Plon Plon 1918, In-8 broché, 316 pages. Bon état.
Reference : 99920476
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Plon, 1918, in-12, v-316 pp, broché, état correct (La France et l'Allemagne après le Congrès de Berlin, 1)
Saint-Vallier a été ambassadeur de France à Berlin de 1877 à 1881. Ernest Daudet a consacré un second volume à la mission du baron de Courcel, son successeur de 1882 à 1886. — "Durant les quarante-trois années qui se sont écoulées entre la guerre de 1870 et celle de 1914, la France a été représentée à Berlin par sept ambassadeurs : le vicomte de Gontaut-Biron, le comte de Saint-Vallier, le baron de Courcel, M. Jules Herbette, le marquis de Noailles, M. Bihourd et M. Jules Cambon. Ces missions diplomatiques, quand on les étudie de près, permettent de suivre les divers changements qui se sont opérés dans la mentalité du gouvernement impérial en ce qui concerne ses rapports avec la France. C'est ainsi qu'on peut établir, et surtout après la lecture des Mémoires et des Souvenirs publiés par le marquis de Gabriac et par le vicomte de Gontaut-Biron, que la mission du premier fut une période de défiance et la mission du second une période d'irritabilité de la part de Bismarck. La mission du comte de Saint-Vallier, que j'ai pu reconstituer à l'aide de documents inédits, celle du baron de Courcel qui fera l'objet d'un prochain volume, rappellent au contraire une période de détente ; elles symbolisent en quelque sorte le calme après la tempête. Elles présentent en outre un autre intérêt : elles précisent le moment où le gouvernement d'Allemagne a cru à la possibilité d'éteindre dans l'âme française toute pensée de revanche et où le prince de Bismarck « délivré de Gontaut » a poursuivi ce but avec opiniâtreté en comblant la France, dans la personne de Waddington, ministre des Affaires étrangères, dans celle de l'ambassadeur Saint-Vallier, et plus tard dans celle de Courcel sous les ministres Freycinet et Jules Ferry, d'attentions, de prévenances et d'offres de concours qui, maintes fois, furent acceptées. Il m'a paru utile de tirer de l'oubli les souvenirs évoqués dans ce volume et dans celui qui suivra. Outre qu'ils font honneur à la diplomatie française et qu'encore aujourd'hui, elle y puisse trouver des enseignements, ils nous révèlent les projets et les calculs du prince de Bismarck. Ses propos y tiennent une place considérable ; ils permettent de mesurer la déception qu'il dut ressentir lorsqu'il eut constaté son impuissance à réaliser ses desseins." (Préface)
Plon, 1918, in-12, v-316 pp, reliure demi-basane rouge, dos à nerfs, titres dorés, couv. conservées (dos lég. frotté et épidermé), papier jauni, état correct (La France et l'Allemagne après le Congrès de Berlin, 1)
Saint-Vallier a été ambassadeur de France à Berlin de 1877 à 1881. Ernest Daudet a consacré un second volume à la mission du baron de Courcel, son successeur de 1882 à 1886. — "Durant les quarante-trois années qui se sont écoulées entre la guerre de 1870 et celle de 1914, la France a été représentée à Berlin par sept ambassadeurs : le vicomte de Gontaut-Biron, le comte de Saint-Vallier, le baron de Courcel, M. Jules Herbette, le marquis de Noailles, M. Bihourd et M. Jules Cambon. Ces missions diplomatiques, quand on les étudie de près, permettent de suivre les divers changements qui se sont opérés dans la mentalité du gouvernement impérial en ce qui concerne ses rapports avec la France. C'est ainsi qu'on peut établir, et surtout après la lecture des Mémoires et des Souvenirs publiés par le marquis de Gabriac et par le vicomte de Gontaut-Biron, que la mission du premier fut une période de défiance et la mission du second une période d'irritabilité de la part de Bismarck. La mission du comte de Saint-Vallier, que j'ai pu reconstituer à l'aide de documents inédits, celle du baron de Courcel qui fera l'objet d'un prochain volume, rappellent au contraire une période de détente ; elles symbolisent en quelque sorte le calme après la tempête. Elles présentent en outre un autre intérêt : elles précisent le moment où le gouvernement d'Allemagne a cru à la possibilité d'éteindre dans l'âme française toute pensée de revanche et où le prince de Bismarck « délivré de Gontaut » a poursuivi ce but avec opiniâtreté en comblant la France, dans la personne de Waddington, ministre des Affaires étrangères, dans celle de l'ambassadeur Saint-Vallier, et plus tard dans celle de Courcel sous les ministres Freycinet et Jules Ferry, d'attentions, de prévenances et d'offres de concours qui, maintes fois, furent acceptées. Il m'a paru utile de tirer de l'oubli les souvenirs évoqués dans ce volume et dans celui qui suivra. Outre qu'ils font honneur à la diplomatie française et qu'encore aujourd'hui, elle y puisse trouver des enseignements, ils nous révèlent les projets et les calculs du prince de Bismarck. Ses propos y tiennent une place considérable ; ils permettent de mesurer la déception qu'il dut ressentir lorsqu'il eut constaté son impuissance à réaliser ses desseins." (Préface)
broché - 12x19 - 313 pp - 1918 - éditions PLON-NOURRIT, Paris