Rouergue Editions du Rouergue 1984, In-4 cartonnage éditeur, 58 pages. Bande dessinée. Bon état.
Reference : 180111
ISBN : 2905209003
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VIEUSSEUX François ( libraire - éditeur ) - Augustin MANAVIT ( imprimeur - éditeur ) - Antoine Bernardin FUALDÈS - Affaire FUALDÈS :
Reference : 45736
10. [ I ] Cour D'Assises de L'Aveyron , pour le jugement des prévenus de l'assassinat de M. Fualdès, etc. Août 1817. Toulouse, Augustin Manivit. in-8°, Première Feuille (-> Onzième Feuille). 11 Cahiers de 12 à 15 pages ( édition originale publiée au cours du procès ) . [ II ] Cour D'Assises du Département du Tarn. Débats Publics sur la procédure instruite contre les prévenus de l'assassinat de M. Fualdès , ancien magistrat à Rodez. Toulouse , chez François Vieusseux, 1818, in-8°, 372 pp ( en bas de la page 113 est marqué '' 12e cahier '' - en bas de la page 369 '' 41e cahier'') + 1 plan dépliant (gravure sur bois). Les 9 portraits gravés sont reliés en tête du volume. [ III ] Histoire de la Procédure instruite contre les nouveaux prévenus de l'assassinat de M. Fualdès. Deuxième Partie. Débats publics.... 1.re Séance , Lundi 21 Décembre 1818....in-8°, 205 pp. [ IV ] Histoire de la Procédure instruite contre les nouveaux prévenus de l'assassinat de M. Fualdès. Toulouse, chez François Vieusseux, 1818, in-8°, 24 pp (avec) Histoire de la procédure.... IIIe partie , 30 pp. ( Au verso du titre de cette 4e partie Vieusseux déclare que cette publication fait suite à la Notice de la seconde partie...). Relié en un volume demi-cuir d'époque. Dos lisse avec décor doré et titre. Exemplaire en bon état. Quelques des tout premiers cahiers montrent encore des traces de plis d'avant la reliure. Très intéressante collection ( complète ?) sur l'affaire Fualdès. Surtout la première partie avec les cahiers en édition originale est très rare parce que l'affaire devait encore prendre son envergure national et même internationale. Les 9 portraits, gravés sur acier sont relié en tête et sont de Clarisse Manzon , J. Jausion ( exécuté) , Bastide Gramont (exécuté) , Bousquier , J. Missonnier , B. Colard (exécuté) , F. Bach , C. Bancal , Anne Benoit..
Sans lieu, , 1887. Album in-4 de (2) ff. manuscrits et 49 aquarelles de forme médaillon sur papier Whatman montées sur papier fort, demi-veau fauve glacé à coins, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l' époque).
Collection complète de 49 aquarelles originales demeurées inédites signées « A. Baudon ».Reconstitution en images de l'affaire Fualdès depuis le meurtre jusqu'à la décapitation des condamnés : « au matin du 20 mars 1817, le corps du procureur Antoine Bernardin Fualdès était retrouvé égorgé dans l’Aveyron. Une extraordinaire affaire commençait, retentissant fiasco policier et judiciaire sur lequel se sont penchées plusieurs générations d’historiens, de chercheurs et de criminologues. Dans un pays usé par les guerres napoléoniennes, agité par des complots et des conspirations, l’affaire Fualdès agit comme un révélateur. Elle annonce le mariage entre la presse écrite et les chroniques judiciaires, le crime et les récits populaires, l’encre et le sang. En fait foi la profusion d’images produites : lithographies et estampes sont publiées par dizaines. Quant aux chansonniers, ils propagèrent une complainte qui sera fredonnée jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle. » (Musée Fenaille).L'album manuscrit contient un titre, une introduction sur l'histoire de la «Complainte» composée en 1818 suivis d'une bibliographie de neuf ouvrages sur le procès.L'illustration comprend les portraits en médaillons des onze personnages principaux avec leur nom du procès réunis sur le frontispice et 48 médaillons circulaires accompagnés d'une strophe de la complainte calligraphiée; le tout dessiné et aquarellé par Auguste Baudon (1821-1905) médecin à Mouy (Oise) et malacologiste, auteur d'un catalogue des mollusques de l'Oise (1855, 1862) dont il dessina les planches (Mollusques marins des îles Açores par Henri Drouët ; 2 planches dessinées par le dr. Baudon). Baudon était également sculpteur et peintre - une "peinture représentant plusieurs escargots d'eau douce" fut exposée" à l'Exposition universelle de 1870 à Paris. Il publia sur l'archéologie, la paléontologie, l'anthropologie et l'histoire de sa région : il était membre de la société savante du département de l'Oise.Provenance : Bibliothèque Philippe Zoummeroff, Crimes et châtiments, n° 296.
1818 Albi, Baurens et Rodière, an 1818, volume in-8 relié demi basane brune, XII-316 pages, reliure frottée modeste, page de titre salie, ouvrage en bon état et complet.
