P., Ed. de l'Epi, 1930. In-12 relié demi basane bleu, dos long souligné de filets dorés, plat supérieur de la couverture conservé, 186 pages.
Reference : 5925
A la Soupe aux Livres
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1930 broché in-octavo, dos crème - légèrement défraîchi, long papier, 190 pages, 1930 à Paris Editions de l'Epi,
bon état général
1 manuscrit illustré de 47 ff., avec nombreuses photos contrecollées (retirage de clichés anciens mais également plusieurs photos originales anciennes (Mathilde Müller, Fernand Marchal, Roger et Thérèse Ramspacher, Les Ormeaux à Epinal, Ninette Reboul), 1978-1980, et 1 vol. reprographié (Souvenirs de Fernand Marchal), 205 pp.. Rappel du titre complet : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul.
Ecrit avec style ("L'Aîné était un roi d'égoisme, l'autre la bonté la plus délicate" ; "Celle-ci épousa un alsacien qui la fit plus pleurer que rire..." etc...) ce manuscrit intéressera de manière très large, notamment les amateurs d'histoire de l'Alsace ou des Vosges. Nous joignons à ce manuscrit original les souvenirs reprographiés de son frère Fernand Marchal (souvenirs beaucoup mieux "construits" mais très complémentaires).Nous fournissons ci-après un résumé succinct et quelques extraits de ce manuscrit original : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul, née vers 1900. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fille à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Rapartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul, etc...
SARCEY (Francisque) : Journal de Jeunesse (1839-1857). Recueilli et annoté par Adolphe BRISSON et suivi d'un choix de Chroniques (Fagots, Notes de la Semaine, Grains de Bon Sens). Préface d'O. GREARD. Paris, Bibliothèque des Annales Politiques et Littéraires, sans date ([1903]. In-8 « carré », (3) ff.[blanc, faux-titre, titre]-XXVI-416pp., broché, couverture rempliée imprimée illustrée beige, sous chemise de toile saumon, dos lisse muet, titre doré sur le plat supérieur (traces de fentes pour les lacets qui ont disparu ; assez bel exemplaire non coupé). Préface d’Octave GREARD (Vire, 1828 – Paris, 1904), Académicien et ami de l’auteur.
Reference : 80043-1
(1903)
EDITION ORIGINALE posthume du journal de ce célèbre journaliste et critique littéraire (Dourdan, 1827 – Paris, 1899), publié par son gendre Adolphe BRISSON (Paris, 1860 – 1925) qui fut aussi Directeur des Annales Politiques et Littéraires. TIRAGE : En dehoirs du tirage ordinaire, au format in-12 ou in-16 (cm 12 x 19,5), il existe, au même format, un tirage numéroté montrant sur le faux-titre : « Exemplaire N°____ Hommage de l’auteur à M…………. », tirage important , non annoncé (voir à la B.M de Grasse, l’exemplaire n°2386, dédicacé par A. Brisson à Mme de Maupassant ( Laure Le Poitevin, mère de Guy, qui mourut à Nice, le 9 décembre… 1903 (AD06, Décès 1903, n°2914) ; un autre, n° 2214, « à M. Gérard », non daté (BNF, 31298404, Gallica) ; un dernier, vu sur Abebooks en 2021, portait le N° 683 ( en Germanie). Enfin, on trouvera de rares exemplaires – dont celui-ci- imprimés sur papier VERGÉ de HOLLANDE filigrané « Van Zonen », au format in-8 (cm16,5 x 19), à grandes marges (bordures des témoins un peu défraîchies), non justifiés, non annoncés (couverture différente).
PROVENANCE : Exemplaire issu de la bibliothèque d’ANATOLE FRANCE, enrichi d’un envoi autographe signé d’Adolphe BRISSON « A [sic] Anatole France, en souvenir de Sarcey ». Exemplaire EXCEPTIONNEL. [NOTE 1] Sur des sites aussi sérieux que ParisMusée (Carnavalet) et BNF (data-bnf.fr) on découvre l’existence d’un parfait homonyme, Francisque SARCEY de SUTIERES (ou Suttières), miraculeusement né à Dourdan et décédé à Paris aux mêmes dates que notre Francisque, affublé parfois d’un pseudonyme « Bonhomme Chrysale », présenté comme notre auteur. Un site aussi sérieux que les précédents, le CTHS, va contribuer à casser ce mythe assez fréquent sur la toile : Le « Bonhomme Chrysale » était un pseudonyme utilisé par … Adolphe Brisson, gendre de Sarcey ; confirmation sur … la BNF : A. Brisson… forme rejetée « Bonhomme Chrysale », pseudonyme. Néanmoins, la tradition a la vie dure : - sur Wikipedia Deutschland, la légende a été reprise, avec une « source » minutieuse, in Lilian Straus-Horkheimer ; (F.S.) als Theaterkritiker. Geinhausen, Dissertation [Thèse] Frankfurt /Main, 1937. - sur geneanet british, avec une référence à Wikipedia. Plus près de nous, - dans Desurvire, Emmanuel : Charles Edmond Chojecki, patriote polonais (…) dramaturge, romancier, journaliste. Chez l’auteur, 2011-2014 . Biographie en six volumes (BNF 42567201) (tome III, Annexe VI. Index des noms cité, p. 440)… Liste non exhaustive. [NOTE 2] supprimée par l’Otto censure. BUR(H5/1)
