La Porte La Porte, 2012. In-16 broché non paginé. Tirage à 200 exemplaires numérotés. Très bon état
Reference : 169725
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Paris, Pairault, 1890 - 1891 35 fanfares petit in-4, en feuilles, quelques couvertures de livraison illustrées conservées. Certaines un peu défraîchies avec des couvertures se détachant.
Ensemble qui regroupe une partie des livraisons de la publication du périodique des Fanfares de chasse du comte de La Porte, qui parut de 1890 à 1892, regroupant 149 fanfares en 31 livraisons : chacune est numérotée et se compose d'un bifeuillet comprenant paroles, musique notée et une ou deux illustrations.Nous avons seulement :I. Livraison 1 (complète) : 1. Rallye-Persac, dédiée au vicomte Émile de La Besge, par Henri de La Porte. - 2. Rallye-Bonnelles, dédiée à Madame la duchesse d'Uzès par Armand Jouannin. - 3. La Servant, dédiée à M. Alexandre Servant, par H. de La Porte et François Joubaire. - 4. Rallye-Vendée, par Dandeteau père et Henri de Fontaine.II. Livraison 7 : 26. La Carayon La Tour. - 27. La Pindray, dédiée à Arthur de La Besge, par Charles de Mauvice. - 29. La Vernon, dédiée à Raoul de Maichin par Henri de La Porte et François Joubaire. - 30. La Marcillé, dédiée au vicomte Louis de Maqlillé par le comte de Pontfarcy (Manque 28. La d'Houdemare).III. Livraison 8 (complète) : 31. Rallye-Poitou. - 32. La Combourg dédiée au comte de Chateaubriand par Lavigne père. - 33. Rallye-Fougeré, dédiée à René Bordier par Louis Bouthet Durivault. - 34. La Pont-Saint-Pierre, par le baron d'Houdemare.IV. Livraison 10 (complète) : 39. Le Départ de Baudiment, dédiée au comte de S. de La Rochethulon, par H. de La Porte. - 40. La Perthuis, dédiée au marquis de Perthuis par le marquis de Cramayel et Hubert Obry. - 41. La Pistole, dédiée à J. de Jeux par Henri de Lamandé. - 42. Rallye-Billy, dédiée à G. Hublot-Durivault, par Hublot et Durivault. V. Livraison 15 (complète) : 62. Les Chézelles, dédiée à MM. de Chézelles par le comte de la Tour Dupin-Chambly et Ferdinand Moreau. - 63. Le Départ des loges, dédiée à Raoul de Maichin par Henri de La Porte. - 64. La d'Artagnan, dédiée à Le Breton. - 65. Rallye-Franchard, dédiée à Michel Ephrussi par Lavigne père.VI. Livraison 19 : 79. La d'Harambure, dédiée au marquis d'Harambure par Auguste Lériget de Claurose. - 80. La Roger Laurent, dédiée à Roger Laurent par Marcel Laurent. Manquent 81 & 82.VII. Livraison 24 (complète) : 106. La Béjarry. - 107. La Lentilhac [les deux sur un seul bifeuillet]. - 108. La Saint-Épin, dédiée à P. Poiret par Henri de La Porte. - 109. La Campoix, dédiée à Valin. - 110. La Godinière [les deux sur un seul bifeuillet]. - 111. La Olry. - 112. Souvenir de Béruges [les deux sur un seul bifeuillet]. Hors livraisons : 66. La Brossay. - 68. La Baudreuil-Fontenay. - 69. La Lespinay. - 75. Rallye-Monnoie. - 78. La Forêt de la Baugisière. - 87. La Beynac. En double : 1. Rallye-Persac. - 4. Rallye-Vendée.Thiébaud, 376-377. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Andrade (Marie-Odile), Saulnier (François) et Beauviala (Anne-Christine)
Reference : 80148
(1987)
Editions Chrisine Bonneton , Vivre les Traditions Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1987 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée à rabats éditeur blanche, illustrée de quelques figures en couleurs, fer à cheval, trèfle à 4 feuilles, muguet, coccinelle, n° 13 In-4 1 vol. - 160 pages
