Ufpc, 1947. Au recto Ufpc, 1947. Au recto : affiche du film d'Alida Valli au format 48*64cm avec au recto scénario et photos. Bon état
Reference : 152764
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Paris, Madame Charles-Béchet, 1834. 2 volumes in-8 de 384-[2] et [4]-387-[3] pages, demi-chagrin vert à grains longs, dos lisses ornés de jolis fers romantiques, léger manque à la coiffe du tome premier, petits frottis au second tome. Rousseurs, plus marquées au second volume. Ex-libris Jean Davray.
Edition originale de Eugénie Grandet qui constitue le premier volume, et La Femme abandonnée, La Grenadière, L'illustre Gaudissart dans le second volume. Vicaire, I, 197; 198. Rare en reliure du temps. Talvart signal : "Erreur de pagination à la page 12 qui est numérotée 20" pour Eugénie Grandet.
Paris, 1834. Paris, Madame Charles-Béchet, 1834. In-8 de 384 pp., (1) f. de table. Demi-veau rouge cerise à coins, dos à nerfs orné de triple filets dorés et de fleurons estampés à froid. Elégante reliure de l’époque. 206 x 125 mm.
Précieuse édition originale d’ « Eugénie Grandet », chef-d’œuvre balzacien, conservée dans l’une des rarissimes reliures de l’époque non tomées spécialement réalisée à Paris pour cette œuvre remarquable. Carteret, I, 69 ; Vicaire, I, 197. Ce volume « contient : ‘Eugénie Grandet’ (inédit). C’est l’édition originale de ce roman » (Vicaire). L’édition originale d’« Eugénie Grandet », l’une des plus recherchées de l’œuvre balzacienne, se trouve généralement insérée dans les douze volumes tomés des « Études de Mœurs au XIXe siècle » et les bibliographes attirent notre attention sur le fait que, vendu isolément, l’on a généralement masqué la tomaison du volume sous un fleuron moderne. M. Clouzot (p. 21) écrit notamment : « Eugénie Grandet se vend souvent séparément. Ce volume en reliure d’époque porte en principe un numéro de tomaison au dos, chiffre souvent dissimulé sous un fleuron moderne. Se méfier. » D’où l’intérêt majeur de cet exemplaire relié séparément dès l’origine sans mention de tomaison. Eugénie Grandet publié vers la fin de 1833 est le premier des grands livres de Balzac. Quelques-uns disent son chef-d’œuvre. Dans la ville de Saumur, le terrible père Grandet, ex-tonnelier, a réuni grâce à une série d’heureuses spéculations une fortune qu’il augmente avec une héroïque et atroce avarice. Le lecteur est transporté au sein de la famille, qui comprend la fidèle servante Nanon, l’épouse de Grandet, femme sans volonté, et la fille de Grandet, la jeune Eugénie, un être d’une lumineuse beauté à l’âme noble et délicate, autour de laquelle se combattent les cupidités et les intrigues des deux grandes familles bourgeoises de la ville, les Cruchot et les Des Grassins, qui espèrent s’unir par un mariage à la très riche héritière. Le soir même de l’anniversaire d’Eugénie, occasion d’une petite fête chez les Grandet, arrive à l’improviste Charles Grandet, jeune Parisien élevé dans le luxe et l’oisiveté, fils d’un frère du vieux Grandet qui, à la suite d’une faillite de quatre millions, s’est fait sauter la cervelle. Le vieil avare apprend la mort de son frère par une lettre qui le prie de prendre soin de la liquidation et de fournir à son fils des moyens d’aller tenter fortune aux Indes. Durant les quelques jours que passe dans la maison ce jeune homme bouleversé par le malheur prend naissance chez Eugénie une profonde passion pour son cousin, un véritable grand amour que Charles, ému, semble partager. Puis le jeune homme part, non sans avoir prêté des serments d’éternelle fidélité. Cette première partie est la meilleure : les personnages ont un relief incomparable, les faits s’entremêlent et se développent d’une façon classique, l’amour d’Eugénie enfin est saisi avec une délicatesse qui ne fut peut-être jamais plus atteinte par Balzac. Le reste n’est que la conclusion, l’histoire d’Eugénie dépendant entièrement de ce premier épisode décisif auquel s’oppose le portrait classique de l’avare, le personnage du père, qui prend peu à peu une terrible importance. L’œuvre resplendit d’une force d’art incomparable : le personnage d’Eugénie et celui de son père sont justement considérés parmi les plus heureux de tous les portraits dus à la plume de ce créateur de génie. Le style se montre, ici, mobile, pénétrant et beaucoup moins minutieux et lourd que dans bien d’autres œuvres du même romancier ; pas de longues digressions morales qui, si elles confèrent à certaines de ses œuvres un réel intérêt, en gâtent souvent la pureté de lignes. L’un des plus beaux exemplaires répertoriés, non lavé et presque totalement dénué de rousseurs, de l’un des chefs-d’œuvre de la littérature mondiale.
