Payot, Paris, 1931. In-8 broché, 248 pages, avec 13 croquis et 26 photographies hors-texte, Collection de mémoires, études et documents pour servir à l'Histoire de la Guerre Mondiale. Dos un peu jauni, sinon bon état.
Reference : 20165
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Payot, 1928, in-8°, 248 pp, traduit de l'anglais, 26 photos hors texte et 13 croquis dans le texte, broché, bon état (Coll. de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale)
Durant la Première Guerre, il n'existait que peu d'armes anti sous-marines pour détecter et attaquer les U-Boots. Parmi toutes les idées avait germée celle de les prendre au piège. Si on lui offrait une cible facile, trop petite pour justifier l'usage d'une torpille, il était probable que l’U-Boot ferait surface pour la détruire au canon. Le navire-Q pouvait alors dévoiler sa propre artillerie et couler l'imprudent. Sous ce vocable mystérieux de "Navires-Q", se cachent des bateaux-pièges (en anglais : "Q-ships"). Les Britanniques les mettront en œuvre dés 1915. Les Français les imiteront l'année suivante. Ce sont de petits navires, cargos ou voiliers, choisis pour leur aspect commun et qui ne doivent pas attirer l'attention. Les canons sont camouflés derrière des cloisons amovibles, simulant des superstructures. Précaution supplémentaire, leurs cales sont remplies de tonneaux vides, de poutres de bois ou autres matériaux susceptibles de leur permettre de flotter (et continuer même à combattre) s'ils venaient à être torpillés. En plus des canons, on rajoute des mitrailleuses pour tirer sur l'équipage du sous-marin et, en particulier sur les servants de son canon ou les officiers présents sur le kiosque. La technique choisie voit le "Q-ship" croiser sur une route utilisée par les navires marchands. Il est même prévu qu'il se déguise en neutre, arborant des couleurs de compagnies maritimes de ces pays. Il est simplement recommandé d'arborer le pavillon national réel avant d'ouvrir le feu. Attaqués par un U-Boot, ils doivent se comporter comme un marchand, obéissant sans discuter à l'ordre de stopper. S'il est sous le feu du sous-marin, une partie de l'équipage, en civil, doit simuler une évacuation précipitée, pendant que l'autre reste, cachée, auprès des canons. Quand le sous-marin est assez proche, les fausses cloisons sont rabattues pour permettre le tir des canons. Si c'est possible, le "Q-ship" cherche à éperonner son adversaire. Le premier succès date du 24 juillet 1915. Le “Prince Charles” coule l’U 36... Au long du conflit, 180 "Q-ships" auront été armés par les Britanniques. Lors de 150 engagements, ils couleront 14 U-Boots, revendiqueront des dommages causés à 60 autres, pour le prix de 27 "Q-ships" coulés. Il faut noter aussi que jusqu'à la fin du conflit, les britanniques nieront l'existence de tels navires. La crainte de rencontrer ces bateaux-pièges conduira les Allemands à minimiser les risques en torpillant désormais sans avertissement le cargo rencontré. — Lors du déclenchement du conflit, Edward Keble Chatterton (1878-1944) s'engage dans la Royal Naval Volunteer Reserve (R.N.V.R.). Il finira par commander une flottille de bateaux-pièges à Queenstown (côte sud-ouest de l'Irlande). En 1919, il quitte la Marine avec le grade de capitaine de corvette. Il a publié trois volumes de souvenirs sur ses années de guerre, dont celui-ci où il décrit le combat du “Prince-Charles”, un bateau-piège anglais, et du sous-marin allemand U36, qui avait pour mission de s'attaquer aux navires de guerre dans le secteur ouest des Hébrides.
paris payot 1931 in 8 broché 248 pages - 13 croquis et 26 photographies hors texte - collection de mémoires études et documents pour servir a l histoire de la guerre mondiale
le bateau pieges à voiles mitchell un des plus fameux - bateau piege antwerp - bateau piege baralong - le capitaine de vaisseau gordon campbell avec ses officiers du bateau piege farnborough déguisés en marins de commerce - deux héros des bateaux pieges ....
Paris Payot 1928 In-8 (23 x 14 cm.) 248 pp. broché. Nombreux croquis et planches de photographies hors-texte.
Bon exemplaire de cette intéressante étude sur les bâteaux militaires maquillés en flotte civile pour surprendre les sous-marins. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Payot, collection de mémoires et documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale, 1931, 248 pages + 13 croquis + 26 photos, in 8 broché, état d'usage, papier jauni/cuit.
broché - 14x23 - 248 pp - 1931 - édition PAYOT - avec 13 croquis et 26 photos hors texte
traduit de l'anglias par André COGNIET, officier de marine en retraite, chargé de la section historique de la marine pendant la guerre.