Marc Michel Rey Amsterdam, Marc Michel Rey 1761 et 1770, 6 parties en 3 volumes In-12 reliés pleine basane blonde, dos à nerfs très ornés. Les parties I à IV inclues sont à la date de 1761 (Edition originale). XII (préface) + 67 pages pour Préface de la Nouvelle Héloise ou entretien sur les romans entre l'éditeur et un homme de lettres par J.J. Rousseau, Rey 1761, incluant le privilège en hollandais, l'avertissement, la préface de Julie ou entretien sur les romans, l'approbation et l'errata + 407 + 319 + 255 + 331 pages - Les parties V et VI, même éditeur à la date de 1770. III + 186 pages et IV + 171 pages. En suivant "Lettres sur la Nouvelle Héloyse ou Aloisia de Jean Jacques Rousseau, citoyen de Genève", pagination continue jusqu'à la page 207. Contenant les Lettres à Monsieur de Voltaire du Marquis de Ximenez et les lettres de Voltaire en suivant ainsi que " Prédiction tirée d'un vieux manuscrit". Les 4 premières parties (1761) contiennent chacune 2 gravures par Gravelot. Les 5e et 6e parties (1770) 5 gravures par Gravelot, soit un total de 13 gravures sur l'ensemble. Reliures frottées, manques de cuir en queues de chacun des trois volumes, et à la coiffe de deux volumes. Manque pièce de titre au tome II. Les coins sont émoussés, fortement aux tomes II et III. Rousseurs et brunissures éparses. Malgré les défauts signalés dont notre prix tient compte, cet ensemble constitue un bon exemplaire de travail.
Reference : 171211
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A Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, 1761. 6 volume in-12 de [16]-(63-[5]-24)-[16]407-[1]; tome II [4]-319-[1]; tome III [4]-255-[1]; tome IV [4]-331-[1]; tome V [4]-311-[1]; tome VI [4]-312 pages. Plein veau brun raciné, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, pièces de titre bordeaux, tranches rouges, gardes de papier marbré.
Illustré de 12 figures par Gravelot, gravées par Aliamet, Chofard, Flipart, Lemire, Lempereur, de Longueil, Ouvrier et A. de Saint Aubin. Cohen, 904. Véritable édition originale des plus complètes: on a relié au début du premier volume, juste après les faux-titre, titre préface et errata, la Préface de la nouvelle Héloïse ou entretien sur les romans et le Recueil d'estampes pour la Nouvelle Héloïse [...] édités par Marc-Michel Rey la même année. On peu lire au début de la Préface de la nouvelle Héloïse ou entretien sur les romans : "Ce dialogue ou Entretien supposé était d’abord destiné à servir de Préface aux Lettres des deux Amans. Mais sa forme & sa longueur ne m’ayant permis de le mettre que par extrait à la tête du recueil, je le donne ici tout entier, dans l’espoir qu’on y trouvera quelques vues utiles sur l’objet de ces sortes d’Écrits. J’ai cru d’ailleurs devoir attendre que le Livre eût fait son effet avant d’en discuter les inconvéniens & les avantages, ne voulant ni faire tort au Libraire, ni mendier l’indulgence du Public" (J.-J. Rousseau, Avertissement). La Nouvelle Héloïse, l’un des romans les plus importants du XVIIIe siècle. Cette édition fut imprimée sous la surveillance de Rousseau, en Hollande, par Marc-Michel Rey, mais ne reçut l’autorisation d'être commercialisée en France qu’après épuisement d’une contrefaçon parisienne, imprimée à la demande de Malesherbes par le libraire Robin, dont le texte était tronqué. Rousseau eut ainsi « le désagrément de voir horriblement mutiler [s]on ouvrage, et empêcher le débit de la bonne édition jusqu’à ce que la mauvaise fût écoulée », écrit-il dans Les Confessions.Bonnes restaurations anciennes à quelques mors et coins, papier parfois très légèrement bruni. C'est là néanmoins un bel exemplaire en reliure du temps et parfaitement complet. Gagnebin 1a; Dufour 87; Sénelier 362; McEachern IAPréface: Gagnebin 3; Dufour 91; Sénelier 364; McEachern P2. Recueil : Gagnebin 15; Dufour 88; Sénelier 367; McEachern R2.
« Edition originale » (Dufour, I, n° 89) du « Recueil d’Estampes pour la Nouvelle Héloïse » ici imprimée sur grand papier de Hollande ; « première édition mise en vente en France » (Tchemerzine, V, p. 538) et « première édition française de La Nouvelle Héloïse » imprimée par le libraire robin à Paris sur les injonctions de M. de Malesherbes. Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, 1761.6 volumes in-12 de (6) ff. et 407 pp. ; (2) ff. , 319 pp. ; (2) ff., 255 pp. ; (2) ff., 331 pp. ; (2) ff., 308 pp. ; (2) ff., 293 pp ; incluant : Recueil d’estampes pour la Nouvelle Héloïse, avec Les Sujets des mêmes Estampes, tels qu’ils ont été donnés par l’Editeur. Paris, chez Duchesne, Libraire, rue Saint Jacques, 1761. 47 pp. et 12 fig. h.-t. de Gravelot gravées par Le Mire, Ouvrier, Lempereur, A. de Saint-Aubin, Aliamet, Choffard et Flipart. Soit un ensemble de 6 volumes in-12, plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Chambolle-Duru.165 x 95 mm.
