Fayard Fayard, 1986. Fort In-8 broché, couverture à rabats. 535 pages + illustrations. Très bon état
Reference : 178882
ISBN : 2213017964
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Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1909. In-8 broché de LXXIII-420-(2) pp., index, couverture imprimée.
Première édition établie par Jean Hanotaux.
Plon, 1922-1924, 2 vol. in-12, lii-270 et xxviii-250 pp, 1er volume traduit de l'allemand par Mme H. Pernot, 2e volume écrit directement en français, préfaces et notes de Marcel Dunan, 4 portraits hors texte, brochés, dos consolidé avec un film transparent autocollant au 1er volume, dos proprement restauré au second, bon état, envoi a.s. de la traductrice au 1er volume
Petite-fille du fameux chancelier, épouse de Richard de Metternich, ambassadeur d'Autriche à Paris, la Princesse Pauline de Metternich fait rapidement la conquête de l'Empereur Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie. Elle évolue dans ce milieu de la cour en triomphatrice, grâce à son esprit, son affabilité et aussi son élégance qui créa la mode à Paris. La charmante princesse, « la jolie laide » comme l'appelaient ses amis, fait revivre dans ses Souvenirs toute une époque et un milieu... Tout est noté, les rencontres avec les princes et les princesses de la cour, les écrivains, les compositeurs (elle a une réeelle affection pour Wagner). Erudite et avide d'apprendre, elle organisa des salons littéraires qui eurent un réel succès. Elle raconte les scandales, comment faire évoluer le protocole à la cours, etc. Pauline n'a pas son pareil pour rire des défauts de ses contemporaines. Le souvenir d'un voyage sur la “Mouette”, bateau impérial reste dans les mémoires et surtout comment ces dames n'arrivaient pas à supporter les voyages en train pour aller à Compiègne ou Fontainebleau... — La princesse Pauline de Metternich, belle-fille et petite-fille du chancelier, écrit dans ses mémoires {Souvenirs d'enfance et de jeunesse, p. 31), en parlant du séjour du chancelier à Bruxelles : « Le roi Léopold de Belgique appartenait aux visiteurs les plus assidus et venait volontiers chercher conseil auprès du prince de Metternich. On sait qu'il était considéré comme le médiateur de tous les Cabinets. Grand-père affirmait qu'il était un des meilleurs diplomates qu'il ait rencontrés. Très circonspect, très prudent et rusé à l'extrême ». — "La princesse Pauline de Metternich, petite-fille et belle-fille du célèbre chancelier, avait épousé son propre oncle, Richard de Metternich, qui fut ambassadeur d'Autriche à Paris de 1859 à 1871. A la cour de Napoléon III et dans la haute société parisienne, la princesse se rendit célèbre par son esprit de conversation, son enjouement, sa vivacité. Elle vécut longtemps. Elle est morte le 28 septembre 1921. Elle a laissé, en français, des souvenirs que M. Marcel Dunan vient de publier. Ces pages, dans le goût du XVIIIe siècle et du prince de Ligne, sont charmantes. Observatrice intelligente et sans méchanceté, la princesse de Metternich a tracé, au jour le jour, un tableau de la cour de Napoléon III, en forme d'anecdotes, qui ont toutes un air de vérité. On sent que ce sont de loyales impressions et instantanées. L'auteur voit en beau, par amitié. Mais il suffit d'effacer en esprit certaines épithètes laudatives pour s'apercevoir que c'est un témoignage aussi impartial qu'il était possible de l'attendre d'un tel témoin. Ce livre a donc une valeur historique. C'est une contribution à l'histoire politique du Second Empire, et aussi à l'histoire morale de la société officielle et polie à cette époque. Lecture amusante, et qu'on ne peut quitter quand on l'a commencée. Le ton devient plus grave à la fin. C'est la déclaration de guerre, c'est la guerre, c'est la chute de l'empire, c'est