Muséum National d'Histoire Naturelle Muséum National d'Histoire Naturelle, 1957. In-8 broché de 321 pages illustrées. Très bon état
Reference : 175409
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Fort rare exemplaire, très grand de marges (hauteur: 217 mm), conservé dans sa belle reliure en maroquin rouge de l’époque. À Paris, de l'Imprimerie royale, 1694. 3 volumes in-8 de: I/ 1 frontispice gravé, (10) ff., 562 pp., (10) ff.; II/ 1 frontispice gravé, 234 planches; III/ 1 frontispice gravé, pl. 235 à 451. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés, coupes filetées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 217 x 135 mm.
Edition originale de l’ouvrage de botanique qui fonda la réputation de Tournefort, dans lequel celui-ci commence à exposer son système de classification. Nissen. Die Botanische buch-illustration, 1976; Pritzel 9423. Le premier volume contient : 1° les principes sur lesquels, suivant lui, il faut fonder les classes et les genres ; 2° la classification d'environ 10,000 plantes suivant ces principes. Les deux autres se compo- sent de 451 dessins faits par Aubriet, l'habile dessinateur qui avait accompagné Tournefort dans son voyage au Levant. Cette méthode fut approuvée par un grand nombre de scientifiques. Très importante illustration gravée sur cuivre : 3 titre-frontispices hors texte, soit une même composition gravée par Cornelus Vermeulen représentant le Jardin du roi, répétée trois fois avec mentions de tomaison différentes ; 451 planches hors texte de représentations botaniques d'après des dessins de Claude Aubriet ; 5 vignettes dans le texte dont une vue de jardin. Peintre d'animaux et de fleurs, Claude Aubriet (1651-1742) dessina les planches des Éléments de botanique (1694) et fut nommé peintre du Cabinet et du Jardin du roi en 1700. Il accompagna Tournefort dans son voyage en Asie mineure (1700-1702), dessinant ce que le naturaliste découvrait, et donna également des planches pour le Botanicon parisiense de Sébastien Vaillant (1727). Dans l’histoire de la botanique, encore considérée au début du XVIIIe siècle comme une science auxiliaire de la médecine, Tournefort apparaît comme le créateur d'une méthode de classification, claire et pratique, qui a connu en Europe, jusqu'à Linné, un vif succès. Il a fait largement progresser la notion de genre en botanique et, en son temps, a joui d'une très grande réputation. «N’oublions pas que les Éléments de botanique furent publiés en français, comme le Discours de la méthode, et que c’était là une innovation considérable. Aucun ouvrage précédent n'avait atteint cette perfection de présenter la somme des plantes connues, soit 700 genres et 9 000 espèces, en une méthode pratiquement utilisable par tous les botanistes amateurs. D'autant plus aisément que l'iconographie de 451 planches dues à Aubriet était également parfaite. Vraiment le génie de Tournefort a été de présenter avec une admirable simplicité une classification exhaustive. Classification qui, par sa nature et ses qualités mêmes, répondait à un besoin de l'époque, à un besoin de la pratique sociale du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle. La pensée de Tournefort est étroitement liée à l'état de développement de la société : le problème est de déterminer les plantes pour utiliser leurs vertus. Tournefort était un savant digne du mot dans toute son acception. N'oublions pas qu'il avait lu, avidement, Descartes et que l'influence du philosophe fut sur lui profonde. Il s'est efforcé constamment de conduire par ordre sa pensée et en toute autonomie, avec le seul usage de la raison. Il y a aussi chez Tournefort, contrairement à ce que pensait Fontenelle, la croyance à un ordre préétabli, à des relations fixées définitivement entre les essences crées par Dieu et c'est à l'entendement de les découvrir. C'est ici tout le problème de la « liberté cartésienne » fondement de la science que Descartes voulait faire. Tournefort a posé d'une part la réalité objective des genres et des classes que découvre le naturaliste et, d'autre part, puisqu'ils sont connaissables, l'intelligibilité de leurs rapports. Sa conception posait que : ceux qui s'attachent par profession à la Médecine et à la Physique doivent au moins connaître les plantes qu'ils ordonnent tous les jours et celles qui renferment des phénomènes dignes de leur attention. La construction ne sera solide que si les fondements sont bien assurés. Il s'est employé à ce qu'ils le soient, fût-ce au détriment d'une souplesse et d'une profondeur dont le génie d'un John Ray se para. C'est précisément là, ainsi éclairé et circonscrit en de strictes limites, que Tournefort m'apparaît comme le fondateur d'une discipline, la Systématique. Nous avons affaire, avec Tournefort, à une espèce de sage fort érudit qui prononce des paroles pleines de simplicité, de bon sens et d'une assurance éclairée. Il veut la lumière et se montre satisfait du critère de la réussite pratique. C'est un réaliste dans le sens commun du terme et dans son sens philosophique. La pérennité et la fécondité de son œuvre répondent par ailleurs du bien-fondé de sa démarche. Selon que l'on mettra l'accent sur l'un ou l'autre aspect de ses travaux, les jugements seront partagés. Mais que Tournefort représentât une très belle et très pure figure du XVIIe siècle, nul ne le contestera.» Jean-F. Leroy. Précieux et superbe exemplaire dédicacé au roi Louis XIV revêtu d’un élégant maroquin rouge décoré de l’époque particulièrement grand de marges (hauteur: 217 mm contre 204 mm pour l’exemplaire Barbet relié par Chilliat décrit dans notre catalogue publié en 2019). Provenance: Grégoire, rue du Coq près du Louvre, n° 135 bis (étiquette).
