Les Héritiers de Leers A Roterdam, chez les Héritiers de Leers, 1718. In-12 relié plein veau brun, dos lisse très orné de fleurons dorés, pièce de titre rouge. 348 pages. Traduit de l'anglai par Monsieur de Garnesai. Jouxte la copie imprimée à Londres. Coiffe un peu arasée, coins émoussés, mors du premier plat fragilie sur environ deux centimétres en partie inférieure, étiquette de bibliothéque en dos, corps de l'ouvrage en bon état. Bon exemplaire.
Reference : 173586
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Librairie Gil - Artgil SARL
Catherine et Caroline Gil
24 Bld Denys Puech
12000 Rodez
France
05 65 42 95 21
Conformes aux usages de la librairie ancienne. Les prix sont nets. Frais de port en sus. Emballage gratuit. Les livres sont expédiés après réception du règlement en colis poste ou recommandé. <br />
A Amsterdam, chez Du Villard & Vhanguion, 1718. In-12 de XV-[33]-310 pages, plein cartonnage moucheté brun (début 19ème), dos lisse, pièce de titre bordeaux, anciennes étiquettes de cote de bibliothèque.
Jolie édition qui contient, entre l'avertissement et la première Lettre, un long catalogue - 33 pages - de l'éditeur pour les nouveautés "et autres" de 1718. Il est intéressant de lire les notes de l'Avertissement qui précise que l'édition de Londres ainsi que la traduction en français est une invention. La prétendue traduction imprimée en 1718 à Rotterdam chez les héritiers de Leers, est en fait la première édition publiée à Paris. La nôtre est la seconde édition.Brunet Imprimeurs imaginaires, p. 95, signale que l'ouvrage fut écrit à la demande du Régent pour justifier les prétentions de la branche d'Orléans à la couronne de France. Et Quérard, Supp. II, col. 43, et Querard, La France, V, 529 pour l'édition prétendument donnée à Rotterdam en 1718 (Paris et Rouen) développe ainsi: "C'est par ordre du duc d'Orléans, régent, que cet ouvrage fut composé. On y suppose deux entretiens entre Filtz.Moritz et différentes personnes sur la succession à la couronne de France, en cas que Louis XV mourût. Le droit de Philippe V, roi d'Espagne, y est défendu par un jésuite entre autres, mais sur de si mauvais principes que tout l'avantage de la dispute est pour le duc d'Orléans." Bon exemplaire.
A Amsterdam chez Du villard et Changuion 1718. In-12 III-XV 16 feuillets non chiffrés (catalogue) 1-311pp. Plein vélin ivoire à rabats de l'époque, dos lisse et muet. Petit manque de vélin en tête du 2e plat de la reliure.
Malgré son titre, cet ouvrage fut composé en français par Guillaume Plantavit de La Pause, Abbé de Margon (Béziers vers 1685-1760). Il était animé d'un esprit si enclin à la méchanceté, qu'il fut relégué en 1743 aux îles de Lérins puis au Château d'If, enfin dans un monastère où il mourut détesté de tous. Ces lettres, composées par ordre du Duc d'Orléans, alors Régent, exposent de façon fort habile des arguments en faveur de celui-ci pour ma succession au trône de France en cas de décès de Louis XV. (Quérard Supercheries Littéraires II, p43 et Hoeffer XXXIII, col553).