Paris, Librairie académique Didier, 1863. Ouvrage in-12 relié demi-chagrin rouge, tranches dorées. 493 pages. Rousseurs, inégalement. Bon état de la reliure.
Reference : 2842
Déjà Jadis
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François-René de CHATEAUBRIAND, Joseph FIÉVÉE, Marie-Barthélémy DE CASTELBAJAC, le comte O’MAHONY, le vicomte DE BONALD, l’Abbé DE LAMENAIS, VILLÈLE, Charles-Marie D’IRUMBERRY DE SALABERRY, etc.
Reference : LCS-18520
Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Paris, Au bureau du Conservateur, chez le Normant Fils (Rue de Seine), 1818-1820. 6 volumes in-8 de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624, 640, 632 et 640 pages (déchirure en marge de la p. 31 sans manque de texte). Pleine basane racinée, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, haut des charnières et deux coiffes frottées. Reliure de l’époque. 200 x 123 mm.
Rare tirage unique et complet de ce périodique «ultra-royaliste» dont Chateaubriand fut le chef de file. Face au succès du journal libéral La Minerve, le parti royaliste ne voulait pas rester désarmé et ses membres décidèrent donc de la création d’un journal qu’ils nommèrent Le Conservateur. Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens". Cet organe réunit d'octobre 1818 à mars 1820 les meilleures plumes du parti des ultras : le cardinal de la Luzerne, l'abbe de Lamennais, le duc de Fitz-James, le marquis d'Herbouville, le comte de Salaberry, les vicomtes de Bonald et de Castelbajac, Genoude, Berryer fils, etc., Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Elie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la «révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets». Il rencontra à la fois un vif succès de presse mais aussi d’opinion puisqu’il eut un impact notable sur le public. Le journal fut tiré à trois mille exemplaires lors des premières livraisons, puis il oscilla entre sept mille et huit mille cinq cents à partir de novembre 1818. Il cessa de paraître, lorsque la censure fut rétablie en février 1820 à la suite de l'assassinat du duc de Berry. Cette résolution fut annoncée aux souscripteurs par une lettre de Chateaubriand achevant la 78e et dernière livraison. «En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultras, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. À sa dissolution, quelques-uns de ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc.» (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340). «Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur ; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit.» (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Exemplaire de qualité en reliure de l’époque.
1956 Paris, Editions de l'Imprimerie Nationale, 1956. 25 volumes in-octavo brochés, couverture rempliée, chemise cartonnée avec titre et tomaison imprimés.
PREMIERE EDITION INTEGRALE qui couvre une période allant de 1851 à 1896. TEXTE INTEGRAL établi et annoté par Robert Ricatte pour les 22 volumes du "Journal". Tirage limité et numéroté sur vélin de Renage au filigrane de l'"Imprimerie Nationale de Monaco" (22 volumes pour le "Journal" et 3 volumes pour la biographie d'André Billy "Vie des Frères Goncourt"). Avant-propos de l'Académie Goncourt. « Ce Journal note, au jour le jour, les évènements ou les faits que les deux frères avaient pu observer, soit chez leurs amis, soit au cours de réunions, telles que les "Dîners Magny" (qui réunissaient Gavarni, Sainte-Beuve, Flaubert, Gautier, Renan, Taine), soit aux réceptions de la princesse Mathilde Bonaparte. Ces notes sont courtes et incisives, de véritables pointes sèches exécutées de main de maître. Leur souci de reproduire objectivement et très exactement les choses, ou les états d'âme, entraîne les Goncourt à employer des expressions très personnelles, moins précieuses toutefois que celles que l'on rencontre dans leurs romans. Les innombrables relations qu'ils avaient dans le monde artistique et littéraire, le soin qu'ils mettaient à être "vrais", font de ce "Journal" un précieux document sur deux âmes d'artistes et sur la vie artistique de la deuxième moitié du XIXème siècle. » (Laffont-Bompiani, III, 109b). Exemplaire en PARFAIT ETAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
Ides et calendes, 1951. In/8 (19 x 13 cm) broché, couverture illustrée d'une vignette, 119 pages.
"Gide André – Et nunc manet in te suivi de Journal intime : André Gide a tenu un journal intime pendant près de 60 ans. «Et nunc manet in te» et «Journal intime» sont une tranche de son journal, celle écrite après la mort de sa femme Madeleine. Rédigeant sans aucun artifice littéraire, il raconte certains faits marquants de sa vie conjugale, complexe et torturée. La mort de Madeleine a été une grande douleur pour Gide, qu’il tente certainement de conjurer avec ce plaidoyer qui fait revivre ses souvenirs."
Journal des Demoiselles, Revue Mode Journal, Paris, 1870/71. In/4 reliure demi-basane marine, dos à filets et titres dorés, 17 gravures couleurs.
Imprimerie de Xurouet, Paris, 1809. Fort volume in folio (36 x 21 cm), reliure demi-basane, pièce de titre, tampons du département de la Seine. reliure défraîchie. Feuillets non paginés (4 pages par jour environ). Résultat de la Loterie, informations étrangère et française, théâtres, spectacles, littérature...
"Fondé en 1789 sous le titre La Gazette universelle, le périodique doit changer de nom lors de son interdition en 1792 : il devient alors Les Nouvelles politiques, nationales et étrangères. Après la ratification de la loi du 19 fructidor an V (5 septembre 1797), le journal est de nouveau interdit mais resurgit dix jours plus tard – pour un seul numéro - sous le nom Le Nouvelliste. Le 22 septembre 1797, un nouveau relancement du titre est opéré sous le nom Le Narrateur universel jusqu'en décembre 1797, moment où le journal se renomme Le Publiciste. Il disparaît treize ans plus tard, en 1810."