très riche iconographie, très nombreuses illustrations, principalement en noir et blanc, quelques-unes en couleurs 1ere édition, 1987 Contents, Chapitres : 1. Réflexions préliminaires : Porter un porte-bonheur - En principe ni objet religieux, ni remède - Le mot - Un historique ? - Occultisme à grande diffusion ? - Attitude du public - 2. Végétaux porte-bonheur : Trèfle à quatre feuilles - Gui - Houx - Muguet - Armoise, Edelweiss, Fenouil, Romarin, Verveine, Sureau, Algues, Riz - La racine de Mandragore - Bois et arbres - 3. Animaux porte-bonheur : Araignées, insectes - Poissons - Batraciens et reptiles - Mammifères, dents de loup, os de taupe, patte de lapin - 4. Personnages et objets porte-bonheur : Le pendu - Le bossu, le ramoneur, le marin, Saint Georges, Saint Christophe - La main de Fatma - 5. Les minéraux porte-bonheur : Pierres dures - Corail et ambre - Pierres semi-précieuses - Pierres précieuses - Cailloux - 5. Objets porte-bonheur détournés de leur fonction initiale : Fer à cheval - Les clous - Clés - Pièces de monnaie - Jetons - Fèves - Fétiches ou mascottes - 6. Objets à caractère abstrait : Bijoux talismaniques - Phylactères - Talismans et pentacles - Parfums - Chiffres et nombres - Contre-sons - Annexes : Essai d'une typologie - Définitions - Chronologie relative à la diffusion du spiritisme - Comportements et opinions face au fait de porter un porte-bonheur - Bibliographie et sources couverture tres legerement jaunie, avec de léger détachement du pelliculage transparent sur le bords des plats sans gravité, intérieur sinon frais et propre, cela reste un bon exemplaire
Princesse Bibesco, "La Turquoise", Paris, À l'Enseigne de La Porte étroite, 1928, 32 p., broché sous couverture rempliée (11,5x16,5cm). Édition originale. Exemplaire sur papier du Japon nominatif hors commerce imprimé spécialement la directrice de la maison d'édition À l'Enseigne de la Porte Étroite Madame Pierre de Harting. Envoi autographe signé de la Princesse Bibesco à Madame de Harting sur la page de faux titre : "À Madame de Harting / [La Turquoise] / japonaise, / en témoignage de / sympathie / Princesse Bibesco". Exemplaire broché, non coupé, sous papier cristal. Parfait état, exempt de tout défaut. Il a été tiré de cet ouvrage, le treizième de la Collection "La Porte Étroite", six cent cinquante exemplaires tous numérotés et ainsi répartis : 20 ex. sur Japon numérotés de 1 à 20, 30 ex. sur Whatman numérotés de 21 à 50, 520 ex. sur velin d'Arches numérotés de 51 à 570, 50 ex. sur Madagascar réservés à M. Édouard Champion numérotés de I à L, 30 ex. sur velin bleu teinté réservés à la librairie Dechenne, à Bruxelles, numérotés de L1 à LXXX. Il a été tiré exceptionnellement 150 exemplaires réimposés sur Hollande, sous couverture bleue Turquoise. Le tirage a été exécuté et achevé d'imprimer le 25 avril 1928, sur les presses deCL. Jacob et Cie, 23, rue de la Mare, à Paris (XXe). À l’enseigne de la Porte étroite (à la librairie La Porte étroite, à Paris, au numéro 10, rue Bonaparte) édita une série de 14 textes littéraires, pour la plupart en édition originale, choisis par Madeleine de Harting à l’inspiration d’André Gide, entre 1925 et 1928. La collection, simplement baptisée « La Porte Étroite » (du nom de l'œuvre de Gide) a été tirée sur plusieurs papiers (Japon, Whatman, vélin d'Arches, Madagascar et vélin bleu teinté), avec, pour chaque volume, un tirage unique et strictement justifié à 650 exemplaires sur les presses des Artisans Imprimeurs (23, rue de la Mare, Paris XXe). Mme Pierre de Harting dirigea à Paris la librairie Champion avant de fonder la sienne. Titres parus GIDE, André. "Caractères", 1925. DUHAMEL, Georges. La Belle-Étoile, 1925. FAYARD, Jean. Dans l’ordre sensuel, 1925. KESSEL, Joseph. Rencontre au restaurant, 1925. GOURMONT, Remy (de). Fin de promenade et trois autres contes, 1925. MAUROIS, André. Lord Byron et le démon de la tendresse, 1925. CARCO, Francis. Le Couteau, 1925. CODET, Louis. Images de Majorque, 1925. LARBAUD, Valéry. Notes sur Maurice Scève, 1926. VALÉRY, Paul. Propos sur l’intelligence, 1926. MARSAN, Eugène. Souvenir de l’exposition, 1926. DUVERNOIS, Henri. La Mort de Prosper Boudonneau Hirondelle, 1927. BIBESCO, Princesse. La