Monte-Carlo, 1946, in-8 broché de 260 pages, couverture rempliée, lithographie de Christian Bérard. L200g. Cette édition a été tirée à 3000 exemplaires numérotés de 1 à 3000. Exemplaire N° 1767. Très bon état.
Reference : 24525
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Monte-carlo, Aux éditions du livre, 1946; in-8, 285-371-260-288 pp., broché. Les 4 volumes. Lithographie de christian bérard.
Lithographie de christian bérard.
Paris, Ollendorff & Mercure de France, 1900-1903. Quatre volumes in-12. Claudine à l'école. 1900 (couv. illustrée conservée) / Claudine à Paris. 1901. (Couv. conservée ill. en couleurs par Rassenfosse) / Claudine en ménage. 1902. (Mercure de France éditeur) / Claudine s'en va. 1903. ( Couv. conservée ill. en couleurs par Pasan). Maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, auteur et titre en lettres dorées, étuis à rebords, doublure int. ornée de filets dorés et entrelacs, têtes dorées étuis bordés. Reliure de Marcel Martin.
ÉDITIONS ORIGINALES sur papier dédition des "Claudine" écrite par Colette mais signée par son mari Willy. En 1893, la jeune Colette épouse lécrivain et critique musical Henri Gauthier-Villars, dit « Willy » . Il est connu pour avoir pas mal de nègres, et lorsquil découvre les talents littéraires de sa femme, il lui demande décrire ses souvenirs dadolescence qui deviendront bientôt les Claudine. Colette en parle ainsi: « Il y a des années que jai pris un tas de notes en journal, et je naurais jamais osé croire que ce fût lisible. Mais, grâce à Belle-Doucette (Willy), qui a élagué et atténué des crudités par trop claudinières, Claudine est devenue acceptable. » Et pourtant, les romans sont un véritable succès lors de leur parution mais Colette ne tire aucun profit financier de cette série qui lance sa carrière littéraire car Willy a vendu les droits à ses éditeurs, sans même prévenir Colette. Elle finit par saffranchir de cette tutelle, e; 1903 elle écrit Claudine sen va (1903) et s'en va avec son héroïne, elle divorce de Willy, Superbe exemplaire de la collection des "Claudine".
Colette Claudine à l'école - Claudine à Paris - Claudine en ménage - Claudine s'en va. 4 tomes. illustrés M. Lydis. Editions de Cluny, 1939. Format : 23/16. - Claudine à l'école : 240 pages. - Claudine à Paris : 187 pages. - Claudine en ménage : 175 pages - Claudine s'en va : 161 pages. Complet en 4 tomes. 1 des 1380 exemplaires numérotés sur Velin de Voiron (N° 949) Seul le tome I est numéroté. Très jolies illustrations de M. Lydis dont certaines érotiques. Tranches supérieures dorée . Reliure pleine basane. Les dos sont gardés ainsi que les premières de couverture. Bon état.
Tirage à 1585 exemplaires (dont 60 hors commerce), ceux-ci sont un des 1300 sur vélin de Voiron. ( N°949).
Club de l'Honnête Homme / Flammarion. 1973. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 553 + 435 + 400 + 491 + 465 + 513 + 466 + 393 + 464 + 456 + 506 + 525 + 592 + 521 + 515 + 473 + 485 pages. Rhodoïds conservés. Tranches en-tête dorées. Lettrines illustrées en noir et blanc. Nombreuses planches de photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs. Un signet conservé par tome. Auteur et tomaison en doré au dos. Dos fanés sur les tomes 14 et 15.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Tome 1 : Claudine à l'école, Claudine à Paris, Claudine en ménage - Tome 2 : Claudine s'en va, La Retraite sentimentale, L'Ingénue libertine - Tome 3 : Les vrilles de la vigne, Douze dialogues de bêtes, Autres bêtes, La vagabonde - Tome 4 :L'Entrave, L'envers du Music-Halll, La paix chez les bêtes, Les heures longues, Mitsou - Tome 5 : La chambre éclairée, Chéri, La fin de chéri, Le voyage égoïste, Aventures quotidiennes - Tome 6 : La maison de Claudine, Sido, Noces, Le blé en herbe, La femme cachée, La naissance du jour - Tome 7 : La seconde, Prisons et paradis, Le pur et l'impur, la Chatte - Tome 8 : Duo, Le Toutounier, Mes apprentissages, Bella-Vista - Tome 9 : Chambre d'hôtel, Julie de Carneilhan, Journal à rebours, Le képi - Tome 10 : De ma fenêtre, Trois...six...neuf, Gigi, L'étoile Vesper - Tome 11 : Belles saisons, Nudité, Le fanal bleu, Pour un herbier, En pays connu, A portée de la main - Tome 12 : La jumelle noire critique dramatique - Tome 13 Théâtre : Chéri, La vagabonde, L'Enfant et les sortilèges, En camarades, La décapitée, Paysages et portraits, Contes des milles et un matins, Documents - Tome 14 : Mélanges, Derniers écrits, Discours de réception, Mes cahiers, Lettres à Marguerite Moreno, Documents - Tome 15 : Lettres de la Vagabonde, Lettres à Hélène Picard, Documents - Tome 16 : Lettres au Petit Corsaire, Lettres à ses pairs, Documents. Edition du Centenaire. Illustrations de Fontanarosa, Fusaro, Thévenet, Genis, Guiramand, Cathelin, Bardone. Boncompain, Brasilier, Cavaillès et Garcia-Fons. Exemplaire n°3259/8868 sur vergé. