Editions de l'Etoile, 1984. In-8 carré br. Coll. " Écrit sur l'image ". Rare jaquette photo couleur conservée. Textes et nombreuses photographies en noir & blanc de Sophie Calle. E.O.
Reference : L11727
la Librairie Les Autodidactes
M. Léon Aichelbaum
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Le bois d'orion 1996 in8. 1996. broché. 192 pages. Rockaway Beach au sud de New York au début de l'été 1947. Dans l'Hôtel Sevilla vivent les Cohen. Eshka est le cœur de cette famille d'immigrés russes juifs. Depuis peu veuve du Docteur elle désire la Nouvelle Vie. Eshka se lie avec Elie Kaminsky un écrivain yiddish immigré de Pologne. Mais elle découvre bientôt qu'elle est atteinte d'une maladie qui la conduira inexorablement à la mort.Second livre de Samuel Astrachan à paraître en français Bon Etat
1 carnet de notes format in-12, contenant dont 33 p. relatant un voyage en Italie dont nous proposons quelques extraits : Carnet manuscrit du voyage en Italie en l'année 1869 de M. Lair, maire de Fréville : "1869. Départ de Barentin le 1er février [ ... ] A Chambéry Statue d'Antoine Favre ancien premier président du Sénat de Savoie. En face palais de justice qui a été construit il y a 10 ans - sans style [ ... ] De l'hôtel des princes on aperçoit à gauche de très hautes montagnes couvertes de neige [ ... ] Le théâtre est neuf et très confortable. Le directeur y faisait répéter un drame. La fontaine des éléphants et du plus mauvais style [ ... ] L'ancien château des Ducs de Savoie, construit sous les romains, a été incendié il y a 50 ans environ, il sert de préfecture [ ... ] Quelques ouvriers se plaignent de l'annexion à cause disent-ils des impôts qu'ils paient mais la généralité des habitants est satisfaite. Une particularité à noter c'est que dans le château les ducs de Savoie y ont reçu tous les princes de l'Europe & que lors de ces réceptions les domestiquesau nombre de 2 ou 4 étaient montés sur des chevaux costumés du stylke de l'époque mais avec une cravate blanche & gilet noir [ ... il évoque le trajet en train :] Ma chère Angèle a éprouvé le mal de mer. Quant à moi je n'ai souffert un peu que lorsque nous nous sommes trouvés dans un tunnel construit en planches pour éviter les avalanches de neige. La fumée de la locomotive étant entrée dans notre wagon quoique tout fut fermé un commencement d'asphyxie s'est emparé de nous. Impossible de renouveler l'air, car ayant essayé d'ouvrir, un nuage de vapeur est entré et nous a fait regretter cette action (ce parcours est vraiment merveilleux). Nous sommes arrivés à Turin à minuit où nous sommes descendus à l'hôtel Grombetta [ ... suite la visite de Milan dont : ] Assisté à la représentation des Huguenots au théâtre de la Scala, le plus grand de l'Italie. Forte chanteuse très bonne. autres acteurs médiocres. ensemble orchestre & choeurs bons [ ... Passage à Venise : ] Descendus hôtel de l'Europe sur le Grand Canal. Cet hôtel est princier, on y parle bien le français. A la table d'hôtel français surtout quelques anglais & peu d'italiens. beau service & excellente nourriture (maître d'hôtel de Marseille) [ ... ] Après dîner loué une gondole à deux rameurs & 20 chanteurs gondoliers pour une heure. 10 choeurs au moins nous ont été chantés. harmonie ensemble et précision admirable voix superbes surtout les basses. les trois choeurs chantés sous le pont Rialto nous ont produit un effet saisissant. L'on peut dire de ces chanteurs qu'ils sont des artistes improvisés mais qui ont le sentiment du beau. [Passage à Bologne puis Florence : ] Descendus à l'hôtel Royal de l'Arno. De plus en plus princier [ ... Arrivée à Rome : ] Descendus à l'hôtel de Russie. Vu Mgr Bastide gracieuse réception vu M. l'abbé Clerc place Lancellotti 4 [ ... Dimanche 21 : ] Diné chez Mr Hébert directeur de l'Académie, en compagnie d'un peintre & de pensionnaires. 