Guy Trédaniel Paris, Trédaniel, 1990. In-8 broché de 171 pages. Tache en Bord de couverture et sur la tranche
Reference : 149893
ISBN : 2857074131
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Paris : Léon Fremont. 1895 In-8, (4)-330 pages. Demi-toile de l'époque, dos lisse orné, plats de couverture conservés.
Louis-Nicolas Ménard, né à Paris le 19 octobre 1822 et mort à Paris le 9 février 1901, est un chimiste et homme de lettres français. Condisciple de Baudelaire au lycée Louis-le-Grand, il entre ensuite à l'École normale (promotion 1842 Lettres). Peu après avoir publié en 1843 Prométhée délivré sous le pseudonyme de Louis de Senneville, il quitte soudainement les études littéraires pour se lancer dans la chimie. Il initie son ami Baudelaire à la confiture verte dans le grenier de l'appartement familial des Ménard, expérience qu'ils renouvellent avec d'autres intimes du grenier en participant sous contrôle médical aux réunions du « club des Haschischins ».À l'occasion de la révolution de 1848, qu'il soutient avec ferveur, il publie "Prologue d'une révolution, février-juin 1848", qui lui vaut d'être menacé de prison et l'oblige à partir en exil à Londres puis à Bruxelles, exil au cours duquel il rencontre Karl Marx. Cette période le ramène à la poésie et à l'étude de l'Antiquité grecque. Revenu à Paris après l'amnistie de 1852, il publie un premier recueil de poèmes en 1855 dans lequel il essaye, comme son ami Leconte de Lisle, de faire revivre l'Antiquité. Conscient de ses limites, il se consacre à des études extrêmement poussées et sérieuses des sociétés et des religions antiques dont il tire deux importants ouvrages : La Morale avant les philosophes (1860) et Le Polythéisme hellénique (1863). Ces ouvrages sont commentés en particulier par les philosophes appartenant au courant du « nouveau criticisme » (Charles Renouvier et Henneguy notamment).Il se fait peintre pendant les années suivantes, et côtoie les peintres de l'École de Barbizon. Ses nouvelles poésies sont cependant publiées dans Le Parnasse contemporain. Bien que se trouvant à Londres en 1871, il n'en défend pas moins avec vigueur la Commune de Paris, sans en être inquiété. En 1876, il publie son livre le plus remarquable, les "Rêveries d'un païen mystique", où se mêlent poésie mystique et philosophie, qui a une grande influence sur certains de ses contemporains qui décrivent Ménard comme l'homme le plus passionnément grec qu'on puisse imaginer (Maurice Barrès l'évoque longuement dans le premier chapitre de son Voyage à Sparte). Il devient en 1887 professeur à l'École des Arts décoratifs, et en 1895 professeur d'histoire universelle à l'Hôtel de Ville. Dans ses dernières années il essaye de réformer l'orthographe en la « simplifiant », et republia ses Poèmes et Rèveries d'un paien mistiqe (sic) en 1896.
Paris, Librairie de l Paris, Librairie de l'art indépendant, 1895. In-8 broché de 330 pages. Papier jauni sinon bon état, peu courant
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