« Edition originale » (Dufour, I, n° 89) du « Recueil d’Estampes pour la Nouvelle Héloïse » ici imprimée sur grand papier de Hollande ; « première édition mise en vente en France » (Tchemerzine, V, p. 538) et « première édition française de La Nouvelle Héloïse » imprimée par le libraire robin à Paris sur les injonctions de M. de Malesherbes.Deux éditions de La Nouvelle Héloïse furent publiées presque simultanément, l’une, l’édition originale, à Amsterdam par Marc Michel Rey, l’autre à Paris par le libraire Robin. Rousseau expose dans ses Confessions (livre X), que quand La Nouvelle Héloïse fut imprimée en Hollande (chez Marc-Michel Rey), M. de Malesherbes, censeur de la librairie en France, ne permit le débit de cette édition hollandaise dans le royaume qu’après l’épuisement d’une édition qu’il avait fait exécuter à Paris (par le libraire Robin), au profit de l’auteur, « malgré moi-même », dit Rousseau. Ce profit fut de cent pistoles que Jean-Jacques voulut partager avec Rey ; ce dernier s’y refusa. « Pour ces cent pistoles, dit Rousseau, j’eus le désagrément que M. de Malesherbes n’avoit pas prévu, de voir horriblement mutiler mon ouvrage, et empêcher le débit de la bonne édition jusqu’à ce que la mauvaise fût écoulée. »Alors que le Recueil des Planches a été mis en vente à Paris, au commencement de mars 1761, les six volumes de La Nouvelle Héloïse (Ed. Robin) l’on été en février. Mais l’édition originale de Marc-Michel Rey était déjà en vente en Allemagne, en Hollande, à Londres et en Suisse dès le 20 décembre 1760 (lettre de Rey à Rousseau du 30 décembre 1760). C’est ce qui explique que le Journal Helvétique, publié à Neuchatel, donne, en février 1761, une réponse à un article consacré à la Nouvelle Héloïse et paru le mois précédent. A Paris, le Mercure de France de mars 1761 (p. 101), insérait cette annonce : « Les deux éditions qui en ont été faites presque en même temps, l’une à Paris & l’autre en Hollande, ont à peine suffi pour satisfaire l’empressement du Public, qui le lit avec autant de plaisir que d’avidité ».« Le succès de la Nouvelle Héloïse fut immense, en particulier dans les milieux artistocratiques : selon l’auteur lui-même, il fallait toute la délicatesse et le tact qu’on ne peut acquérir que par l’éducation du grand monde pour saisir la finesse dont l’œuvre était imprégnée. ‘La Nouvelle Héloïse’ entreprend l’exaltation de l’amour et de l’amitié, ‘idoles’ chères au cœur de Rousseau, à travers deux personnages idéaux que l’auteur se complaît à parer des plus séduisantes images de la vertu. Ce roman renferme des pages descriptives empreintes d’une remarquable fraîcheur et contenant déjà, outre une vision subjective du ‘paysage’, tous les éléments qu’orchestreront plus tard les romantiques du monde entier, entre autres Chateaubriand et Lamartine, Mme de Staël et Georges Sand. On y retrouve certaines influences antérieures, de ‘La Princesse de Clèves’ à ‘Clarisse Harlowe’, en passant par la ‘Marianne’ de Marivaux et la ‘Manon Lescaut’ de l’abbé Prevost. Quant aux contemporains, ils goûtaient dans ‘La Nouvelle Héloïse’ non seulement le récit d’un amour malheureux, mais les dissertations sur les sujets les plus variés, politiques, religieux, philanthropiques, pédagogiques, développés avec l’emphase sentimentale chère au goût de l’époque. Avec ‘l’Emile’, ce roman contribua à créer autour de Rousseau cette réputation de révolutionnaire, qui le fit expulser successivement de France et de Suisse, le contraignant à se réfugier en Angleterre ; ce qui ne fut pas la moindre raison du grand et rapide succès dont bénéficia la Nouvelle Héloïse ».Très bel exemplaire de cette édition fort rare, bien complète des 47 pages et 12 jolies estampes du « Recueil d’estampes » ici en édition originale et premier tirage, revêtu d’élégantes reliures signées de Chambolle-Duru.
Paris, Chez Bélin, Caille, Grégoire et Volland, 1792, in-16, pleine basane havane racinée d'époque, dos long, richement orné, pièces de titre et de tomaison cuir rouge. Coupes dorées. Toutes tranches jaspées bleu, Intérieur très frais. Bon état.
Chez Marc-Michel Rey, Amsterdam. 1761. In-12. Relié plein cuir. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 406 + 31 pages. Dos très frotté. Bords des plats et coins très frottés. Annotations d'époque au dos des plats et en pages de garde. Taches d'encre en pages de garde, de titre, et en 1re page. Page de titre découpée dans sa partie inférieure, avec manque. Quelques cahiers détachés. Quelques taches d'encre dans le texte.. . . . Classification Dewey : 94.3-Livres anciens XVIII ème
Date de la 1re édition publiée. Se termine par la Préface de 'Julie', ou 'Entretien sur les Romans'. Classification Dewey : 94.3-Livres anciens XVIII ème