10 à table. Mme Hébert mère était souffrante et n'est pas descendue. Reste à la soirée. Belle société. Causé au prince de Solms [ ... Dimanche 28 Février : ] Assisté à l'audience de N St Père le Pape. Assez nombreuse réunions réception fort paternelle ma chère Angèle a demandé & obtenu du St Père la bénédiction de son anneau nuptial et une bénédiction particulière pour nous deux. Le pape après avoir parlé à tous ceux qui le désiraient a fait une courte allocution & a pris pour sujet (comme il le fait toujours) l'évangile du jour (le possédé du démon aujourd'hui) & a donné avec la plus grande onction et la plus grande bonté & conviction qu'il soit possible d'exprimer la bénédictionà tous ceux qui étaient là. il a aussi béni les croix, les chapelets qui lui étaient présentés. Notre St Père est plein de santé et de la plus grande affabilité ... Son allocution a été fait en français [ ... ] Rencontré le Pape dans une voiture attelée de 4 chevaux. Figure toujours bonne. Tout le monde se découvre beaucoup se mettent à genoux pour recevoir sa bénédiction. Trois dragons à cheval distancés de chacun 60 pas au moins annoncent le passage du St Père. 2 autres voitures de Cardinaux le suivaient. Escorte d'une douzaine de Dragons [ ... mardi 2 mars ] Vu l'abbé Clerc qui m'a remis le bref par lequel Notre Saint Père Pie IX a accordé sur ma demande un autel privilégié (Grand Autel) pour l'Eglise de Duclair à perpétuité. Le bref relatif à l'indulgence plénière pour Chapelet est (illisible) mais M. l'Abbé Clerc n'a pas pu encore l'obtenir il me l'enverra à Epinay [ ... Retour pittoresque en France, passage par le Mont-Cenis le 6 mars :] Trajet extraordinaire, incroyable, très dangereux. Quantité de neige comme on en avait pas vu depuis des années. Notre traineau s'est renversé en route, chevaux et mules tombés. Voiture accrochée par d'autres venant en sens inverse ... à un certain endroit nous nous sommes trouvés à 4 mètres au-dessus de la route et au bord d'un précipice. Couché à l'hôtel de la poste où le maître est très bourru - fort cher
On joint une reproduction d'un tableau de la baie du Mont Saint Michel avec ex-dono "A Monsieur Lair maire de Fréville", Avranches, 5 avril 1875, par Augusta Dumonteil. Le carnet est en état modeste (fort frotté avec nombreuses traces d'usure)
P., Alphonse Picard & Fils, 1895, 1 vol. in-4 (18,5 x 28 cm) br., de XLXI - 340 pp. Bel et rare exemplaire.
Première partie seule complète pour l'historique de l'Hotel-Dieu, la deuxième partie étant consacrée au Cartulaire. Au sommaire : Les Archives de l'Hotel-Dieu de Coutance - Hugues de Morville, évêque de Coutances et les Hotels-Dieu du Diocèse - Hugues de Morville et l'Hotel-Dieu de Coutances - Le Temporel de l'Hotel-Dieu de Coutances - La Cure de Saint-Pierre de Coutances - Le Clergé de Saint-Pierre de Coutances - L'Hotel-Dieu de Coutances pendant les Guerres Anglaises - L'Abbaye d'Ourville et sa Réunion à l'Hotel-Dieu de Coutances - La Maladerie Saint-Michel de Coutances et sa Réunion à l'Hotel-Dieu - L'Hotel-Dieu de Coutances au XVIe siècle - Une visite à l'Hotel-Dieu de Coutances au XVIIe siècle - Les Religieux Augustins de l'Hotel-Dieu de Coutances au XVIIe & XVIIIe siècles - L'Hotel-Dieu de Coutances et l'Ordre Hospitalier du Saint-Esprit.