Turquoise, 1928. HENRIOT, Émile. Esquisses d’X, 1928. Nous collationnons actuellement la collection des exemplaires nominatifs hors commerce sur Japon de Monsieur et Madame Pierre de Harting et quelques exemplaires de luxe supplémentaires du livre de Paul Valéry (le n°1 sur Japon) et de la Princesse Bibesco. Nous consulter pour plus d’informations ou achat en lot. BIOGRAPHIE DE MARTHE BIBESCO Née en Roumanie, à Bucarest, le 28 janvier 1886. Marthe Bibesco a six ans lorsque son père Jean Lahovary, qui a épousé une jeune femme de la noblesse, est nommé diplomate à Paris et y installe sa famille. Tout en restant fidèle à ses racines, Marthe se crée un nid spirituel dans sa nouvelle patrie. À son arrivée, elle pratique déjà couramment la langue française. Sa mère en était une adepte fervente. Ce n'est que plus tard qu'elle apprendra le roumain. Ses souvenirs d'enfance seront empreints de tristesse. Elle a deux sœurs et un frère; celui-ci meurt à l'âge de dix ans, laissant les siens inconsolables. D'autres drames la marqueront plus tard : une de ses sœurs mettra fin à ses jours en 1918, et deux ans plus tard, sa mère accomplira le même geste fatal. Même si Anna de Noailles, sa cousine, qui ne l'aimait pas beaucoup, mettra un jour en doute la pureté de certaines alliances familiales, elle devra s'incliner devant les quartiers de noblesse du prince Georges Bibesco, fils de la princesse de Chimay, que Marthe épouse, à seize ans seulement, en 1902. C'est à cet âge-là qu'elle commence à fréquenter les salons. La princesse Bibesco rédige le compte rendu d'un voyage en Perse, où elle a accompagné son mari, infatigable voyageur, qui deviendra l'une des grandes figures de l'aéronautique naissante. Les Huit Paradis (1903) est récompensé par l'Académie française. Maurice Barrés l'incite à persévérer. Marthe s'adonne alors à la poésie, et publie, en revues, des sonnets. La princesse cherche à plaire dans les salons, mais sans ostentation conquérante. Sa vie affective est bouleversée par sa mésentente avec son mari et elle sera le plus souvent seule désormais, au gré d'une existence romanesque. Une rencontre va influencer sa destinée littéraire : à un dîner, elle a pour voisin de table l'abbé Mugnier. Ce dernier a l'occasion d'apprécier la jeune Roumaine, chez qui l'esprit le dispute à la beauté. Mais l'Europe est à la veille de s'ensanglanter et de disperser ces grandes familles qui ont des attaches dans tous les pays. Marthe est déchirée entre l'Occident et les Balkans. Elle voue au Kronprinz, fils de l'empereur d'Allemagne, une grande amitié. Leur correspondance, longue et passionnée, est interrompue par la première guerre mondiale, car le Kronprinz est devenu l'ennemi, et Marthe la proie de rivales qui l'attaquent et la couvrent de sobriquets insultants. En 1915, il ne reste plus que l'abbé Mugnier pour la soutenir. Un autre défenseur va apparaître : Henry de Jouvenel, que Marthe détourne de Colette. Avant 1923, où elle publie Isvor, le pays des saules, ouvrage consacré à la Roumanie, la princesse ne fait qu'effleurer les lettres. Sa carrière commence réellement avec la parution, en 1924, du Perroquet vert, peinture de milieux russes en exil, salué comme une révélation par de célèbres auteurs : les frères Tharaud, Max Jacob, l'abbé Bremond et Mauriac, qui dit qu'elle est la vraie héritière de Barrès. La princesse montre face à ces louanges beaucoup de maturité. Son intuition ne la trompe pas, il y a corrélation entre l'élégante beauté de la mondaine et la qualité de son écriture, sa grâce naturelle conférant à son style fermeté et légèreté. Un autre livre va consacrer l'écrivain, un roman largement autobiographique, Catherine-Paris, en 1927. Elle y fait preuve de réels dons littéraires, observe sans pédanterie, et son écriture a d'heureuses tournures qui la font comparer à