe et les fellahs l'honoreront du noble nom de "Lumière d'en haut". — Les lettres que Lady Lucie Duff-Gordon, exilée en Égypte pendant les sept dernières années, de sa vie envoie à sa famille relèvent à la fois du genre épistolaire et du récit ethnographique. Ayant fait de la Haute-Égypte sa terre d’élection, la lady anglaise, parlant arabe et parfaitement intégrée parmi les paysans de Louxor, livre une description sensible de la vie des villageois. Sa formidable capacité d’adaptation, son empathie pour ceux qu’elle rencontre lui permettent de produire des textes au plus près des réalités du pays. Les Lettres d’Égypte constituent une source majeure pour quiconque s’intéresse à l’Égypte du XIXe siècle. — "Lucy Austin naît en 1821 dans une famille de juristes. Elle passe la première partie de sa vie en Allemagne où ses parents se sont installés. À 15 ans, elle est envoyée en pension en Angleterre d'où elle ressort, quelques années plus tard, pour épouser Sir Alexandre Cornewall Duff-Gordon. Dans les beaux quartiers de Londres, la demeure des Duff-Gordon devient vite un salon littéraire très prisé, très en vogue, fréquenté notamment par Charles Dickens. Le jeune couple voyage beaucoup et Lady Lucy se lance dans la traduction d'auteurs allemands. Elle est jeune, belle, pleine de vie et d'entrain... mais son destin la rattrape : elle développe une tuberculose, à l'époque on appelait cela phtisie. Cette maladie qui la ronge, elle tente de la combattre - ou peut-être de l'occulter - en faisant des voyages, des escapades vers des pays chauds. Dès 1862, la maladie progresse très rapidement... Aussi Lady Lucy décide-t-elle de franchir le pas. Elle le fera en prenant une décision incroyable, celle de quitter l'Angleterre car, "à défaut d'une guérison fort improbable, elle espère au moins, en s'établissant sous des latitudes plus clémentes, obtenir une rémission". Elle quitte, sans une trop grande tristesse semble-t-il, une vie de famille, un milieu social, un univers luxueux, des relations intellectuelles - et peut-être aussi un monde fait d'apparences - pour un monde plus vrai, plus terre-à-terre. C'est en Égypte qu'elle choisit de passer les années qui lui restent à vivre. Mais là encore, elle le fait d'une façon inhabituelle, originale : elle ne s'installe pas dans la communauté britannique qui aurait pu être pour elle un "cocon". Non ! elle change totalement de vie. Même si elle demeure en relation avec sa famille qui vient la voir, même si par deux fois elle retournera en Angleterre, même si elle suit les nouvelles de son pays dans les journaux, "la dame anglaise devient une arabe qui se fond dans le paysage de l'Égypte traditionnelle et se mêle aux communautés villageoises de la province de Louqsor". Après avoir vécu un peu à Boulaq, c'est en effet à Louqsor qu'elle a investi ce qu'elle appelle son "palais". Il s'agit en fait de la Maison de France - une demeure construite sur le temple de Louqsor par Henri Salt, et qui au fil des années est devenue la propriété du gouvernement français. Considérablement agrandie et réhabilitée par la mission Lebas venue chercher l'obélisque 30 ans plus tôt, elle est à nouveau bien dégradée. Dans ses Lettres d'Égypte devenues célèbres, elle l'évoque souvent : "J'ai une grande maison délabrée au-dessus du temple de Khem. (...) La vue autour de ma maison est magnifique de tous côtés ; j'ai le Nil en face vers le nord-ouest avec une étendue splendide de verdure ; une ligne de montagne dans le lointain, couleur orange foncée, vers le sud-est, où j'ai une spacieuse terrasse couverte. (...) Maintenant je suis établie dans mon palais : le lieu me paraît de plus en plus beau. (...) Plusieurs hommes sont venus raccommoder l'escalier qui était en ruine et qui consiste en d’immenses blocs de pierre.” Ou encore : "Dans cette grande maison, je ne sens ni la chaleur ni le froid." Elle apprend l'arabe, adopte les coutumes et rituels. Ses préoccupations du quotidien concernent les choses simples, les relations de voisinage, les