A Paris, chez Jeau Musier, 1725, 2 volumes in-12 de 165x95 mm environ, Tome I : 1 feuillet blanc, (10) ff. (titre, épître, avertissement, approbation, privilège), (48) ff. (préface, explication, approbations de M. Jussieu et M. Fagon, table des Herborisations), 407 pages, (7) ff. (table), 2 feuillets blancs, Tome II : 1 feuillet blanc, (2) ff. (titre, table des Herborisations), 528 pages, (9) ff. (table, fautes à corriger), 1 feuillet blanc, pleine basane brune, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés sur pièces en maroquin bordeaux, ornés de caissons à motifs et fleurons dorés, coupes dorées, gardes marbrées, tranches mouchetées de rouge. Une coiffe ébréchée, cuir frotté et épidermé, petits trous et galerie de ver sur 2 mors, et dans un coin dans la marge du tome I (de la p. 351 à la fin du volume), notes manuscrites sur la première garde blanche, sinon bon état.
Joseph Pitton de Tournefort (3 juin 1656, Aix-en-Provence 28 décembre 1708, Paris) est un botaniste français. Bernard de Jussieu (né à Lyon le 17 août 1699 et mort à Paris le 6 novembre 1777) est un botaniste français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, l’auteur, Treuttel et Wurtz, Fayolle, Villet, Desoer, Grabit, Paris, l’auteur, Treuttel et Wurtz, Fayolle, Villet, Desoer, Grabit1817 ; in-8, brochage muet d’attente. (état de parution) 224 pp. 1 planche.ÉDITION ORIGINALE. La classification de M. Lefébure entend unifier celles de Tournefort et de Linné. Son système est représenté par une figure enluminée en tête du volume sous la forme de 22 cercles concentriques regroupés en 8 cercles de couleur dont chaque circonférence correspond à un niveau de la classification de Tournefort : composées, polypétales, monopétales, perigones, nues, ni sexe, ni feuilles, ni tige. L’ensemble des cercles est divisé en 25 rayons correspondant au nombre d’étamines selon la classification de Linné. Chaque genre se trouve ainsi à l’intersection d’un cercle et d’un rayon permettant de le définir. Les 15 premières pages donnent l’explication du système, les suivantes, sous forme de tableau, énumèrent les genres connus en donnant leur numéro de classe et d’ordre selon les systèmes de Tournefort et de Linné permettant de les situer sur le cercle, ainsi que divers caractères anatomiques concernant la disposition des feuilles ou la forme des fleurs. Bel exemplaire à toutes marges, rares rousseurs sinon frais. - Quérard V p. 72 -
Académie Royale des Sciences - M. de Réaumur - M. Varignon - M. Boulduc - M. Maraldi :- M. Cassini - M. Saurin - M. Geoffroy le jeune - M. Terrasson - M. Homberg - M. Lemery - M. Holle - M. Gauteron
Reference : 101186
(1733)
Chez Pierre Mortier à Amsterdam , Académie Royale des Sciences Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1733 Book condition, Etat : Bon relié, plein veau d'époque à 5 faux-nerfs, pièce de titre et de tomaison, caissons ornés In-8 1 vol. - 366 pages
9 planches hors-texte de gravures (sauf erreur complet) 1ere édition, édition originale, 1733 Contents, Chapitres : Paginé 231 à 597 - 1. M. de Réaumur : Formules générales pour déterminer le point d'intersection de deux lignes droites infiniment proches, qui rencontrent une courbe quelconque vers le même côté sous des angles égaux (pages 231 à 244, 13 pages) - 2. M. Varignon : Des mouvements variés dans les milieux résistants en raison des quarrés des vitesses effectives de ces mouvements (pages 245 à 292, 47 pages, 1 planche - 3. M. Boulduc : Observations et analyses du cachou (pages 293 à 299) - 4. M. Maraldi : Comparaison des observations du baromètre (pages 299 à 317) - 5. M. Cassini : Du mouvement apparent des planètes (pages 318 à 329, 11 pages, 4 grandes planches dépliantes avec les mouvements des planètes à l'égard de la