Calmann-Lévy Calmann-Lévy, 1983. In-8 broché de 310 pages. Bon état
Reference : 164040
ISBN : 2702112242
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Librairie Gil - Artgil SARL
Catherine et Caroline Gil
24 Bld Denys Puech
12000 Rodez
France
05 65 42 95 21
Conformes aux usages de la librairie ancienne. Les prix sont nets. Frais de port en sus. Emballage gratuit. Les livres sont expédiés après réception du règlement en colis poste ou recommandé. <br />
Paris Lib.- Imp. réunies, Martinet, sd, août 1914, 111 x 64 cm, "Parisiens, Au moment où tous les Français doivent oublier leurs divisions et leurs querelles pour se grouper autour du drapeau de la patrie, un abominable attentat vient d'être commis. Cet attentat soulève la légitime indignation de tous les citoyens sans distinction d'opinion ni de parti. Mais chacun doit apporter au pays, à l'heure que nous traversons, sa part d'abnégation personnelle. Ceux-là même, qui viennent d'être si douloureusement frappés par la mort de leur chef, ont été les premiers à en donner l'exemple. Le bureau du Conseil Municipal, sûr d'être entendu, fait appel au sang-froid de toute la population. Il importe que le calme demeure dans les esprits et que l'ordre règne dans le fonctionnement des services. Il n'appartient pas au Conseil Municipal de se substituer au pouvoir exécutif dans ces graves circonstances; mais son bureau a reçu les plus formelles assurances an sujet du ravitaillement de Paris. Il fera tout l'effort nécessaire pour que des secours suffisants soient assurés aux familles éprouvées. Ce n'est point trop présumer de la vaillance parisienne que de lui demander de supporter l'épreuve présente avec dignité, avec confiance et avec fierté. La France est Prête. Paris est brave. Chacun saura faire son devoir. Vive la France ! Vive la République ! Vive Paris !"
Présentation de Vincent Auriol, ancien Président de la République.
Reference : 67964
(1961)
Paris, PUF. Ils ont fait la République ., 1961, in-8°., broché, 197 pages. Envoi de Vincent Auriol. Orné d'un badge à l'effigie de Jean Jaurès. Documents hors-texte. Bon état général. Trace d'usage à la couverture. Dos légèrement ridé. 16 planches hors-texte.
Jean Jaurès - Centre national et musée Jean Jaurès. Société d'études Jaurésiennes
Reference : 25723
Ce recueil correspond au n° 150 de "Jean Jaurès" cahiers trimestriels (octobre-décembre 1998) édité par la Société d'études jaurésiennes avec le soutien du Centre National du Livre, du conseil général du Tarn, de la DRAC Midi-Pyrénée, et du Centre national et Musée Jean Jaurès (ville de Castres) - Broché - 239 pages
bon état
Editions Les Ecrivains Réunis Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1927 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise grand In-8 1 vol. - 93 pages
nouvelle édition de 1927, la première édition de cette traduction du latin est parue dans la Revue Socialiste en 1892 Contents, Chapitres : Préface d'Adrien Veber - Les premiers linéaments du socialisme allemand chez Luther, Kant, Fichte et Hegel : Luther - De l'Etat chez Kant et Fichte - Le collectivisme chez Fichte - Hegel, Marx et Lassalle - Jean Jaurès est un homme politique français, né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914. Orateur et parlementaire socialiste, il s'est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale. Issu de la bourgeoisie et agrégé de philosophie, il débute sa carrière politique comme député républicain mais adhère définitivement au socialisme après la grande grève des mineurs de Carmaux et s'oppose aux lois scélérates. Durant l'affaire Dreyfus, il prend la défense du capitaine et pointe l'antisémitisme dont celui-ci est victime. En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l'État. La même année, il participe à la création de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), dont il est l'acteur principal, unifiant ainsi le mouvement socialiste français. Ses positions réformistes lui valent toutefois l'opposition d'une partie de la gauche révolutionnaire. Il consacre les dernières années de sa vie à empêcher, en vain, le déclenchement de la Première Guerre mondiale, et se lie aux autres partis de l'Internationale ouvrière, faisant planer la menace de grève générale au niveau européen. Ces positions pacifistes lui valent d'être assassiné par le nationaliste Raoul Villain à la veille du début du conflit. Cet événement entraîne paradoxalement le ralliement de la gauche à l'« Union sacrée ». - Jean Jaurès entre en politique à 25 ans comme candidat républicain à Toulouse aux élections législatives de 1885. Il est élu2 et siège à l'assemblée nationale parmi les républicains « opportunistes » et soutient le plus souvent Jules Ferry. En 1889, il n'est pas réélu. Privé de son mandat de député, Jaurès reprend son enseignement à la faculté de Toulouse. Il est reçu docteur ès lettres en 1892. Sa thèse