[Louis Conard] - BALZAC, Honoré de ; (HUARD Charles ; BOUTERON, Marcel ; LONGNON, Henri)
Reference : 57645
(1912)
Un des 50 exemplaires sur papier ancien du Japon numérotés de 51 à 100 et paraphés par l'éditeur (n° 95), auquel on a joint dans chaque volume la suite des bois tirée sur papier de chine, texte revisé et annoté par Marcel Bouteron et Henri Longnon, gravés sur bois par Pierre Gusman, 40 vol. in-8 carré reliure de l'époque pleine basane marron, dos 4 nerfs dorés, têtes dorées, couvertures et dos conservés, Louis Conard, Paris, 1912-1940. Titre complet : Oeuvres complètes de Honoré de Balzac (40 Tomes : Complet) [ Exemplaire sur papier du Japon avec suite sur Chine ] [ Contient : ] La Comédie Humaine (33 Volumes) Etudes de Moeurs, Scènes de la Vie Privée. I : La Maison du chat-qui-pelote. Le Bal de Sceaux. Mémoires de deux jeunes mariés La Bours ; II : Modeste Mignon. Un début dans la Vie ; III : Albert Savarus. La Vendetta. Une Double Famille. La Paix du Ménage. Madame Firmiani. Etude de Femme ; IV : La fausse maîtresse. Une Fille d'Eve. Le message. La Grenadière. La femme abandonnée. Honorine ; V : Béatrix. Gobseck ; VI : La femme de trente ans. Le père Goriot ; VII : Le colonel Chabert. La messe de l'athée. L'interdiction. Le contrat de mariage. Autre Etude de femme ; Etudes de moeurs. Scènes de la Vie de Province VIII : Ursule Mirouët. Eugénie Grandet ; IX : Les Célibataires. Pierrette. le Curé de Tours. La Rabouilleuse ; X : L'Illustre Gaudissart. La muse du département. La Vieille Fille ; XI : Le Cabinet des Antiques. Illusions perdues : Les Deux poëtes ; XII : Illusions perdues : Un grand homme de Province à Paris. Les Souffrances de l'Inventeur ; XIII : Scènes de la Vie Parisienne : Histoire des Treize. Ferragus. La Duchesse de Langeais. La fille aux yeux d'or ; XIV : Grandeur et décadence de César Birotteau. La maison Nuncingen ; XV : Splendeurs et misères des courtisanes I ; XVI : Splendeurs et misères des courtisanes II Les secrets de la Princesse de Cardigan. Facino Cane. Sarrasine. Pierre Grassou ; XVII : La Cousine Bette ; XVIII : Le Cousin Pons. Un prince de la Bohême. Un homme d'affaires ; XIX : Gaudissart II. Les comédiens sans le savoir ; XX : Les petits bourgeois. L'envers de l'histoire contemporaine ; XXI : Scènes de la vie politique. Un Episode sous la Terreur. Une ténébreuse affaire. Le député d'Arcis. Z. Marcas ; XXII : Scènes de la Vie Militaire : Les Chouans. Une Passions dans le Désert ; XXIII : Scènes de la Vie de Campagne : Les Paysans ; XXIV : Le médecin de campagne ; XXV : Le curé de village ; XXVI : Le Lys dans la vallée ; XXVII : Etudes philosophiques : La peau de chagrin. Jésus-Christ en Flandre. Melmoth réconcilié. Massimila Doni ; XXVIII : Le chef-d'oeuvre inconnu. Gambara. La recherche de l'absolu. L'enfant maudit ; XXIX : Adieu. Les Marana. Le réquisitionnaire. El Verdugo. Un drame au bord de la mer. Maître Cornélius. L'auberge rouge ; XXX : Sur Catherine de Medicis. L'élixir de longue vie ; XXXI : Les proscrits. Louis Lambert. Séraphita ; XXXII : Etudes analytiques : Physiologie du mariage ou méditation de philosophie éclectique sur le bonheur et le malheur conjugal ; XXXIII : Petites misères de la vie conjugale ; XXXIV : Théâtre I : Vautrin. Les ressources de Quinola. Paméla Giraud ; XXXV : Théâtre II : La Marâtre. Le faiseur. L'Ecole des Ménages ; XXXVI : Contes drôlatiques I : Premier et deuxième dixain ; XXXVII : Contes drôlatiques II : Troisième dixain. Fragments inédits ; XXXVIII : Oeuvres diverses I : 1824-1830 ; XXXIX : Oeuvres diverses II : 1830-1835 ; Oeuvres diverses III : 1836-1848
Très rare exemplaire parfaitement complet des 40 volumes du tirage sur papier ancien du japon, bien complet de la suite tirée sur papier de chine. Quelques suites sur Chine avaient été vendues isolément (les autres ayant été jointes aux 50 premiers exemplaires sur Japon). Bon exemplaire (rares rouss., qq. plats lég. frottés et très minimes traces d'usage, mouill. discrètes aux premiers ff. du tome 37 et en queue des ff. de la première partie du tome 34 et très petites en tête du tome 25, un feuillet mal coupé dans le tome 22, très bon état par ailleurs) de cette impressionnante collection imprimée sur un beau papier du Japon et enrichie dans chacun des volumes de la suite sur Chine.