P., Hachette, 1861. In-12 relié demi basane marron, dos lisse souligné de filets dorés, pièce de titre noire et pièce de tomaison rouge, XII-368 pages. Deuxième édition.
Reference : 4631
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Bruxelles : Vie Ouvriere 1980 in8. 1980. Cartonné jaquette.
Bon Etat de conservation avec sa jaquette
Confédération force ouvrière 1969 500 pages in8. 1969. Relié. 500 pages.
Bon Etat recouvert texte propre
La pensée. 1983. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Papier jauni. 135 pages - rousseurs sur les plats.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Le devenir de la classe ouvrière - la classe ouvrière et l'automation - la classe ouvrière en mouvement - crise, autogestion, individualité : des enjeux nouveaux - conception cédétiste de la classe ouvrière et stratégie de la solidarité - classe ouvrière et espace local éléments d'analyse le cas lillois - changer l'école oui mais comment ? - la première traduction française du capital - vers un nouveau projet urbain ? quelques éléments pour la recherche - les rapports texte-histoire et l'esthétique de la réception en RFA. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Presses Universitaires de Lyon Deux forts et dense volumes In-8, brochés couvertures sobres glacées blanches rempliées, 573 et 500 pages, nombreux schémas cartes, schémas et éléments graphiques dans le texte et très beaux exemplaires.
Comme neuf Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
P., François Maspero, 1975, in-8°, 344 pp, broché, bon état
Réimpression en fac-similé de l'édition publiée chez Reinwald en 1900. — "Dans sa remarquable biographie de Fernand Pelloutier, J. Julliard nous avait déjà vanté les qualités de cette étude que Pelloutier et son frère ont consacrée à la vie ouvrière et qui fut publiée en 1900. Saluons donc la bonne idée qu'ont eue les Editions Maspero de nous offrir en fac-similé ce livre depuis longtemps introuvable. Pelloutier a été l'un de ces rares militants révolutionnaires français – militant et théoricien : n'a-t-il pas contribué largement à mettre en forme et à propager les éléments doctrinaux du « syndicalisme d'action directe », au premier rang desquels la grève générale ? – à baser son projet révolutionnaire à la fois sur une pratique (et principalement celle des Bourses du travail) et sur une connaissance sociologique de la classe ouvrière. Ce livre est, pour une grande part, la reprise ordonnée d'un certain nombre d'articles que F. Pelloutier avait donné à des publications ouvrières à la fin du XIXe siècle. Ces articles étaient eux-même, sur des sujets variés (durée du travail, travail des femmes et des enfants, mortalité professionnelle, budgets ouvriers, chômage, alcoolisme...), des synthèses faites par l'auteur à partir, soit d'observations personnelles, soit surtout d'une documentation extrêmement éclectique, où le pamphlet anarchiste avoisine le traité du professeur en médecine. C'est un tableau, incomplet sans doute, mais combien riche, de l'exploitation ouvrière à la Belle Epoque. Non seulement en France, comme son titre l'indique, mais à travers le monde industriel, la comparaison d'Etat à Etat n'étant pas la moindre des ressources d'un livre dépourvu, en revanche, de grandiloquence et d'abstractions. On lira tout particulièrement le chapitre sur « le travail des femmes », où la tendresse (sans larmes) le dispute à l'indignation (sans cris) au spectacle de l'esclavagisme industriel – dont la femme a été (avec l'enfant) la première victime." (Michel Winock, revue Esprit, 1975) — "On a prétendu justifier l'empressement mis par le Capital à féminiser son personnel en alléguant que les « traditions d'ordre, d'économie et de sobriété de la femme lui permettent d'accomplir une tâche égale à celle de l'homme en se contentant d'un moindre salaire », ce qui revient à dire que les traditions d'égoïsme des négociants et des industriels les autorisaient à tirer profit des meilleures qualités féminines, et que, dans une société fondée sur un mauvais système économique, être bon, c'est être fatalement dupé. En fait, ce pitoyable essai de justification est purement rhétorique... on avoue hautement que la dépréciation du salaire qui en est la conséquence, permet au Capital de traverser impunément la crise économique et de s'alimenter de la détresse générale. Voyez les demoiselles téléphonistes ! Ces jeunes filles ne gagnent, après un stage gratuit de quelques mois, que 800 francs par an. Or quel est leur travail et dans quelles conditions l'exécutent- elles ? Elles sont généralement au nombre de cinquante ou soixante dans des salles hermétiquement closes, où l'air est sursaturé d'émanations malsaines et dont la température s'élève pendant l'été à plus de 30 degrés. Elles restent debout pendant dix heures, exposées ainsi aux désordres génitaux les plus graves, ont presque constamment le transmetteur à la bouche, le récepteur à l'oreille, et n'interrompent cette occupation que pour manœuvrer les jack-knives (conjoncteurs) ou relever les annonciateurs. D'une pareille tâche que retirent-elles ? Des affections nerveuses, des troubles de l'appareil circulatoire et de l'appareil respiratoire. Quant aux femmes employées dans la fabrique ou dans l'usine, on n'oserait dire ce qu'est leur vie pendant vingt ou trente années... Combien avons-nous connu de jeunes femmes travaillant quatorze heures par jour et se nourrissant de fruits, d'aliments achetés tout préparés dans les abominables gargotes des faubourgs parisiens, pour épargner quelque peu leur insuffisant salaire !... Voici les casseuses de sucre. Priez l'une d'elles de vous montrer sa main. Les ongles sont à demi rongés; l'extrémité du doigt présente un méplat produit par l'usure de la chair... Quelque fois ce ne sera plus un doigt que vous verrez mais un moignon sanglant que l'ouvrière recouvre d'un linge, non pas tant pour moins souffrir que pour ne pas tacher le sucre qu'elle manipule... Que dire des "porteuses", de celles qui débarrassent le scieur de pains et fournissent les plaquettes de sucre à la consommation du cassoir ! Ces plaquettes se transportent dans des caisses pesant environ 16 kg. Les ouvrières transportent par jour sept à huit cents de ces caisses d'un bout à l'autre de l'atelier (ici 25 mètres de longueur)... Des hommes ne voudraient pas faire ce travail même à raison de 50 centimes l'heure. Les femmes sont payées 20 centimes !"