[Frazier-Soye] - LOYS-DELTEIL, M. ; DESVOUGES, Maître André
Reference : 48612
(1911)
18 et 24 catalogues en 2 vol. in-8 reliure pleine toile noire, couv. cons., Frazier-Soye, 1911-1913. Rappel du titre complet : [ Recueil de Catalogues d'Estampes par Loys-Delteil ] N° 247 6 novembre 1911 Estampes du XVIIIe Siècle Hôtel Drouot / N° 248 Estampes anciennes et modernes 7 novembre 1911 / N° 249 Collection Jules Renouvier Ière Partie Estampes anciennes et modernes 8 Novembre 1911 / N° 250 Collection de M. H. A*** Estampes & Dessins Modernes 15 novembre 1911 / N° 251 Costumes du XVIIIe siècle 16 Novembre 1911 / N° 252 Estampes & Dessins 17 novembre 1911 / N° 254 Estampes du XVIIIe siècle 9 décembre 1911 / N° 256 Estampes & Dessins anciens & modernes 15 décembre 1911 / N° 257 Catalogue des Tableaux, dessins et estampes de la collection M. M. B*** 7 Février 1912 / N° 259 Estampes du XVIIIe siècle 23 Février 1912 / N° 260 Estampes du XVIIe siècle Estampes modernes 27 Février 1912 / N° 262 Collection de M. Charles Bermond, Estampes anciennes et Modernes 18 mars 1912 / N° 264 Estampes & Dessins 18 avril 1912 / N° 265 Estampes, dessins et Peintures 25 avril 1912 / N° 266 Estampes du XVIIIe siècle 29 avril 1912 / N° 268 Collection de A. Mühlbacher. Estampes et Dessins concernant les Voitures. Traîneaux 18 mai 1912 / N° 270 : Estampes du XVIIIe siècle 29 mai 1912 / N° 271 Estampes anciennes et modernes 1er juin 1912 / N° 274 Vente du Mardi 19 novembre e1912. Hôtel Drouot Catalogue des Estampes Anciennes et modernes, 29 pp. / N° 275 Vente du 20 novembre 1912. Hôtel Drouot Catalogue des Estampes Anciennes et modernes, Dessins format la collection de M. Léon Vaillant, 23 pp. / N° 276 25 novembre 1912 , Estampes du XVIIIe siècle. Hôtel Drouot, 30 pp. / N° 277 28 novembre 1912, Ire Partie Collection de feu M Du Vigier : Costumes Militaires - IIe Partie : Estampes relatives à la Révolution et au Ier Empire. Hôtel Drouot, 30 pp. / N° 278 29 novembre 1912, Estampes Anciennes et modernes / N° 280 Collection Louis Valentin (Quatrième Partie) Estampes du XVIIIe siècle, 40 pp. / N° 284 : 21 Février 1913 : Estampes du XVIIIe siècle, 31 pp. / N° 285 : Hôtel Drouot Estampes du XVIIIe siècle, 33 pp. / N° 288 Estampes anciennes et modernes 4 avril 1913, 35 pp. / N° 289 Estampes du XVIIIe siècle imprimées en couleurs, 18 avril 1913, 19 pp. / N° 290 : Catalogue des Estampes formant l'Oeuvre gravé d'Antoine Watteau, provenant de la collection de Monsieur X***, 18 avril 1913 / N° 291 : Collection de Monsieur P*** Estampes modernes, 19 avril 1913 / N° 292 Collection de M. E Cola de Nantes, Estampes du XVIIIe siècle, 20 avril 1913 / N° 293 : Estampes du XVIIIe siècle 21 avril 1913 / N° 295 : Catalogue des Dessins anciens & Modernes, 3 Mai 1913 / N° 296 Collection de Mme Vve Caïus Trollé, Mercredi 30 avril 1913. Catalogue des Estampes et des Dessins d'Eugène Delacroix / N° 297 : Collection de Monsieur Y***Estampes du XVIIIe siècle. 30 Avril 1913 / N° 298 Collection Louis Valentin Cinquième Partie. Estampes du XVIIIe siècle, 10 Mai 1913 / N° 300 Collection de Monsieur Z. Estampes du XVIIIe siècle, 28 Mai 1913 / N° 303 Estampes du XVIIIe siècle, 31 Mai 1913 / N° 304 Collection de Monsieur A*** 7 juin 1913 Estampes & dessins anciens & modernes / N° 305 Succession de feu Jules Jacquet. Oeuvre gravé de Jules Jacquet. Oeuvres d'Henriquel-Dupont & de Laemlen, 7 juin 1913 / N° 307 Estampes et Dessins anciens et modernes, 24 juin 1913 / N° 308 Collection de M. L. T. Dessins anciens
Belle réunion de 42 catalogues d'estampes par Loys-Delteil. Bon ensemble (accroc à un mors en tête, bon exemplaire par ailleurs). Prix du lot, non séparable.