Terre, Mars, Saturne, Jupiter, Mercure) - 6. M. Saurin : Solution générale du problème où parmi une infinité de courbes semblables décrites sur un plan vertical et ayant un même axe et un même point d'origine, etc.. (pages 330 à 344, 14 pages, 1 planche) - 7. M. Varignon : Des mouvements commencés par des vitesses quelconques et ensuite primitivement accélérés en raison des temps écoulés, dans les milieux résistants en raison des quarrés des vitesses effectives du mobile (pages 344 à 404, 60 pages, 1 planche) - 8. M. Geoffroy le jeune : Observations sur les écrevisses de rivière (pages 404 à 411) - 9. M. Terrasson : Extrait ou abrégé du projet de M. Reneaume sur les manuscrits de feu M. Tournefort (pages 412 à 418) - 10. M. Rolle : Eclaircissemens sur la construction des égalités, second mémoire (pages 418 à 456, 38 pages, 1 planche) - 11. M. Varignon : Problème de statique (pages 457 à 462) - 12. M. Homberg : Observations touchant l'effet de certains acides sur les alkalis volatiles (pages 463 à 474) - 13. M. de Réaumur : De la formation et de l'accroissement des coquilles des animaux tant terrestres qu'aquatiques, soit de mer, soit de rivière (pages 475 à 520, 45 pages, 2 planches hors-texte totalisant 14 figures de coquillages) - 14. M. Lemery : Conjectures et réflexions sur la matière du feu et de la lumière (pages 520 à 543) - 15. M. Holle : De l'évanouissement des quantités inconnues dans la géométrie analytique (pages 543 à 584, 41 pages) - 16. M. Gauteron : Observations sur l'évaporation qui arrive aux liquides pendant le grand froid, avec des remarques sur quelques effets de la gelée (pages 584 à 597) - Jacques Cassini, dit Cassini II, seigneur de Thury, né à Paris le 18 février 1677 et mort à Thury le 16 avril 1756 des suites d'un accident de voiture, est un astronome français. Louis Godin est un astronome français, membre de l'Académie royale des sciences, né à Paris le 28 février 1704 et mort le 11 septembre 1760 à Cadix. - René-Antoine Ferchault de Réaumur (appelé par convenance Réaumur tout court), né le 28 février 1683 à La Rochelle et mort le 17 octobre 1757 dans son domaine de la Bermondière, à Saint-Julien-du-Terroux, en Mayenne, est un physicien et naturaliste français. - Le père jésuite Pierre Varignon (1654-17221) est un mathématicien français. Il est l'auteur d'importantes contributions à la statique, notamment par la formalisation du triangle des forces et des conditions d'équilibre en trois dimensions. - Nicolas Lémery, né à Rouen le 17 novembre 1645 et mort à Paris le 19 juin 1715, est un chimiste apothicaire français, contemporain du règne du roi Louis XIV. Il MANQUE la page de titres (date d'édition validée à 1733), sinon bon exemplaire, le dos est un peu frotté à la coiffe supérieure et sur le haut des mors sans gravité, reliure d'époque sinon en très bon état, coin supérieur gauche du plat inférieur un peu émoussé, intérieur frais et propre, papier un peu jauni, presque sans rousseurs, bien complet des 10 planches hors-texte, notamment les 4 planches dépliantes sur l'article de Cassini décrivant les orbites des principales planètes du Système solaire
Splendide recueil de fleurs et plantes délicatement coloriées à l'époque. London, Printed for the Author, John Rivington, 1755-1760.2 volumes in-folio de : I/ (3) ff., 100 pp. de texte, 150 planches à pleine page ; II/ (1) f., pp. 101 à 200, planches 151 à 300 dont 2 dépliantes, (2) ff. ; 3 premiers ff. du tome I restaurés et réemmargés sans manque, 5 pl. légèrement piquées, 8 brunies ou tachées, pte déchirure à 1 pl. dépliante sans manque. Un dessin à l'encre, non signé a été relié p. 30 du tome I. Demi-maroquin rouge à petits coins de vélin crème, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin olive, tranches dorées. Reliure moderne.410 x 252 mm.
