Champs Elysées, Planète 1966 Champs Elysées, Planète 1966. In-8 carré broché de 542 pages illustrées. Trace de pliure à la ocuverture.
Reference : 38957
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Flammarion / Champs 10 9cm x 17 8cm x 1 5cm. Sans date. Broché. 320 pages. Le propos de l'auteur est de décrire ici non pas tant l'homme que la fascination qu'il exerça. Car pour Joseph Peter Stern Hitler est un mythe fabriqué par Adolf Hitler lui-même et auquel celui-ci fut le premier à croire. Le langage de Hitler n'était pas uniquement celui du mysticisme nationaliste et raciste. Sa rhétorique ne reposait pas sur une maîtrise linguistique une émotion contrôlée mais sur la combinaison et l'amoncellement d'images. Elle s'adressait à l'homme de la rue mais convenait aussi au spectacle politique : rassemblements de foules agitant des drapeaux sous le feu des projecteurs. Il ne s'agissait plus d'une idéologie au sens strict du terme mais d'un mythe d'une philosophie de l'histoire. Ce livre a valeur de leçon. Il montre toute la force d'un langage captieux et d'une violence insidieuse. Il indique qu'il suffit d'une volonté libre pour s'y opposer comme en témoigne l'action de certains résistants allemands Très bon état
Editions de la Nouvelle Revue Critique Bibliothèque d'Histoire Politique, Militaire et Navale Broché 1934 Deux volumes in-8 brochés, (22,5 * 14 cm), 218 et 224 pages, exemplaire sur velin supérieur. Ouvrage passionnant. Les caractères de Goering et d'Hitler y sont bien observés. Les intrigues politiques biens décrites. Les prises de positions ou l'absence de réactions de la vieille garde allemande qui laisse venir le parti nazi croyant toujours pouvoir retourner la situation sont pour l'auteur la cause majeur de l'arrivée au pouvoir d'Hitler. Un témoignage important où l'auteur met en garde ses lecteurs sur les horreurs en cours et à venir ; couvertures salies, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Casterman, 1977, gr. in-8°, 222 pp, 2 cartes et 2 croquis, 3 annexes, biblio (5 pp), index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état, prière d'insérer joint
"L'auteur, Léon Papeleux, est connu parmi les historiens. Son livre examine un des aspects de l'activité de l'amiral Canaris : son rôle d'intermédiaire entre deux dictateurs. Franco et Hitler. Canaris est un personnage mystérieux, énigmatique, insaisissable et l'étude présente le prouve une fois de plus. Interné au Chili après la bataille des îles Falkland (1914), il s'évade et rejoint l'Allemagne. En novembre 1915, il est envoyé en Espagne pour veiller au ravitaillement clandestin des sous-marins allemands. Il y reste jusqu'en octobre 1916. Son rapport sur la situation en Espagne est fort apprécié. Ce document inédit est publié in extenso par l'auteur. Dans l'entre-deux-guerre. Canaris joue un grand rôle dans le réarmement clandestin de la Kriegsmarine en Espagne. Sont notamment mis au point un nouveau type de sous-marin et un nouveau type de torpille. Lorsque le 23 juillet 1936, Hitler décide d'intervenir en Espagne en faveur de Franco, Canaris est chef de l'Abwehr (service d'espionnage allemand) et, grâce à sa connaissance de l'Espagne et de la langue espagnole, il devient l'indispensable intermédiaire entre les insurgés et les autorités allemandes. Canaris, encouragé par son anticommunisme, aide Franco autant qu'il le peut et acquiert l'amitié du Caudillo. En octobre 1938, Canaris est envoyé en mission en Espagne et appuie auprès d'Hitler la demande de Franco de fourniture d'armes et de munitions. Le 1er avril 1939 la guerre civile se termine par la victoire de Franco, mais l'Espagne est épuisée. Hitler voudrait que Franco prenne le parti des Puissances de l'Axe mais Franco se dérobe, arguant le marasme économique de l'Espagne. Après la victoire allemande à l'ouest, il croit pourtant le moment venu, et, en juin 1940, propose d'entrer dans la guerre aux côtés du IIIe Reich, mais ses prétentions sont exhorbitantes : en plus d'une aide économique et militaire très importante. Franco réclame Tanger, le Maroc, l'Oranie. Hitler qui veut ménager le régime de Vichy, ne promet rien, aussi