« Ces annales sont un des documents historiques les plus précieux que l’on possède. » Montauban, chez Jerosme Legier, et se vend à Paris, chez Claide-Jean-Baptiste Herissant, s.d. [1752]. In-12 de (8) ff., 556 pp., (1) f. Veau brun, filet à froid autour des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 162 x 91 mm.
Édition originale de ces annales retraçant le récit de la création à Québec du premier hôpital par les Hospitalières de Dieppe sous les auspices de la duchesse d’Aiguillon, nièce du cardinal de Richelieu. Barbier, II, 686. Chassés de la Nouvelle-France après la chute de Québec aux mains des frères Kirke en 1629, les Jésuites y retournent trois ans plus tard après que le Traité de Saint-Germain-en-Laye (1632) ait rendu à la France sa colonie et, pour un temps, « l’Église canadienne sera missionnaire », avec à sa tête le père Paul Le Jeune. C’est lui qui, en 1634, exprime le besoin d’un hôpital pour soigner les autochtones et les quelques colons qui s’y trouvent. C’est en pensant surtout aux autochtones que le père Le Jeune demandait la venue à Québec de religieuses hospitalières. « S’il y avait ici un Hopital il y aurait tous les malades du pays, & tous les vieillards, pour les hommes nous les secourerons, selon nos forces, mais pour les femmes il ne nous est pas bien seant de les recevoir en nos maisons», écrit-il. L’institution souhaitée était en effet moins destinée aux Français qu’aux autochtones, « sujets à de grandes maladies, et qui n’avaient aucun moyen d’adoucir la misère dont ils étaient accablez surtout dans leur extreme vieillesse». « L’élan mystique qui traverse la France dans les premières décennies du XVIIe siècle coïncide avec le mouvement colonisateur » et il n’est pas étonnant que plusieurs religieuses d’ordres et monastères manifestent un vif intérêt pour le projet du jésuite. Toutefois, les conditions matérielles pour l’établissement de religieuses et l’aménagement d’un monastère-hôpital à Québec sont à toutes fins utiles inexistantes. Le père Le Jeune lance alors nouvel appel mais cette fois il s’adresse aux personnes « capables de supporter financièrement l’entreprise ». La réponse est venue de la cour de France. La duchesse d'Aiguillon, mariée à 16 ans au marquis de Combalet, selon la volonté de son oncle, le cardinal de Richelieu, devient veuve à 18 ans ; elle ne se remarie pas et emploie presque toute sa fortune à soulager les pauvres et à fonder des établissements de charité. À 31 ans seulement, elle est déjà très engagée à ces fins. Elle est notamment la principale fondatrice du grand hôpital de Paris, rappelle l’historien Henri-Raymond Casgrain. Sous la conduite spirituelle de saint Vincent de Paul, promoteur et initiateur de nombreuses œuvres de charité et marquée par sa lecture des Relations des Jésuites, notamment celle de 1635 du Père Le Jeune, la duchesse prend conscience de l’importance des missions canadiennes dans l’histoire de l’Église. En 1636 en effet, la duchesse d’Aiguillon « se résolut de fonder à ses dépens un Hôtel-Dieu ». Et, pour réaliser cet ambitieux projet, elle choisit de faire appel aux Religieuses Hospitalières de l’Ordre de Saint-Augustin, dites alors Filles de la Miséricorde, installées au monastère de Dieppe. « Le Cardinal de Richelieu, son oncle, voulut entrer dans la bonne œuvre, & jusqu’à leur mort ils eurent l’un et l’autre une affection singulière pour cette maison, ils donnerent quinze cent livres de revenu au capital de 20000 liv. à prendre sur les coches et carosses de Soissons qui leur appartenoient, le contrat