Ed. Les Autodidactes, 2000. In-12 br. Couverture illustrée d'une photographie inédite de Marcel Duchamp. Lettres reproduites en fac-similé. Préface et notes de Claude Rameil. E.O. sur papier d'édition.
Reference : 28091
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[Affaire de la Régale] César d'Estrées, cardinal, Exceptionnel recueil de lettres concernant l'affaire de la Régale. Manuscrit, 1680-1681. In-folio, 754p écrites. Exceptionnelle réunion des brouillons des lettres envoyées envoyées par le cardinal d'Estrées à Louis XIV entre le 1er décembre 1680 et le 18 décembre 1681, totalisant 50 lettres et 1 mémoire, et 754p écrites. De nombreuses lettres font donc plus de 10 pages et certaines atteignent 45, 52 voire 60 pages. Le mémoire et les 21 premières lettres sont écrites sur la moitié droite, laissant une large marge pour d'éventuelles longues corrections. Ces lettres totalisent 370p écrites, les lettres de 52 et 60 pages en font partie. Les 29 autres lettres sont écrites à pleine page, avec quelques corrections entre les lignes, parfois (rarement) semblant être de la main du cardinal. Cette partie totalise 384p, les deux lettres de 45p en font partie. Les lettres originales sont conservées dans les archives du Ministère des Affaires étrangères, où les lettres reçues sont classées chronologiquement sans distinction des expéditeurs. L'intérêt de notre ensemble, vraisemblablement complet, est donc de ressembler tous ces lettres en un unique volume et de voir les corrections qui ont pu être faites. On notera aussi que les premières lettres sont écrites alors que le cardinal n'est pas encore à Rome. On le suit ainsi à Turin, Ferrare, Scarperie et Florence. L'affaire de la Régale commence suite aux déclarations de février 1673 et 1675 visant à étendre le droit de Régale à la totalité du royaumes. Il s'agissait de récupéré les revenus des diocèses vacants au profit de la Sainte-Chapelle dans le but de financer la conversion des protestants. L'affaire prend une autre tournure quand l'évêque de Pamiers, François de Caulet, meurt le 7 août 1680 et que les vicaires sont arrêtés : Jean-Michel d'Astorg d'Aubarède est embastillé et Rech est enfermé au château d'Ax. Habile diplomate, le cardinal fut envoyé à Rome pour négocier pour le roi dans l'affaire de la Régale. Bien que prince de l'Eglise et proche du cardinal Odescalchi, devenu Innocent XI, il défendit vigoureusement la position de Louis XIV et les libertés de l'Eglise gallicane face à ce pape. Ces longues lettres, qui sont tout autant des mémoires, racontent l'avancée des négociations, les démêlés du cardinal, ses rencontres, ses jugements sur les hommes, les propos de couloir, la position des différents personnages (alliés ou opposants), etc. Il semble que la mission du cardinal se finit fin 1681, quand Louis XIV convoque une assemblé extraordinaire du clergé, aboutissant à la Déclaration des Quatre articles en 1682, acte d'une grande importance pour les libertés de l'Eglise gallicane. Le conflit prendra fin en 1693. On joint deux documents, d'une même main et en latin : -Une copie du « bref du Pape Innocent XI à Monsieur le Cardinal D'Estrées touchant la Regalle », 28 février 1680. Ce texte est bien connu et se retrouve par exemple dans un recueil conservé à la bibliothèque de Carpentras (L 236, fol.132). -Une copie de la « Response de M. Le Cardinal D'estrées au bref du Pape touchant la Regalle », 31 mai 1680, portant la signature autographe du cardinal en fin. Ce texte est, lui-aussi, bien connu et se trouve, par exemple, dans le même recueil à Carpentras (fol.133) ou dans un manuscrit de la BnF (Ms Français 4302, fol.75), précisant « Cette lettre rappelle au pape combien Louis XIV a mérité et mérite tous les jours davantage de l'Église, notamment par ses édits contre les protestants ». Provenance : Château de Couvres (Aisne), avec un ex-libris gravé aux armes de la famille Bertier de Sauvigny. Le château de Couvres fut le château de la famille d'Estrées à partir de l'achat par Jean d'Estrées, arrière-grand-père du cardinal. Demi-parchemin fin XIXe, mors partiellement fendus et fragiles. Exceptionnel témoignage de premier ordre.
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[Bourgogne, Mailly-le-Château, Sery], Lettres de ratification d'une vente.