Franco ne bouge pas. Il va inaugurer son habile politique de neutralité, ne s'engageant jamais à fond, cédant à Hitler sur des questions secondaires pour préserver l'essentiel. Hitler envisage la prise de Gibraltar et en juillet 1940, Canaris est envoyé en Espagne pour sonder Franco et préparer un plan d'attaque de la forteresse. Canaris se met au travail avec ardeur. Le 12 novembre, l'opération contre Gibraltar revient à l'ordre du jour et reçoit le mot-code « Félix ». Fin décembre, Canaris est à nouveau en Espagne pour obtenir de Franco le choix d'une date fixe pour la pénétration des troupes allemandes en Espagne, mais Franco se dérobe à nouveau. L'opération Félix n'aura pas lieu. Il semble bien qu'à cette occasion Canaris a déconseillé à Franco d'entrer dans la guerre. Fin décembre 1942, Hitler envoie de nouveau Canaris en Espagne pour demander à Franco si son pays se défendra en cas de débarquement des Alliés. La réponse est que l'Espagne se battra contre toute puissance qui violerait ses frontières. Ici aussi Canaris conseille à Franco de rester en dehors de la guerre et déclare à Hitler que l'Espagne ne serait d'aucun secours pour le IIIe Reich. Cependant les relations se détériorent entre l'Espagne et l'Allemagne et, fin 1943, Franco rappelle la légion Condor qui combattait au front de l'est et demande le retrait des agents allemands installés en Espagne. Au début de 1944, Canaris se voit même interdire le franchissement de la frontière espagnole. Le rôle de Canaris en Espagne est terminé. L'auteur parle également de l'opération Mincemeat (« L'homme qui n'existait pas »). Il s'agit d'un soi-disant capitaine Martin dont le cadavre échoua sur une plage espagnole et qui portait des documents indiquant que les prochains débarquements auraient lieu en Sardaigne et dans le Péloponnèse, l'attaque contre la Sicile n'étant qu'une diversion. Franco communique ces renseignements à Hitler parce qu'ils prouvent que l'Espagne n'est pas menacée. Il craint en effet une attaque préventive de la part des Allemands. Hitler a cru à l'authenticité des documents parce qu'ils renforçaient ses propres intuitions. Canaris lui y a-t-il cru ? Papeleux donne les témoignages contradictoires sur cette question sans prendre fermement position. En tous cas, il n'a pas contredit Hitler. L'importance de cet incident est d'ailleurs mince car les Alliés étaient si forts qu'ils devaient de toutes façons réussir leur débarquement en Sicile. En annexe l'auteur donne de larges extraits des plans inédits établis par Canaris pour l'attaque de la forteresse de Gibraltar. Cette attaque aurait probablement réussi car, comme à Singapour, la plupart des canons anglais étaient orientés vers le front de mer. On peut conclure avec l'auteur que le rôle de Canaris en Espagne fut très important, bien qu'il subsiste des zones d'ombre, et non dépourvu de contradiction. En effet, tandis qu'il fait de l'Espagne un bastion de l'Abwehr et travaille minutieusement à mettre au point le plan d'attaque de Gibraltar, au plus haut niveau Canaris rend impossible la réalisation de ce plan en encourageant Franco à résister aux pressions d'Hitler. Ce sabotage du sabotage pratiqué par Canaris et son adjoint Oster devait mal finir. En effet Canaris fut arrêté au début de 1944 et fut exécuté fin avril 1945." (Georges Hautecler, Revue belge de philologie et d'histoire, 1979)
Laffont, 1983, fort in-8°, xiv-974 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bouquins)
Considérée comme un classique, cette monumentale biographie d'Adolf Hitler, fondée sur des témoignages directs et des recherches approfondies (interview de la soeur d'Hitler, dossier de l'US Army Counter-Intelligence Command), révèle des détails saisissants sur sa vie privée. Elle a fait l'unanimité de la critique internationale. — "Adolf Hitler a bouleversé plus que personne le XXe siècle. Nul autre de nos contemporains n'a brisé autant d'existences, suscité autant de haine. Ce n'est que ces dernières années que ceux qui l'ont connu personnellement ont accepté – ou été en mesure – de parler de lui en toute liberté. John Toland a basé cette biographie monumentale