Fayard Fayard, 1979. In-8 broché, couverture à rabats. 366 pages, avec illustrations. Très bon état
Reference : 172219
ISBN : 2213006865
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Bruxelles, Paul Lacomblez et Vve. Ferd. Larcier, 1905. 180 g In-12 broché, xix-98 pp., [1] f.. Illustré en frontispice d'un portrait de Charles-le-Téméraire duc de Bourgogne, non signé mais gravé par Louise Danse. . (Catégories : Belgique, Moyen-Age, Littérature, )
Alleur, Editions du Perron, 2007 Broche, couverture carton illustree, 165 x 240mm., 96pp., illustration profonde en couleurs. ISBN 9782871142218.
Liege, novembre 1468. Charles le Temeraire, exaspere par les revoltes repetees des Liegeois qui refusent sa ? protection ? et sa puissance, pille la Cite ardente et massacre ses habitants. Il la laisse exsangue. Peu apres, il offrira un admirable reliquaire a ? monseigneur saint Lambert ? , conserve aujourd'hui au Tresor de la Cathedrale de Liege. Il s'y est fait representer, a genoux. Ce present inestimable serait-il donc un don expiatoire, que le duc de Bourgogne - dont la piete est bien connue - aurait offert a Liege pour se faire pardonner... Contrairement a ce qu'on a longtemps cru, il n'en est rien! Comment comprendre ce paradoxal melange de violence et de sacre chez un homme incontestablement intelligent, courageux, tout empreint d'une culture raffinee, la plus brillante de l'epoque? Comment pareille brutalite peut-elle mener a si grande beaute? Remontons de quelques siecles dans le passe, ecoutons les anciens chroniqueurs, penchons-nous sur la complexite de l'echiquier politique europeen, reflechissons aux libertes que les Liegeois ont si cherement acquises (peut-on deja parler de democratie liegeoise?), examinons dans le detail cette oeuvre admirable, etudions les influences artistiques qui l'ont marquee, et l'evidence apparaitra, aussi limpide qu'inquietante. Charles le Temeraire mourra miserablement lors du siege de Nancy, en 1477. Sa disparition mettra fin a l'hegemonie bourguignonne; Liege peu a peu renaitra de ses cendres. Nouveau livre.
, Brepols, 1997, softcover couverture carton illustree, 220 x 280mm., 391pp., illustration profonde en n/b et en couleurs. ISBN 2 503 50686 0. Trace d'usure au couverture. ISBN 9782503506869.
Willem Vrelant (ou Guillaume Wielant) s'affirme parmi les enlumineurs les plus prolifiques des Pays-Bas meridionaux au XVe siecle. Pres de quatre-vingts manuscrits lui sont attribues, parmi lesquels plusieurs oeuvres marquantes de la miniature du bas moyen age comme le second volume des Chroniques de Hainaut de Jacques de Guise, la Vie de sainte Catherine peinte en "ymaiges de noir et blanc", le Livre des Faits et Conquestes d'Alexandre le Grand compile par Jean Wauquelin, la Legende doree de Jacques de Voragine, l'Epitre d'Othea de Christine de Pisan ou les quatre exemplaires du Miroir historial de Vincent de Beauvais. Originaire d'Utrecht, Vrelant s'installe dans la seconde moitie du XVe siecle a Bruges, ou il adhere a la gilde de Saint Jean l'evangeliste en 1454. Ses clients sont des riches bourgeois, des clercs, des fonctionnaires de haut rang comme Jacques de Bregilles, des prelats comme Ferry de Clugny mais surtout des membres de la noblesse. Des personnalites telles que Louis de Gruuthuse, Antoine, le Grand Batard de Bourgogne, Eleonore de Portugal, Juana Enriquez, la reine d'Espagne, ou Charles de Croy lui ont passe commande. Mais c'est avant tout pour les ducs de Bourgogne, Philippe le Bon et son fils Charles le Hardi, dit le Temeraire, qu'il realise ses travaux les plus remarquables. Le nombre de scenes illustrees dans ces volumes depasse largement la production rassemblee autour des miniaturistes attitres du duc de Bourgogne. Le "corpus Vrelant" est vaste mais surtout complexe. Sur la base d'une nouvelle classification, les manuscrits qui en font partie sont decrits et etudies sur le plan historique, codicologique, textuel et iconographique. En outre, la presente publication tente de degager les lignes maitresses du travail de cet enlumineur dont l'identification a entraine diverses polemiques. De nombreux aspects de sa production sont passes en revue, notamment ses rapports avec d'autres miniaturistes.
Hachette, 1947, in-8°, 267 pp, broché, bon état
Charles le Téméraire (1433-1477) est longtemps passé pour un homme de guerre brutal, un peu borné, rêvant de plier l'Europe entière à sa loi. Ce fut, en réalité, un être attachant, homme d'Etat au plein sens du terme, parfait chevalier et, sans doute, le plus "moral" des princes de son temps. Comte de Charolais puis, en 1467, duc de Bourgogne, il sut pendant des années contrer les menées de son redoutable adversaire Louis XI, l' "universelle araigne". On put même croire, au début des années 1470, que Charles ferait des Etats bourguignons un ensemble territorial cohérent, situé au cœur de l'Europe occidentale, véritable puissance d'un saint Empire romain germanique dont le Téméraire recevrait la couronne. Mais cet attardé de l'âge féodal vivait dans des chimères, à une époque où les banquiers et les marchands commençaient à tenir le haut du pavé, où les réalités de la diplomatie prenaient le pas sur l'idéal chevaleresque. Charles se vouait en nouvel Alexandre, en nouveau Hannibal. il ne connut, en fait d'épopée, que deux déroutes humiliantes face aux Suisses, an fait de gloire, qu'une mort anonyme, de la main d'un simple chevalier, aux portes de Nancy.
Ozoir-La-Ferrière, Editions In Fine, 1992, gr. in-8°, 446 pp, une carte, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, pt traces d'humidité sans gravité au bord des plats, bon état, envoi a.s. à Jean Favier
Quatre générations de ducs Valois de Bourgogne ont constitué, entre France et Empire germanique, une entité politique pouvant rivaliser avec n'importe quel pays d'Europe. En ce XVe siècle s'achevait le Moyen Age, à l'horizon montaient les lumières de la Renaissance. Un monde croulait, celui des grandes principautés : Bourgogne, Bretagne jetaient leurs derniers feux. Un autre s'édifiait, celui de la monarchie absolue, du règne sans partage d'un souverain. Entre ces deux époques se dresse la haute figure de Charles le Téméraire. On l'a trop dépeint – son nom l'indique – comme un être d'une ambition démesurée, propos qu'il convient de nuancer. Les principautés se fondaient toutes dans le domaine royal. Pour soustraire ses territoires à ce destin, le duc Charles tenta de les ériger en royaume, et convoita même la couronne impériale. Ombrageux, opiniâtre, il tenta un tragique quitte ou double : ou rester duc face à deux suzerains, ou devenir roi, concurrent des deux autres. Louis XI mit dix ans à le vaincre ; il y parvint en coalisant les puissances européennes. Trois générations plus tard, la Bourgogne des Valois n'était plus qu'un souvenir entretenu avec ferveur par un prestigieux descendant : Charles Quint, arrière-petit-fils du Téméraire, gouvernerait un empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais.