Editions France-Empire Paris, Ediitions France-Empire, 1964. Petit In-8 broché de 319 pages. Couverture à rabats. Illustrations hors texte en noir et blanc. Bon état.
Reference : 181325
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Payot, 1928, in-8°, 248 pp, traduit de l'anglais, 26 photos hors texte et 13 croquis dans le texte, broché, bon état (Coll. de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale)
Durant la Première Guerre, il n'existait que peu d'armes anti sous-marines pour détecter et attaquer les U-Boots. Parmi toutes les idées avait germée celle de les prendre au piège. Si on lui offrait une cible facile, trop petite pour justifier l'usage d'une torpille, il était probable que l’U-Boot ferait surface pour la détruire au canon. Le navire-Q pouvait alors dévoiler sa propre artillerie et couler l'imprudent. Sous ce vocable mystérieux de "Navires-Q", se cachent des bateaux-pièges (en anglais : "Q-ships"). Les Britanniques les mettront en œuvre dés 1915. Les Français les imiteront l'année suivante. Ce sont de petits navires, cargos ou voiliers, choisis pour leur aspect commun et qui ne doivent pas attirer l'attention. Les canons sont camouflés derrière des cloisons amovibles, simulant des superstructures. Précaution supplémentaire, leurs cales sont remplies de tonneaux vides, de poutres de bois ou autres matériaux susceptibles de leur permettre de flotter (et continuer même à combattre) s'ils venaient à être torpillés. En plus des canons, on rajoute des mitrailleuses pour tirer sur l'équipage du sous-marin et, en particulier sur les servants de son canon ou les officiers présents sur le kiosque. La technique choisie voit le "Q-ship" croiser sur une route utilisée par les navires marchands. Il est même prévu qu'il se déguise en neutre, arborant des couleurs de compagnies maritimes de ces pays. Il est simplement recommandé d'arborer le pavillon national réel avant d'ouvrir le feu. Attaqués par un U-Boot, ils doivent se comporter comme un marchand, obéissant sans discuter à l'ordre de stopper. S'il est sous le feu du sous-marin, une partie de l'équipage, en civil, doit simuler une évacuation précipitée, pendant que l'autre reste, cachée, auprès des canons. Quand le sous-marin est assez proche, les fausses cloisons sont rabattues pour permettre le tir des canons. Si c'est possible, le "Q-ship" cherche à éperonner son adversaire. Le premier succès date du 24 juillet 1915. Le “Prince Charles” coule l’U 36... Au long du conflit, 180 "Q-ships" auront été armés par les Britanniques. Lors de 150 engagements, ils couleront 14 U-Boots, revendiqueront des dommages causés à 60 autres, pour le prix de 27 "Q-ships" coulés. Il faut noter aussi que jusqu'à la fin du conflit, les britanniques nieront l'existence de tels navires. La crainte de rencontrer ces bateaux-pièges conduira les Allemands à minimiser les risques en torpillant désormais sans avertissement le cargo rencontré. — Lors du déclenchement du conflit, Edward Keble Chatterton (1878-1944) s'engage dans la Royal Naval Volunteer Reserve (R.N.V.R.). Il finira par commander une flottille de bateaux-pièges à Queenstown (côte sud-ouest de l'Irlande). En 1919, il quitte la Marine avec le grade de capitaine de corvette. Il a publié trois volumes de souvenirs sur ses années de guerre, dont celui-ci où il décrit le combat du “Prince-Charles”, un bateau-piège anglais, et du sous-marin allemand U36, qui avait pour mission de s'attaquer aux navires de guerre dans le secteur ouest des Hébrides.
France-Empire, 1964, pt in-8°, 318 pp, 12 pl. de photos hors texte, 5 croquis dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Au cours de la plupart des guerres navales, les capitaines des navires marchands n'ont jamais hésité, pour tromper les vaisseaux ennemis et éviter la capture, à arborer les couleurs d'un pays neutre et à maquiller leur silhouette. Mais il a fallu que l'Amirauté allemande déclare, en 1915, que tout navire de commerce ennemi ou présumé ennemi naviguant dans les eaux britanniques serait détruit pour que les Alliés se décident à utiliser des bateaux-pièges afin non plus de tromper mais de combattre l'adversaire redoutable que se révélait etre le sous-marin. L'ingénieur du génie maritime Dumanois eut le premier l'idée du bateau-piège. Grâce à lui, le cargo danois Adrana, saisi sous pavillon allemand dans le port de Rouen à la déclaration de guerre, devint le bateau-piège Marguerite, un navire à l'histoire fabuleuse dont on a célébré en 1959 les 50 ans de navigation. Les combats de la Marguerite, ceux de la Hyacinthe-Yvonne de la Jeanne et Geneviève, de la Madeleine III, les mésaventures des voiliers-appâts et les aventures de Jean Charcot corsaire, les missions spéciales du lieutenant de vaisseau Muselier, au cours de la guerre 1914-18, les péripéties de la goélette Notre-Dame d'Etel et du cargo Rhin rebaptisé H.M.S. Fidelity, pendant celle de 1939-45, font de “Bateaux-Pièges” de l'amiral Lepotier, un ouvrage passionnant.
paris payot 1931 in 8 broché 248 pages - 13 croquis et 26 photographies hors texte - collection de mémoires études et documents pour servir a l histoire de la guerre mondiale
le bateau pieges à voiles mitchell un des plus fameux - bateau piege antwerp - bateau piege baralong - le capitaine de vaisseau gordon campbell avec ses officiers du bateau piege farnborough déguisés en marins de commerce - deux héros des bateaux pieges ....
Editions France-Empire Relié 1964 In-12 (15,5 x 20,8 cm), reliure demi-toile, dos lisse, pièce de titre, couverture conservée, 318 pages ; petite trace sur la toile au quatrième plat, bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Maison de la Bonne Presse. 17 octobre 1929. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 477 à 512. Quelques illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION
Sommaire :Choses qui penchent par G. D'Azambuja, Lettre du Saint Père au directeur du noel, Les noelistes a Rome, Les bateaux pièges contre les sous marins par E. Keble Chatterton, Les sainte françaises dans l'histoire et dans l'art : françoise d'amboise, Marguerite de Lorraine par C. Jéglot Classification Dewey : 200-RELIGION