Edition originale illustrée de 300 très belles planches hors texte gravées sur cuivre par Jefferys, Mynde, Miller..., dont 2 dépliantes, toutes finement coloriées à l'époque. Brunet, V, 1718 ; Nissen, 1378 ; Pritzel, 6241 ; Graesse, Trésor de livres rares, p. 525 ; Great Flower Books p. 121 ; Dunthorne 209 ; Henrey 1097 ; Hunt 566 ; Stafleu and Cowen TL2 6059.Splendide recueil de fleurs et plantes délicatement coloriées à l'époque. Philip Miller (1691-1771) fut l'un des grands admirateurs de Linné dont il adopta, à partir de 1768, les principes et la nomenclature. Le présent ouvrage fut commencé en 1755 et achevé seulement 5 ans plus tard.Miller succéda en 1722 à son père au poste de surintendant du jardin de la compagnie des apothicaires à Chelsea et, sous sa direction, ce riche établissement ne tarda pas à devenir le plus riche d’Europe pour les plantes étrangères.C'est par ses soins qu'un grand nombre de plantes exotiques ont été acclimatées avec succès en Angleterre ; et ses relations nombreuses et multipliées avec les plus célèbres botanistes, soit en Europe, soit dans les Indes, ont puissamment contribué à répandre les découvertes botaniques. Il se fit d'abord connaître par quelques mémoires insérés dans les Transactions philosophiques ; mais son Dictionnaire des jardiniers, publié en 1731, souvent réimprimé, mit le sceau à sa réputation. Linné disait que ce livre serait le dictionnaire des botanistes, plutôt que celui des jardiniers. L'auteur eut le bonheur peu commun d'en donner, trente-sept ans après, la huitième édition. Dans les premières, il n'avait suivi que les méthodes de Ray et de Tournefort ; mais dans l'édition de 1768, il employa les principes et la nomenclature de Linné, dont il finit par devenir un des plus zélés admirateurs.Conçu initialement comme un complément à une publication antérieure, l’ouvrage de Miller "is a sufficiently complete work and may be rated on its own merits" (Hunt). Dans la préface, Miller explique ses intentions de publier une planche pour chaque plante de chaque genre connu, mais il abandonna ce projet afin de se consacrer à "...those Plants only, which are either curious in themselves, or may be useful in Trades, Medicine, &c. including the Figures of such new Plants as have not been noticed by any former Botanists."“The plants illustrated were either engraved from drawings of specimens in the Chelsea Physic Garden or drawings supplied by Miller's numerous correspondents, including John Bartram, the Pennsylvania naturalist (cf. plate 272), and Dr. William Houston, who travelled widely in the Americas and West Indies and bequeathed Miller his papers, drawings, and herbarium (cf. plates 44 and 182). For the plants drawn from examples in the Garden, Miller employed Richard Lancake and two of the leading botanical artists and engravers of the period, Georg Dionysius Ehret and Johann Sebastian Miller. Like Miller's ‘Catalogus Plantarum’, many of the etched and engraved plates are delicately printed in colour to give a more life-like impression after hand colouring.”L’ouvrage parut au moyen d’une souscription, en 50 livraisons mensuelles, chacune contenant 6 planches, entre le 25 mars 1755 et le 30 juin 1760. L’ouvrage fut à nouveau imprimé en 1771 et en 1809.Très bel exemplaire provenant de la bibliothèque P. Barfoot avec ex-libris manuscrit.Les exemplaires complets de cette première édition sont rares.