La Bruyère. Dès ce moment, elle publie beaucoup. En 1928, c'est un premier essai : Au bal avec Marcel Proust. Elle a rencontré ce dernier occasionnellement et publiera en 1949 sa correspondance au duc de Guiche (Le Voyageur voilé). Suit un recueil d'articles parus dans Vogue : Noblesse de robe, où elle dépeint les milieux de la mode. Elle accomplit des voyages et en rapporte des récits : Jour d'Égypte en 1929, et des lettres de Terre sainte, en 1930, Croisade pour l'anémone. Sous le pseudonyme de Lucile Decaux, elle se lance dans le feuilleton populaire. Ce seront, entre autres, Marie Walewska puis Katia, immortalisée au cinéma par Danielle Darrieux. Marthe Bibesco écrit un conte, Turquoise, un roman : Égalité, en 1935, qui aura moins de succès, et de nouveaux essais. Images d'Épinal, en 1937, et Feuilles de calendrier, en 1939, sont consacrés à ses relations mondaines et politiques. Dans la même ligne, elle produira plusieurs textes ayant pour sujets Élisabeth II, Churchill ou de Gaulle. La princesse Bibesco retourne souvent en Roumanie, où elle finit par s'installer, faisant à Paris, chaque fois qu'elle y revient, des séjours remarqués. La seconde guerre mondiale la surprend dans son pays; elle erre alors, d'Istamboul à Bucarest, avant de se fixer à Paris en 1945. Elle ne possède plus rien (ses biens sont confisqués par les communistes) et il faudra toute sa persévérance et le soutien de personnalités pour que sa fille puisse quitter la Roumanie avec son mari et ses enfants. Désormais, pour vivre, elle doit se consacrer totalement à l'écriture. Elle compose des volumes à partir de correspondances conservées. Ce sera Le Confesseur et les poètes, livre dans lequel elle présente les échanges épistolaires entre l'abbé Mugnier, Cocteau, Proust, Valéry, Robert de Montesquieu et le poète anglais Baring. Échanges avec Paul Claudel est un hommage à un auteur qu'elle appréciait beaucoup. Mais c'est surtout La Vie d'une amitié, trois gros volumes (1951-1957), qui doit retenir l'attention. Il s'agit d'un ouvrage construit à partir de la correspondance qu'elle a reçue de l'abbé Mugnier. Marthe Bibesco est élue à l'Académie royale de langue et de littérature françaises le 8 janvier 1955, en même temps que Jean Cocteau. Elle consacre les dernières années de sa vie au projet d'une vaste fresque en plusieurs volumes, liée à l'histoire de l'Europe, et dans laquelle interviendraient ses ancêtres. Seuls La Nymphe Europe, en 1960, et Où tombe la foudre, ouvrage posthume, verront le jour. La princesse Bibesco meurt à Paris le 28 novembre 1973. Oeuvres de Marthe Bibesco - Les huit paradis, Paris, Librairie Hachette & Cie, 1908. - Isvor, le pays des saules, Paris, Plon, 1923. - Le Perroquet vert, Paris, Grasset, 1924. - Catherine-Paris, Paris, Fayard, 1927. - Au bal avec Marcel Proust, Paris, Gallimard, 1928. - Noblesse de robe, Paris, Grasset, 1928. - La Turquoise, Paris, À l'Enseigne de la Porte Étroite, 1928. - Jour d'Égypte, Paris, Flammarion, 1929. - Croisade pour l'anémone, Paris, Plon, 1930. - Égalité, Paris, Grasset, 1935. - Marie Walewska, Paris, Grasset, 1936. - Images d'Épinal, Paris, Plon, 1937. - Katia, Paris, Gallimard, 1938. - Feuilles de calendrier, Paris, Plon, 1939. - Le Voyageur voilé, La Palatine, Genève, 1947. - La Vie d'une amitié (3 vol.), Paris, Plon, 1951-1957. - La Nymphe Europe. Livre I. Mes vies antérieures, Paris, Plon, 1960. - Le Confesseur et les poètes, Paris, Grasset, 1970. - La Nymphe Europe. Livre II. Où Tombe la Foudre. Paris. Grasset. 1976
Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur :N° 1. Un trait géométral du couronnement d'une porte d'Apollinopolis parva, aujourd'hui Qouss, dont le n° 3 est la vue pittoresque. Ce fragment se trouvant à portée, j'en ai mesuré avec exactitude toutes les courbures et les dimensions de ses détails: le plan et l'échelle sont au bas de la figure. N° 2. Inscription qui est sur le listel du couronnement de la porte de Qouss à sa partie sud, qui étoit sans doute l'entrée du temple dont cette porte faisoit partie : cette dédicace, postérieurement faite du temps des Ptolomées, est actuellement dans l'état où je la donne ; le citoyen Parquoi, avec l'attention et le soin dont il est capable, et avec les lumieres qu'une longue étude lui ont acquises, a fait aux lettres fragmentées les restitutions ponctuées que l'on voit à la troisieme et à la quatrieme ligne, et la traduction qui suit.Il m'a accordé les mêmes bontés pour l'inscription, que j'ai rapportée de Tintyra, que l'on peut voir dans le journal, tome II, page 212. N° 3. Vue pittoresque du village de Qouss, et du monument que l'on voit au milieu de la place, le seul reste de la ville antique d'Apollinopolis parva ; le contraste de la gravité de ce seul fragment avec tous les édifices arabes dont il est environné est encore plus frappant dans la vérité que dans la gravure : si l'on fouilloit en avant de cette ruine, on trouveroit sûrement les restes du temple dont cette porte faisoit partie ; l'exhaussement de cette place a été la suite des constructions, ruines, et reconstructions de méchantes barraques arabes faites sur les combles des antiques édifices, pour se loger d'une maniere plus assurée. Ce que l'on voit au-dessus du listel de cette porte est encore un reste de mur de ces especes de fabriques. Le squelette de chameau qui est en avant rappelle un usage établi en Orient de ne point traîner hors des villes et des villages les corps des animaux qui y meurent, d'en laisser infecter les habitations jusqu'à ce que les corbeaux, les vautours, ou les chiens, auxquels les habitants ne donnent aucune autre nourriture, les délivrent de l'odeur infecte de ces cadavres hideux. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
P., Ariane, 1946, in-8°, 399 pp, 1et plat de couverture et illustrations en noir de Marcel Capy dans le texte, 22 gravures sur 11 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Intéressant ouvrage qui retrace la vie théâtrale des Boulevards : L'Opéra sur les Boulevards (de Louis XVI à la chute de l'Empire) – L'ancienne Porte-Saint-Martin (De la Restauration à 1830) – La Citadelle du Romantisme (Sous Charles X et Louis-Philippe) – Les Derniers jours de la Vieille Porte-Saint-Martin (de la monarchie de Juillet à la Commune) – La Nouvelle Porte-Saint-Martin (de 1873 à nos jours). — "Le théâtre original de la Porte Saint-Martin, construit en deux mois sur l'ordre de Marie-Antoinette (1781), a duré 90 ans en tant qu'opéra, vaudeville et théâtre régulier. M. de Plunkett retrace l'histoire de cette célèbre maison principalement à travers des anecdotes, tantôt amusantes, tantôt tragiques, des acteurs et surtout des actrices qui ont gratifié ses planches. Parmi les plus remarquables, citons Mlle Mars, favorite de Napoléon, le clown Deburau, Frederick Lemaitre, le plus grand des comédiens, et d'autres. M. de Plunkett relate les batailles théâtrales du passé, en particulier les duels du XIXe siècle entre les classiques fortifiés dans la Maison de Molière et les romantiques mis en scène à la Porte Saint-Martin. Ce n'est qu'après la première guerre mondiale que les expérimentateurs contemporains, dont H.-J. Lenormand, ont été produits à la Comédie ; la Porte St-Martin a été beaucoup plus accueillante pour les jeunes. C'est là que Cyrano, Chantecler et L'Aiglon ont été produits pour la première fois au début du XXe siècle. Tout au long des 160 années recensées ici, les nombreux directeurs et leurs troupes ont maintenu ce théâtre populaire en prise directe avec son temps : révolutions, empires, républiques, se succèdent ; mais l'art, en France du moins, vit et prospère." (Winifred Smith, Books Abroad, 1948)