Flammarion, 2019. In-8 br. E.O. sur papier d'édition, bande éditeur conservée. On joint un marque page de la collection J'ai lu avec une photographie de M. Houellebecq créditée " Fondation 10 millions d'Amis ". Signature autographe de Michel Houellebecq sur la page de faux titre.
Reference : L13990
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EXEMPLAIRE DU TIRAGE DE TÊTE Michel Houellebecq, Sérotonine, roman, Paris, Flammarion, 2019, 352 p., 139x209mm. Non coupé. Sous papier cristal. Neuf. Sorti de presse. L'édition originale de cet ouvrage a été tirée à 200 exemplaires sur vélin Rivoli des papeteries Arjowiggins. Exemplaire n°180/200 Tirage de tête Sérotonine est le septième roman écrit par Michel Houellebecq, paru le 4 janvier 2019, aux éditions Flammarion, quatre ans presque jour pour jour après la publication de Soumission et les attentats de Charlie Hebdo. Avait-il pressenti le mouvement des "gilets jaunes", ainsi que l’ont écrit plusieurs critiques littéraires ? Probablement, oui, car l'écrivain ne manque pas de flair — certains diront même que c'est un visionnaire ! Ce roman déborde de la dépression sociale, culturelle, individuelle qui s’abat sur le pays au point qu'une fois la lecture terminée on pourrait se laisser choir, complètement désabusé, résigné et abuser à notre tour de la sérotonine pour masquer la perte de sens et d’envie de vivre, accepter les ravages d’un monde sans bonté, sans solidarité. Magnifique exemplaire du tirage de tête très recherché, en tout point immaculé, intact. Envoi soigné, assurance comprise.
Édition originale. Exemplaire du premier tirage.Envoi signé. Paris, Flammarion, (décembre) 2018. 1 vol. (135 x 210 mm) de 347 p. et [2] f. Broché. Édition originale. Envoi signé : « pour Hélène, Michel Houellebecq, à Paris, le 9 décembre 2020 ».
Sérotonine est un précis de décomposition, où il est question du déclin de l'Occident, de l'Union européenne, de la France, de Dieu. Le héros - ou anti-héros -, Florent-Claude Labrouste, est un ingénieur agronome de 46 ans, employé au ministère de l'agriculture, en couple avec une Japonaise de 26 ans, qui se meurt « de chagrin » et doit sa survie à un médicament, le Captorix, qui stimule la production de sérotonine, une « hormone liée à l'estime de soi », qu'il définit dès l'incipit : « C'est un petit comprimé blanc, ovale, sécable ». Il décide de disparaître. D'abord dans un hôtel Mercure près de la place d'Italie, puis en Basse-Normandie, « un territoire à l'abandon, peuplé d'agriculteurs suicidaires et condamnés par la politique européenne de Bruxelles ». Houellebecq, l'écrivain de la solitude de l'homme contemporain, cogne toujours sur le même clou, avec obstination, quitte à simplifier, avouant pour autant que, oui, « enfin je simplifie, mais il faut simplifier sinon on n'arrive à rien ». Houellebecq dévoile ainsi son intention : « Si nous avions été dans une comédie romantique, j'aurais fait ainsi [...]. Eussions-nous été dans un film porno que la suite eût encore été bien davantage prévisible [...]. Nous étions dans la réalité, de ce fait, je suis rentré chez moi ». Implacable machine désabusée.
Paris, Flammarion, (décembre) 2018. 1 vol. (130 x 180 mm) de 347 p. et [2] f. Broché, chemise et étui (Elbel). Édition originale. Un des 200 premiers exemplaires sur vélin Rivoli Arjowiggins (n° 130).
Sérotonine est un précis de décomposition, où il est question du déclin de l’Occident (de l’Union européenne, de la France, de Dieu). Le héros, Florent-Claude Labrouste, est un ingénieur agronome de 46 ans, employé au ministère de l’agriculture et en couple avec une Japonaise de 26 ans, qui se meurt « de chagrin » et doit sa survie à un médicament, le Captorix, qui stimule la production de sérotonine, une « hormone liée à l’estime de soi ». Il décide de disparaître. D’abord dans un hôtel Mercure près de la place d’Italie, puis en Basse-Normandie, « un territoire à l’abandon, peuplé d’agri-culteurs suicidaires et condamnés par la politique européenne de Bruxelles ». Houellebecq, l’écrivain de la solitude de l’homme contemporain, cogne toujours sur le même clou, avec obstination, quitte à simplifier, avouant pour autant que, oui, « enfin je simplifie, mais il faut simplifier sinon on n’arrive à rien ». Houellebecq dévoile ainsi son intention : « Si nous avions été dans une comédie romantique, j’aurais fait ainsi [...]. Eussions-nous été dans un film porno que la suite eût encore été bien davantage prévisible [...]. Nous étions dans la réalité, de ce fait, je suis rentré chez moi ». Implacable machine.
Édition originale. Un des 200 premiers exemplaires sur vélin Rivoli Arjowiggins (n° 194). Paris, Flammarion, (décembre) 2018. 1 vol. (135 x 210 mm) de 347 p. et [2] f. Broché, non coupé, sous chemise et étui. Édition originale. Un des 200 premiers exemplaires sur vélin Rivoli Arjowiggins (n° 194).
Sérotonine est un précis de décomposition, où il est question du déclin de l’Occident, de l’Union européenne, de la France, de Dieu. Le héros – ou anti-héros –, Florent-Claude Labrouste, est un ingénieur agronome de 46 ans, employé au ministère de l’agriculture, en couple avec une Japonaise de 26 ans, qui se meurt « de chagrin » et doit sa survie à un médicament, le Captorix, qui stimule la production de sérotonine, une « hormone liée à l’estime de soi », qu’il définit dès l’incipit : « C’est un petit comprimé blanc, ovale, sécable ». Il décide de disparaître. D’abord dans un hôtel Mercure près de la place d’Italie, puis en Basse-Normandie, « un territoire à l’abandon, peuplé d’agriculteurs suicidaires et condamnés par la politique européenne de Bruxelles ». Houellebecq, l’écrivain de la solitude de l’homme contemporain, cogne toujours sur le même clou, avec obstination, quitte à simplifier, avouant pour autant que, oui, « enfin je simplifie, mais il faut simplifier sinon on n’arrive à rien ». Houellebecq dévoile ainsi son intention : « Si nous avions été dans une comédie romantique, j’aurais fait ainsi […]. Eussions-nous été dans un film porno que la suite eût encore été bien davantage prévisible […]. Nous étions dans la réalité, de ce fait, je suis rentré chez moi ». Implacable machine désabusée.
S.l., Flammarion, (2019). Un vol. au format in-8 (211 x 137 mm) de 347 pp., broché.
Edition originale. «Mes croyances sont limitées, mais elles sont violentes. Je crois à la possibilité du royaume restreint. Je crois à l’amour» écrivait récemment Michel Houellebecq. Le narrateur de Sérotonine approuverait sans réserve. Son récit traverse une France qui piétine ses traditions, banalise ses villes, détruit ses campagnes au bord de la révolte. Il raconte sa vie d’ingénieur agronome, son amitié pour un aristocrate agriculteur (un inoubliable personnage de roman – son double inversé), l’échec des idéaux de leur jeunesse, l’espoir peut-être insensé de retrouver une femme perdue. Ce roman sur les ravages d’un monde sans bonté, sans solidarité, aux mutations devenues incontrôlables, est aussi un roman sur le remords et le regret.'' Très belle condition.