sur leurs témoignages directs et des recherches approfondies comprenant un grand nombre de sources jusqu'alors inconnues ou inaccessibles : les dossiers de l'U.S. Army Counter-Intelligence Command, comprenant l'interview de la soeur de Hitler, Paula – des documents inédits des Archives nationales tels qu'un rapport psychiatrique secret sur Hitler, daté de 1918 – des documents inédits des Archives gouvernementales britanniques – la correspondance Goering-Negrelli de 1924-1925, récemment découverte, qui jette une lumière nouvelle sur les relations entre le nazisme et le fascisme – les discours secrets de Himmler – des journaux, notes et mémoires inédits comprenant les souvenirs si révélateurs de Traudl Junge, la plus jeune secrétaire de Hitler. Avec un sens magistral de l'Histoire, John Toland présente Hitler dans le contexte de l'époque qui l'a formé. La figure qui émerge de ces pages est à bien des égards plus effrayante que sa traditionnelle caricature démoniaque, car Toland a donné au démon un visage humain. Ce livre démasque de nombreux mensonges, redresse maintes distorsions. Il contient aussi des révélations saisissantes et des détails inconnus jusqu'ici sur la vie privée de Hitler. Il propose enfin de nouvelles perspectives, les plus plausibles, sur beaucoup d'événements connus. Mais le plus remarquable, c'est que John Toland a donné forme et signification à la grande abondance de détails et de précisions ici rassemblés." — "Ouvrage extraordinairement brillant de biographie, d'histoire militaire, sociale et politique, il peut être considéré comme le livre définitif sur Adolf Hitler." (The National Observer) — "Le livre capital qu'il faut lire si l'on veut en savoir davantage sur Hitler ou la guerre en Europe". (Newsweek) — Outre sa biographie d'Hitler, John Toland (1912-2004) a publié plusieurs livres sur la Seconde Guerre mondiale qui sont autant de classiques, en particulier "Les 100 derniers jours : 27 janvier-8 mai 1945" et "L'Empire du Soleil-Levant : gloire et chute, 1936-1945" qui a reçu le prix Pulitzer.
Macmillan, Papermac, 1985, 2 vol. in-8°, xxxiii-824 pp, pagination continue, + 70 pages de biblio, notes et index dans chaque volume, 2 cartes, brochés, couv. illustrées, trace d'humidité ancienne sur la couv. du 2ème volume, bon état. Texte en anglais
1. Hitler's War 1939-1942. – 2. Hitler's War 1942-1945. — "L'ouvrage d'Irving est basé sur la thèse principale selon laquelle Hitler, étant trop occupé par la conduite de la guerre, ne fut pas en mesure de se consacrer plus intensément à la « question juive » et chargea Himmler, son adjoint Heydrich, Eichmann ainsi que divers services régionaux, de régler ces problèmes. En d'autres termes, et pour extraire l'essentiel de cette thèse, Hitler avait certes pour but d'expulser la population juive de l'Allemagne et de l'Europe, mais il n'était pas au courant du massacre systématique des juifs ; il n'en avait pas donne l'ordre et il ne l'avait pas voulu..." (Detlef Bald, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1981) — "Par sa thèse unanimement rejetée par la critique, selon laquelle Hitler n'aurait rien su du génocide des Juifs, qui avait donc peut-être été perpétré contre sa volonté, Irving a contribué à introduire une controverse dans la recherche, qui atteint son point culminant dans la question suivante : Quel rôle Hitler a-t-il réellement joué dans le cadre de la dictature nationale-socialiste ?" (Jochen Thies, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1980) — "Le propos de son ouvrage "Hitler's War", paru en 1977, consiste à dédouaner Hitler des persécutions contre les Juifs, décidées par ses subordonnés et exécutées par les militants du parti ; non seulement ces exactions auraient été désapprouvées par le chef, mais il s'y serait à plusieurs reprises opposé..." (Renaud Dulong, Annales, 2002) — "Il est insoutenable d'affirmer, comme le fait l'historien britannique David Irving dans son ouvrage "Hitler's War", que Himmler ait pu entreprendre et diriger l'extermination des juifs jusqu'en 1943 à l'insu du Führer." (Philippe Burrin, Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 1987)