fut passé le 16 août 1637. ». Le Dr Yves Morin décrit la « jonction des quatre facteurs » qui ont amené la duchesse à exécuter son œuvre : « (…) l’esprit de charité de la duchesse, son influence à la cour par le biais de son oncle, le cardinal Richelieu, sa connaissance de la Nouvelle France grâce aux Jésuites et le rôle essentiel de l'Hôtel-Dieu de Dieppe, un des établissements prééminents en France ». En avril 1639, le roi Louis XIII accorde des lettres patentes pour l’établissement de l’hôpital et mentionne explicitement les motifs religieux de la duchesse. Il y aura aussi un second contrat en 1640 où ces mêmes motifs seront énoncés. Dans sa lettre à Marie Guenet de Saint-Ignace, première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, la veille du départ pour Québec des trois Augustines, la duchesse d’Aiguillon écrit clairement que l’Hôtel-Dieu devra être « dédié à la mort et au précieux Sang du fils de dieu répandu pour faire miséricorde à tous les hommes et pour lui demander qu'il l’applique sur l’âme de Monseigneur le Cardinal Duc de richelieu, et celle de Madame la Duchesse Daiguillon et pour tout ce pauvre peuple…». La duchesse obtient de la Compagnie des Cent-Associés une concession de sept arpents dans l’enclos où on avait commencé à bâtir Québec et un fief de soixante arpents dans la banlieue, entre Cap-Rouge et le coteau Sainte-Geneviève, ce terrain qu’on avait désigné sous le nom de Sainte-Marie. Les mères Anne Le Cointre de Saint-Bernard (28 ans), Marie Forestier de Saint-Bonaventure-de-Jésus (22 ans) et Marie Guenet de Saint-Ignace (29 ans), qui deviendra la première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, quittent familles et amis, et leur monastère de Dieppe, établi depuis 1285, le 4 mai 1639, à destination de Québec. « De 1739 à 1779, Latour publia une imposante somme de sermons, panégyriques, discours dogmatiques, mémoires liturgiques, canoniques et autres. En quittant le Canada, il avait emporté une copie manuscrite des ‘Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec’ rédigées par Jeanne-Françoise Juchereau de La Ferté, dite de Saint-Ignace. Il fit paraître ce texte en 1752 à Montauban, sous le titre d’’Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec’ ». « Dans ses notes bibliographiques touchant les sources de sa propre « Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec », Montréal, éd. C. O. Beauchemin & Fils, tome 4, p. 11, l’historien Henri-Raymond Casgrain écrit à propos de l’« Histoire de l'Hotel-Dieu de Québec », par la mère Juchereau de Saint-Ignace : « Cette Histoire a été écrite d'après les renseignements de la mère (Marie Guenet) de Saint-Ignace et rédigée par la mère de Sainte-Hélène. Une copie de ces annales ayant été fournie à M. de La Tour, doyen du chapitre de Québec, qui retourna en France en 1731, il prit sur lui de les faire imprimer à l'insu de la communauté de Québec. Cette impression se fit sans beaucoup de soin, et il s'est glissé dans l’ouvrage un grand nombre de fautes typographiques. Heureusement qu'on possède encore à l'Hôtel-Dieu la copie originale de la main même de la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère Jeanne-Françoise Juchereau de Saint-Ignace. CES ANNALES SONT UN DES DOCUMENTS HISTORIQUES LES PLUS PRECIEUX QUE L’ON POSSEDE. » Le texte de Jeanne-Françoise Jucheron a été réédité à Québec par Dom Albert Jamet en 1939 sous le titre de « Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec, 1636-1716 » ». Précieux exemplaire de ce rare canadiana conservé dans sa reliure de l’époque.