Outre 3 notices de pièces diverses présentant l'affaire et l'introduction, le corps de l'ouvrage se compose de 44 comptes rendus de séances du tribunal du 5 fevrier au 4 mai 1818. Laffaire Fualdès est une affaire judiciaire qui défraye la chronique de 1817 à 1818 dans la France de la Restauration. Laffaire Fualdès frappa si fort ses contemporains que lon en trouve de nombreuses mentions dans les ouvrages des plus grands auteurs des xixe et xxe siècles , Balzac, Flaubert, Hugo, A. France, Courteline ou Giono,
Perrin, 1922, in-12, xxiii-323 pp, préface de Marcel Prévost, reliure demi-percaline prune à coins, dos lisse avec titres, fleuron et doubles filets dorés (rel. de l'époque), papier jauni, bon état (Coll. Drames judiciaires d'autrefois)
L’affaire Fualdès est une affaire judiciaire qui défraye la chronique de 1817 à 1818 dans la France de la Restauration et n’a cessé par la suite de susciter les passions. L’ancien procureur impérial Fualdès est égorgé dans la nuit du 19 au 20 mars 1817 à Rodez, puis son corps jeté dans les eaux de l’Aveyron. C’est la France tout entière, puis l’Europe et même l’Amérique qui bientôt se passionnent pour cette énigme de province appelée à devenir une des plus célèbres affaires judiciaires du XIXe siècle. Il s’y mêle des considérations politiques puisque l’assassiné est accusé d’être bonapartiste, que ses agresseurs sont au contraire dans la mouvance royaliste et que le premier procès les condamnant à mort est cassé à la fin de l’année 1817... — "Ce roman qui, comme l’indique son titre, relate la célèbre affaire Fualdès en y apportant une nouvelle solution, est d’abord paru en 1922 dans “La Revue de France”, avant d’être édité en volume. La psychologie joue un rôle de premier plan, mais on remarque aussi une attention particulière accordée à la description des lieux, principalement de la ville de Rodez telle qu’elle pouvait apparaître à l’époque de la Restauration. À la lecture du texte, on comprend que la description de la ville est redevable d’une documentation très sérieusement établie par l’auteur, tout comme l’est la solution proposée à l’énigme historique que constitue la mort de Fualdès. Pour Marcel Prévost, la justesse des sentiments représentés par Praviel, sa virtuosité dans la reconstitution des décors et son analyse minutieuse des passions publiques ayant entouré l’affaire font du texte un modèle à suivre pour le roman historique. Sans réserve, il affirme ainsi : « on est sûrs de l’impartialité de l’historien : ses conclusions ont de grandes chances d’être celles mêmes de l’histoire (...). Il fournit un exemple, à mon avis caractérisé et réussi, du roman historique d’aujourd’hui et de demain : documentation attentive et complète, parfaite connaissance des lieux, le domaine de l’imagination réduit à une claire distribution du récit et la mise en scène la plus probable »." (Pierre-Olivier Bouchard, Le roman historique de 1900 à 1930 : entre rupture et continuité, 2017)
MIQUEL (Jacques) et Aurélien PIERRE (dir.).
Reference : 121145
(2017)
ISBN : 9782812612800
Editions du Rouergue, Musée Fenaille, 2017, in-4°, 256 pp, chronologie, biblio, index, broché, couv. à rabats, bon état
Le meurtre de Fualdès, ancien procureur impérial de l'Aveyron, le 19 mars 1817, est l'une des plus célèbres affaires criminelles du dix-neuvième siècle. Formidable fiasco policier et judiciaire, elle a vu la naissance de la presse à sensation, des reporters dépêchés sur place faisant partager à la France puis à l'Europe entière, et jusqu'aux États-Unis, le feuilleton des évènements. Ce livre écrit par des historiens nous montre comment l'opinion s'emparant du fait divers sécrète une mythologie du crime. — Au matin du 20 mars 1817, le corps du procureur Antoine Bernardin Fualdès était retrouvé égorgé dans l’Aveyron. Une extraordinaire affaire commençait, retentissant fiasco policier et judiciaire sur lequel se sont penchées plusieurs générations d’historiens, de chercheurs et de criminologues. Deux cents ans après les faits, le musée Fenaille revient sur l’incroyable feuilleton qui passionna la France et toute l’Europe. Dans un pays usé par les guerres napoléoniennes, agité par des complots et des conspirations, l’affaire Fualdès agit comme un révélateur. Elle annonce le mariage entre la presse écrite et les chroniques judiciaires, le crime et les récits populaires, l’encre et le sang. En fait foi la profusion d’images produites : lithographies et estampes sont publiées par dizaines. La riche iconographie rassemblée dans ce livre témoigne de la postérité de l’affaire dans la culture populaire mais nous rappelle aussi que de grands artistes tels que Théodore Géricault s’emparèrent du sujet. Quant aux chansonniers, ils propagèrent une complainte qui sera fredonnée jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle. Guidé tour à tour par le regard de différents historiens : Frédéric Chauvaud, Jean-Michel Cosson, Diane Joy, Dominique Kalifa, Jacques Miquel, Aurélien Pierre et Jean-Noël Tardy, le lecteur est invité à pénétrer les arcanes d’une chronique judiciaire dont nul ne saura sans doute jamais le fin mot. Récit collectif totalement fantasmé, l’affaire Fualdès nous rappelle comment, l’opinion s’emparant du fait divers, s’invente une mythologie du crime.