histoires de Louqsor… Elle s'improvise même docteur ou infirmière. "Elle dépasse le stade de l'émotionnel ; sa relation avec l'Égypte et les Égyptiens, toute de proximité, devient fusionnelle, pour ainsi dire charnelle." Les fellahs l'ont adoptée, comme elle les a adoptés. Ils la baptisent et l'honorent du noble et beau nom de "Nour ala Nour" (Lumière d'en Haut). Cet amour inconditionnel et presque passionnel qu'elle ressent pour ce pays qu'elle a choisi a réussi à prolonger sa vie de quelques années, à l'embellir aussi , mais n'a pas réussi à la guérir... La "sitt inglise" au visage clair et poudré qui était devenue une "bint-el-beled" au visage hâlé, s'éteint le 14 juillet 1869. Elle ne pourra être enterrée à Thèbes comme elle l'avait souhaité. Elle "repose au cimetière des Anglais de ce Caire si distant de l'Égypte qui l'a adoptée et qu'elle a tant aimée". Son amour pour ce peuple qu'elle a reconnu comme "sien" se retrouve dans l'encre des Letters from Egypt qu'elle nous a laissées... Témoignages passionnants d'une époque révolue, elles révèlent aussi la beauté intérieure de cette femme exceptionnelle." (Marie Grillot)
Editions du CNRS, 1979, 290 p. in-4 br. (21x29), textes recueillis et présentés par Anouar Louca, "Groupe de Recherches et d'Etudes sur la Proche-Orient", très bon état
John Ninet (1815-1895) s'installe en Egypte. Agronome et exportateur, il travaille en relation étroite avec les Pachas (de Mohammed Ali à Tewfik), avec les financiers, les consuls et surtout avec les fellahs. Il réagit en démocrate. Membre de sociétés locales, rédacteur du premier manifeste du Parti National, confident d'Arabi pacha, il est le seul Européen resté dans le camp des révolutionnaires, jusqu'à l'occupation britannique. Ce livre rassemble les lettres que J. Ninet a adressées à cinq journaux français, anglais et suisses. Elles sont munies d'une introduction, de notes et d'inédits qui précisent l'apport historique de ce témoignage. Un index facilite la consultation des textes. Cette correspondance offre non seulement un reportage détaillé sur la première révolution nationale constitutionnelle dans la région, mais aussi un document de première main sur le phénomène précolonial dans l'histoire contemporaine
Actes Sud. 1995. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 70 pages - nombreuses photos en noir et blanc hors texte. Ex dono à l'encre en page de garde.. . . . Classification Dewey : 962-Egypte et Soudan
Classification Dewey : 962-Egypte et Soudan
P., Pigoreau, sans date (vers 1885), in 12 relié pleine percaline rouge de l'éditeur, fer du Lycée de Roanne sur le plat supérieur, IV-316 pages ; frontispice ; quelques rousseurs.
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Londres, 1852. In-8 de [6]-172 pages, plein percaline prune, dos muet, plats estampé à froids, tranches dorées.
Illustré d'une grande carte dépliante tirée sur fin papier bleu et de 26 lithographies (4 joliment aquarellées et 2 dépliantes) réalisées par Mme Melly. Unique édition, hors commerce et tirée à petit nombre par les amis de Melly, sous la direction de J.L. et G. Prevost, C'est là un ensemble de lettres écrites depuis son départ à Trieste en compagnie de son épouse et de ses trois enfants jusqu'à son décès, le 19 janvier 1851 à Abou-Hamed en Nubie, cinq jours après avoir écrit une dernière note dans son journal. Genevois d'origine, ce membre de la Société entomologique de France et de la Société linnéenne de Lyon émigra en Angleterre en 1822 où il fut chargé d'agrandir les collections d'histoire naturelle de divers musées tout en exerçant des activités commerciales à Liverpool. Son fils George publia le récit de ce voyage ("Khartoum and the two Niles", 2 vol.) et son autre fils, Charles, entretint la collection entomologique de son père, léguée au Musée d'histoire naturelle de Genève, dont plusieurs spécimens furent ramenés d'Egypte. Notre exemplaire est dédicacé par J. L. et G. Prevost à Madame Viollier Vernet. De toute rareté. Carte légèrement froissée.