principale a pour titre De la réalité du monde sensible, sa thèse secondaire (en latin, selon l'usage de l'époque) De primis socialismi germanici lineamentis apud Lutherum, Kant, Fichte et Hegel. Les deux ont paru en 1891. (source : Wikipedia) "tres legeres traces de pliures sur la couverture sans gravité, étiquette bleue sur le haut du dos, la couverture reste en bon état, intérieur frais et propre, papier à peine jauni, infime déchirure sans manque de 0,3 cms au bas de la marge des dernières pages, c'est discret et n'affecte pas le texte, cela reste un bon exemplaire de cette édition française de la thèse latine de Jaurès (thèse secondaire, il était d'usage de la publier en latin). La thèse principale, absente ici, a connu une plus forte notoriété, ""De la réalité du monde sensible"". (publiée chez Alcan en 1902)"
Rare et important manuscrit du député socialiste Jean Jaurès lors de lélaboration de la loi de séparation de léglise et de létat en avril 1905. Manuscrit de premier jet (ratures et corrections, bavures et taches dencre), préliminaire à un article paru dans LHumanité le vendredi 14 avril 1905, en une du journal que Jaurès avait fondé, sous le titre « EFFORT NÉCESSAIRE » (annotation en tête au crayon bleu de prote).Au cœur de la 13e journée de débat à la Chambre des députés : Jaurès, favorable à la loi de Séparation, en défend larticle 2 « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte... » ; il minimise limportance de lamendement à cet article déposé par les députés de laile droite, Maurice Sibille, Jules Legrand et Georges Leygues, qui visait à linstauration daumôniers dans les établissements publics : Cet amendement, dit-il, ...na pas, en soi, une grande importance (...). Pas une minute la Commission na songé à retirer ou aux détenus, ou aux malades, ou aux écoliers la possibilité de pratiquer leur religion, et dappeler le ministre de leur culte, dans la prison, dans lhôpital ou dans lécole. Et il va de soi que ces ministres des Cultes, même dans le régime de la Séparation, pourront être payés par lÉtat ou par lintermédiaire de lÉtat (...). Il ny a pas là, comme la expliqué M. Bienvenu-Martin [le ministre des Cultes], la moindre dérogation au principe même de la loi nouvelle qui interdit à lÉtat, aux départements et aux communes, de subventionner un Culte quelconque. (...) Tous ces faits où lÉtat intervient, mais comme délégué et substitut des particuliers et non pas pour reconnaitre et subventionner un culte, ne sont donc pas contraires à la neutralité religieuse instituée par la loi de Séparation. Ce qui est vrai, cest que lÉtat, quand la Séparation sera votée, devra sefforcer de choisir un mode de comptabilité qui, même pour ces cas un peu ambigus, le dégage de toute apparence dintervention confessionnelle. (...) Mais encore une fois la Commission et le ministre avaient raison de dire, contre M. Sibille que ces sortes de paiements faits par lÉtat, en qualité de mandataire et pour le compte de mineurs, nentamaient pas la grande loi de neutralité confessionnelle votée par la Chambre. Il était donc inutile de formuler, comme M. Sibille le proposait, une disposition légale les permettant. M. Sibille la emporté de quelques voix, et cela ne change rien au fond des choses.À la droite et au centre, opposés à la loi, se sont joints les républicains, qui, pense-t-il, ont eu tort de les rallier car, lœuvre de la Séparation va se poursuivre avec fermeté. Les cléricaux et les progressistes ont affecté un moment de triompher dun succès assez illusoire et qui ne compromet aucune des parties essentielles de la loi. Celle-ci est assez largement libérale, assez soucieuse de ménager tous les droits et même toutes les habitudes pour que les plus inquiets de liberté puissent la voter sans modification notable. Dès maintenant, et quelle que soit la multiplicité des amendements, la Chambre est visiblement résolue à aboutir (...). Il faut que le gouvernement et la majorité, dont le vote dhier soir na ni rompu laccord ni entamé la force, considèrent comme un devoir supérieur de délibérer dun effort continu jusquà lachèvement de leur œuvre. Dès maintenant le terrain est déblayé. Il ne reste plus que deux grandes batailles à livrer, sur la question des associations cultuelles et sur celle des édifices religieux... La loi de Séparation de l'Église et de lÉtat, mesure emblématique de la IIIe République, doit énormément à laction des socialistes. Trois dentre eux ont particulièrement contribué à la conception, à linflexion démocratique, et à ladoption de la loi en décembre 1905 : le jaurésien Aristide Briand, qui en fut le rapporteur émérite, le manœuvrier qui a mené la Commission des trente-trois où il voulait la conduire, Francis de Pressensé, linspirateur, linitiateur du processus législatif, et le député du Tarn, Jean Jaurès, le chef reconnu, qui montra la voie et intervint dans les moments décisifs.