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Paris Pro Amici 1962 1 vol. relié plaquette in-16, bradel éditeur de toile orange, dos lisse muet, nom de l'auteur et tire en lettres dorées sur le premier plat avec filet doré en encadrement, étui noir, 35 pp. Edition originale. Avant-propos de Pierre Varenne et Alfred Diard. Tirage unique à 50 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches pur chiffon. En bonne condition. La découverte par Colette en 1909 de la vente des droits des Claudine aux éditeurs fut à l’origine d’une querelle littéraire et matrimoniale qui alimenta la presse et l’édition pendant plus de vingt ans. Chaque partie avait ses défenseurs et ses tribunes, les proches étaient sommés de choisir leur camp et tous les coups étaient permis: menaces, chantages, procès, insultes… Le premier avait été donné par Willy, Colette le lui rend dès le mois de mars. Elle menace de porter à la connaissance de la justice des lettres compromettantes de Mme de Serres dans un procès qui opposait Willy à son ancienne maîtresse. Forte de ce moyen de pression, Colette obtient un premier accord concernant la signature des Claudine, qui paraîtront désormais sous leurs deux noms. L’année suivante, apprenant qu’une opérette tirée de Claudine va être montée au Moulin-Rouge, elle saisit la SACD, menace, réclame et obtient la moitié des droits et son nom sur l’affiche. La partie ne fait que commencer. Le second coup vient de Colette qui dans La Vagabonde fait de Willy l’odieux et félon Adolphe de Taillandy. La réplique de l’intéressé arrive, un an plus tard, et prend la forme de deux romans: le premier Lélie fumeuse d’opium, signé Willy et dû aux bons soins de Paul-Jean Toulet, où Colette apparaît sous les traits de Bastienne de Bize, un temps appelée la baronne Gousse de Bize, «épaisse, sa taille courte roulant sur des hanches évoquant la gourde plutôt que l’amphore», puis dans Les Imprudences de Peggy, signé Meg Villars et «traduit» par Willy où apparaît Vivette Wailly qui «s’acoquina publiquement à une vieille morphinomane qui s’habillait en homme, la baronne de Louviers.» Attentif à ces différentes passes d’armes, Jules Marchand, directeur de la revue Sur la Riviera propose à Willy de dire sa vérité. L’ancienne gloire des années 1900 avait alors perdu la plupart de ses collaborations journalistiques et faisait face à d’importants problèmes d’argent, dus notamment à sa manie du jeu. De décembre 1920 à février 1921, il s’acquitte de sa tâche depuis Monte-Carlo en inscrivant sur les premières pages des quatre Claudine sa version de la genèse et des personnages. Savait-il alors que Marchand débuterait, moins de quinze jours après sa mort, la publication de ces commentaires ? Il a emporté ce secret dans la tombe. Publié du 25 janvier au 15 février sous le titre «Willyana», il n’est pas certain que ces textes aient redoré son image si on en juge par la somme de calembours d’un goût douteux et de remarques fielleuses, voire ordurières, à l’égard des personnages, telle Olympe Terrain, l’institutrice de Colette devenue Mlle Sergent: «La directrice, Mlle Terrain, forniquait assidûment avec Merlou, quoique très laide, car elle avait des économies qu’appréciait ce poisson besogneux»… Le dernier mot revint à Colette qui en publiant, en 1936, Mes apprentissages, sous-titre «Ce que Claudine n’a pas dit», enterra définitivement Willy et cette période de sa vie. Les commentaires de Willy furent repris, sans doute à l’initiative de Pierre Varenne et d’Alfred Diard qui préfacent l’ouvrage, sous le titre Indiscrétions et commentaires sur les Claudine par le librairie Auguste Blaizot qui les publia en cette petite plaquette tirée à 50 exemplaires: «Allons-nous condamner l’un et gracier l’autre, alors que les deux qui nous sont différemment aussi chers, se sont rendus coupables de perversité, de méchanceté et de mauvaise foi, pour ne pas dire plus, à l’égard l’un de l’autre? Mais ne devons-nous pas tenir compte aussi du bien qu’ils se sont fait mutuellement? Sans Willy, Colette fût-elle devenue l’incomparable styliste qui fait honneur aux lettres françaises? Sans Colette et les Claudine dont elle fut la mère si Willy en fut le père, celui-ci eut-il connu la période la plus prestigieuse de sa vie?» Plaquette très recherchée. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)