Remarquable exemplaire d’une exceptionnelle grandeur de marges (hauteur 223 mm). Paris, Madame Charles-Béchet, 1834. 1 volume in-8, demi-maroquin bleu à coins, dos lisse. Exemplaire à toutes marges, couvertures conservées. 223 x 138 mm.
Edition originale de l’un des plus grands romans de Balzac et l’une des œuvres majeures de la littérature européenne. Elle forme le Tome V sur les 12 des Etudes de mœurs au XIXè siècle. « Cette série de 12 volumes des ‘Etudes de mœurs’ est fort rare aujourd’hui ; elle se rencontre parfois à l’état broché, elle est rarissime en belle reliure du temps. C’est l’édition originale de Eugénie Grandet qui en fait la valeur. C’est pour cette raison qu’on collectionne ce volume séparément portant sur le titre : Tome I (des Scènes de la vie de Province) et Tome V (des Etudes de mœurs). Eugénie Grandet est le premier grand livre de Balzac, quelques-uns disent son chef-d’œuvre. L’œuvre resplendit d’une force d’art incomparable : le personnage d’Eugénie et celui de son père sont justement considérés parmi les plus heureux de tous les portraits dus à la plume de ce créateur de génie. Le style se montre, ici, mobile, pénétrant et beaucoup moins minutieux et lourd que dans bien d’autres œuvres du même romancier : pas de longues digressions morales qui, si elles confèrent à certaines de ses œuvres un réel intérêt, en gâtent souvent la pureté de lignes. Dans ce roman, Balzac décrit le destin d’une jeune femme au XIXè siècle confrontée à l’avarice d’un père et à la tristesse provinciale. Dans l’épilogue (p. 382), qui disparaîtra par la suite, Balzac écrit : « chaque département a son Grandet » et dans l’introduction : « Si tout arrive à Paris, tout passe en province : là, ni relief, ni saillie ; mais là des drames dans le silence ; là, des mystères habilement dissimulés ; là, des dénouements dans un seul mot ; là, d’énormes valeurs prêtées par le calcul et l’analyse aux actions les plus indifférentes. On y vit en public » (p. 21). Magnifique exemplaire, l’un des rarissimes à toutes marges, avec ses couvertures d’origine conservées, d’une exceptionnelle grandeur de marges (hauteur : 223 mm), enrichi du portrait de Balzac.
Le Livre de Poche 2003 307 pages 11 0cm x 17 8cm x 1 3cm. 2003. Broché. 307 pages. " Tout est grand dans ce célèbre roman sans que rien ne bouge. Eugénie est une sorte de sainte selon l'homme toujours fidèle à une même pensée mais toute naturelle. (...) Eugénie est le premier personnage de ce drame d'amour (...) En Grandet ce rocheux Grandet il y a une source de tendresse émouvante quand il se cache pour voir sa fille à la toilette. (...) Au rebours on trouvera dans Eugénie tous les stratagèmes du cœur et un vrai courage à affronter le terrible homme aux gants de cuir. On a tout dit sur Grandet. On a moins remarqué ce mot de reine lorsque Eugénie se trouve maîtresse d'une immense fortune et assiégée d'intrigues. Elle répond : " Nous verrons cela " comme son père faisait. (...) Ainsi l'âme d Grandet finit par être sauvée. Balzac laboure la terre. " Alain Propos sur Balzac
Bon Etat
Le Livre de Poche 2003 307 pages 11 0cm x 17 8cm x 1 3cm. 2003. Broché. 307 pages. " Tout est grand dans ce célèbre roman sans que rien ne bouge. Eugénie est une sorte de sainte selon l'homme toujours fidèle à une même pensée mais toute naturelle. (...) Eugénie est le premier personnage de ce drame d'amour (...) En Grandet ce rocheux Grandet il y a une source de tendresse émouvante quand il se cache pour voir sa fille à la toilette. (...) Au rebours on trouvera dans Eugénie tous les stratagèmes du cœur et un vrai courage à affronter le terrible homme aux gants de cuir. On a tout dit sur Grandet. On a moins remarqué ce mot de reine lorsque Eugénie se trouve maîtresse d'une immense fortune et assiégée d'intrigues. Elle répond : " Nous verrons cela " comme son père faisait. (...) Ainsi l'âme d Grandet finit par être sauvée. Balzac laboure la terre. " Alain Propos sur Balzac
Très Bon Etat