la fuite de l'impératrice, que la princesse raconte après tant d'autres, mais avec quelques détails nouveaux. Sur la confiance en la victoire que la princesse vit alors, sinon chez Napoléon III lui-même, du moins dans son entourage, sur cette confiance qu'elle ne partageait pas, elle donne des détails qu'aujourd'hui on ne peut lire sans mélancolie. Si Napoléon Ill avait des illusions, il les perdit dès le combat de Forbach. L'impératrice Eugénie montra à M. de Metternich, le mari de la princesse Pauline, une dépêche que t'empereur lui adressa de Forbach, et dans laquelle il lui disait « Rien n'est prêt. Nous n'avons pas suffisamment de troupes. Je nous considère d'avance comme perdus. » Cette dépêche est-elle authentique ? L'a-t-on retrouvée depuis ? Je n'ai pas eu le temps de le rechercher. Mais il est bien probable qu'aux premiers échecs Napoléon III considéra la situation comme désespérée. La princesse a assisté à l'effondrement moral qui précéda l'effondrement physique du régime impérial. Ses souvenirs ne sont pas seulement intéressants et amusant : ils sont utiles, et M. Marcel Dunan a rendu service à l'histoire en les publiant." (A. Aulard, La Révolution française, revue historique, 1923) — "Ces importants souvenirs de l'épouse de Richard de Metternich, ambassadeur d'Autriche à Paris, sont primordiaux, notamment pour mieux connaître la vie à la Cour impériale : le couple faisait partie du cercle d'amis de Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie." (Bourachot, 285)
0 Une lettre manuscrite de 1 page signée par Metternich, 15 août 1865 Paris, avec le timbre à sec armorié de Metternich. Feuillet double de format: 250mm x 200mm, papier Watmann 1861. Joint son enveloppe à l'adresse de Monsieur Feuillet de Conches avec le sceau de cire rouge aux armoiries de Metternich, Sous-Directeur au Ministère des Affaires Etrangères. Lettre de remerciements suite à un envoi de volumes par Feuillet de Conches. Félix-Sébastien Feuillet de Conches, Paris 1798-1887, diplomate, journaliste, écrivain et collectionneur français. Richard Klemens prince de Metternich-Winneburg, Vienne (Autriche) 1829 - 1895, de la Maison de Metternich, fils unique du chancelier d'État autrichien, Klemens Wenzel von Metternich et de la baronne Maria Antonia de Leykam, homme politique et diplomate autrichien
Très bon Pas de couverture Signé par l'auteur
Paris, Plon-Nourrit, 1889 ; in-8, broché. 2ff.-XV-420pp. Couverture défraîchie, légèrement tâchée, mais sans déchirure ni pliure, intérieur frais, exemplaire solide.
Plon, 1880-1908, 5 vol. in-8°, xiv-372,545,631,610 et 678 pp, un portrait-frontispice à l'eau-forte, un fac-similé dépliant hors texte, index, 5 volumes reliés demi-basane brune époque, dos à faux-nerfs ornés de fleurons. Bon exemplaire
Tomes I et II : Depuis la naissance de Metternich jusqu'au Congrès de Vienne (1773-1815) ; tomes III à V. L'Ere de paix (1816-1835). Manque les tomes VI et VII : L'Ere de paix (1835-1848) et VIII : La période de repos (1848-1859). Ouvrage capital pour l'histoire de la première moitié du XIXe siècle (premier Empire, Restauration, Sainte Alliance). Tulard, 1017 : «La première partie qui englobe les deux premiers volumes est formée de documents concernant la mission de Metternich à Berlin, l'ambassade d'Autriche à Paris, la mission de 1810, les événements de 1814 et 1815. Cette source, naturellement fondamentale, encore qu'il ne s'agisse pas de mémoires écrits directement par Metternich, a suscité de vives polémiques, dans la mesure où elle est défavorable à Napoléon». Tulard (Dictionnaire Napoléon) : «Le grand portrait que [Metternich] devait tracer de [Napoléon] dans ses Mémoires (t.1, pp. 277-292) reste l'un des plus pénétrants de ceux écrits par des contemporains». Voir aussi Davois, II-235, et Bertier, 726.