Reference : 014799
[Bourgogne, Mailly-le-Château, Sery], Lettres de ratification d'une vente. Parchemin imprimé à trous, manuscrits, 11 avril 1786, 1p in-folio oblong. Ratification d'une vente de « bâtiments en très mauvais état, jardin, verger » et terre situés à La Roche (Mailly-le-Château) et Sery. Scellé à Auxerre. [360]
Lot divers : lettres adressées à Pierre-Emmanuel de Casaux (1716-1778), président à mortier au Parlement de Bordeaux
Reference : 013980
Lot divers : lettres adressées à Pierre-Emmanuel de Casaux (1716-1778), président à mortier au Parlement de Bordeaux, expéditeurs non identifiés clairement : .Benelaux (?), de Saint Androny, 1761 : vins, pigeons, vendanges ; .Trouvé, de Paris : 4 LAS autour du rachat de la charge (voir Gallois). Probablement la famille originaire du Bordelais et portant les armes : « De gueules, à la fasce d'argent chargée de deux cloches de sable les battants d'or, acc. en chef de deux molettes du même, trouées d'azur, et en pointe d'un lion d'argent ». Toutefois les cachets aux armes portent trois molettes et non deux ; .Fargis (?) : voeux ; .Broca : reçu de 1771. Probablement un aïeul du médecin Paul Broca (grand-père?) ; .Montz, A Paris, 1760 : Casaux l'a prévenu d'un jugement dans un procès contre Meyrac ; .De Bossey, LAS et LS : demande d'argent pour l'aider puis excuses pour sa demande. Adressées au fils pendant la révolution ; .Caissier ainé, de Castres, adressée à M. Fermat : résine. [216]
[Anonyme], Lettres d'un François à un Catholique Anglois. Dans lesquelles, à l'occasion des vertus & miracles de M. de Paris, on combat les principes des Jésuites sur les Miracles de ce pieux Abbé, & où l'on examine ceux de quelques Saints de leur Ordre, & des autres qu'ils ont béatifiez de leur propre autorité, avec plusieurs Lettres à ces RR.PP. sur la doctrine, les vertus, les travaux Apostoliques, &c des grands hommes de leur Compagnie. Bruxelles, veuve Foppens, 1734. In-12, [4]-372p. Edition originale rare de cet ouvrage en faveur des convulsionnaires et contre les jésuites. L'ouvrage s'appuie sur la situation politique et religieuse de l'époque, tant française qu'internationale, et livre de nombreuses anecdotes. L'ouvrage, qui se veut épistolaire, défend donc les miracles de Paris, parle du « goût des jésuites pour les fables et les superstitions », de « l'imposture et l'impiété des jésuites ». Ex libris manuscrit sur le titre : « ad usum D. B. Lade Benedictini Parisiis 1770 ». Seuls 6 exemplaires répertoriés par le WorldCat. Plein veau, dos à nerfs orné, pièce de titre maroquin, tranches mouchétées. Une coiffe arasée, petite fente en bout de trois mors, deux coins usés, une dizaine de feuillets finaux avec petit manque de papier en marge supérieure.
François de Salignac de la Mothe-Fénelon, dit Fénelon, Les aventures de Télémaque. Londres, White, Cochrane & Co, 1812. 2 volumes in-8, LXXI-289p & [2]-434p. Nouvelle édition illustrée d'un frontispice d'après Vivien et de 24 planches par Manceau. L'exemplaire est enrichi de 39 gravures supplémentaires, dont 1 frontispice et 25 planches gravées par Robert de Launay d'après les dessins de Charles Monnet (une deux états, avant et après la lettre - T.II, 269 -, planches contrecollées sur vergé fort), 12 planches par Clément-Pierre Marillier et un portrait en médaillon par E Desrochers. Exemplaire imprimé sur beau papier vélin. Exemplaire enrichi de deux rares L.A.S. de Fénelon offertes par Jules Van Praet à Ferdinand Baeyens en 1880 (l'exemplaire contient la lettre de Van Praet jointe aux lettres de Fénelon et une lettre explicative de Baeyens) : .21 septembre 1703 : 2p in-4 avec adresse et cachet de cire aux armes au dos du 2e feuillet. Adressée au chanoine Philippe-Charles Robert, chanoine de Leuze à Mons (Belgique), ami de Port-Royal. Intéressante lettre dont une partie concerne la conduite des supérieurs envers les inférieurs et des inférieurs envers les supérieurs. « Je n'aime que la douceur et je voudrais n'employer que les moyens de persuasion ». La seconde partie mentionne, sans le nommer, le père Quesnel. « On a compris par les lettres que votre ami devait me venir voir ». En effet, ce projet de rencontre, qui s'était su, avait provoqué une enquête à laquelle Fénelon avait aussitôt réussi à mettre fin, peut-être grâce à son sermon du 31 juillet 1703. « On m'a demandé ce que c'était, et j'ai répondu ingénument d'une manière qui décharge pleinement sur ce point vous et vos amis ainsi ce n'est plus un mystère ». Il invite donc à nouveau Robert à Cambrai, en octobre. Cette lettre est fameuse et est éditée depuis longtemps dans les ouvres et correspondances de Fénelon (mal datée toutefois - 2 septembre au lieu de 21 septembre). On la retrouve ainsi dès 1787 (Ouvres, Tome I, p.566), en 1827 (Correspondance, T.II, p.454, lettre n°90), en 1837 (La vraie et solide vertu sacerdotales recueillie des ouvres de Fénelon par Dupanloup, p.629). Elle porte aujourd'hui le n°935 de la correspondance. Provenances : M. Dubois (vente Charavay, 1866, n°59) ; Laurent Veydt (1800-1877) (vente Charavay, 1878, n°420) ; Jules Van Praet (1806-1887) ; Ferdinand Baeyens (1837-1914). .10 décembre 1711 : 1p in-4. Adressée au prieur des Augustins d'Enghien, vraisemblablement Jacques Ignace van Bossuyt (1669-1727). La teneur de la lettre pourrait laisser supposer que le prieur ne l'est que depuis peu et on sait jusque que Bossuyt devient prieur avant 1715. Elle ne porte pas de numéro dans la correspondance, marquée uniquement « p.m. » (entre n°1510 & 1511). A propos d'un jugement que Fénelon ne peut empêcher. Il va écrire au doyen de Chevres (?) afin que son correspondant puisse s'accommoder avec le doyen d'Enghien pour un « salut [du Saint Sacrement] avec l'exposition du S. Sacrement ». Provenances : Laurent Veydt (1800-1877) (vente Charavay, 1878, n°424) ; Jules Van Praet (1806-1887) ; Ferdinand Baeyens (1837-1914). Reliure signée Paul-Joseph Claessens (1861-1909), relié selon toute logique pour Baeyens, plein maroquin vert bouteille, dos à nerfs très décoré, triple filet sur les plats, double filet sur les coupes, dentelle en bordure des contreplats, tranches dorées, étui papier. Rousseurs claires, mors supérieur du tome 1 craquelé sur 1 cm. Magnifique exemplaire enrichi de deux très rares lettres.
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